publié il y a 1 heure, 29 minutes, | Denière mise à jour le 20 novembre, 2012 à 11:46 |
Comme ils ont bombardés la ville de Bukavu à partir de Chyangugu à l'époque de Mutebusi. Aujourdhui la ville de Goma est aussi bombardée à partir de Gisenyi ville rwandaise par les militaires rwandais sans s'inquiété de rien. L'aéroport de Goma situé à quelque kilomètre du Rwanda est aussi dépuis vendredi dernier bombardé par ces militaires rwandais dépuis Gisenyi. Certains médias présent dans la zone ne disent pas cette vérité car ils sont en conivance avec les énnemis.
Quelques heures après, un deuxième obus est tombé au quartier Office. Un enfant aurait succombé à ses blessures. Plusieurs autres personnes ont été blessées dans la bousculade qui a suivi l’impact des obus au sol dont deux femmes enceintes.
De leur côté, les autorités rwandaises ont accusé lundi l’armée congolaise d’avoir « délibérément bombardé » la ville de Gisenyi avec des chars et des mortiers. Selon le général rwandais Joseph Nzabamwita, ces tirs ont fait deux morts. L’armée congolaise a réfuté avoir ordonné de tels tirs, sans exclure la possibilité d’un tir accidentel.
Lundi après-midi les rebelles ont tiré plusieurs obus de mortier vers l’aéroport tenu par la garde républicaine congolaise et le camp militaire de Katindo, selon une source militaire occidentale. Selon une source hospitalière, une vingtaine de blessés auraient été admis à l’hôpital Heal Africa, dont l’un est décédé.
Les rebelles du M23 qui revendiquent l’application de l’accord de paix signé en 2009 entre l’ex-rébellion du CNDP dont ils sont issus et le gouvernement ont lancé dimanche une offensive majeure qui les a conduits à moins de 5 kilomètres du centre ville.
Après une nuit relativement calme, des coups de feu ont repris dans la matinée à Goma, mais des sources sur place n’étaient pas en mesure de les situer ni de dire exactement qui ils opposaient. Jusqu’en début de matinée, l’aéroport de Goma, cible du M23, était toujours sous le contrôle de la garde républicaine des FARDC appuyées par les casques bleus.
Ces combats auraient tué quatre personnes et blessé plusieurs autres, la plupart par des balles perdues. Certaines sources évoquent aussi des personnes tuées par des militaires congolais incontrôlés.
Pour les responsables des hôpitaux, la plupart des blessés étant des personnes déplacées ou démunies, leur prise en charge médicale sera difficile. Ils demandent au gouvernement de mettre en place un système de gestion urgente de crise pour ces malades.
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