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Le président rwandais Paul Kagame et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso ont demandé au gouvernement de RD Congo et au M23 de faire cesser les violences au plus vite et d'appliquer les décisions prises lors du sommet de Kampala.
Par Dépêche (texte)
Le président rwandais Paul Kagame et son homologue du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso ont appelé dimanche le gouvernement de Kinshasa (RD Congo) et les rebelles du M23 à appliquer les décisions prises la veille lors d'un sommet extraordinaire à Kampala en Ouganda, consacré au conflit dans l'est de la RDC.
Les présidents Kagame et Sassou "invitent le gouvernement de la RDC et le M23 à mettre en oeuvre les conclusions de Kampala qui représentent une bonne base pour le réglement de ce conflit", selon les termes d'un communiqué publié par le gouvernement de Kigali.
"Ils ont noté l'importance d'évaluer et de comprendre correctement la véritable nature des nombreux groupes armés en RDC afin que des solutions appropriées soient trouvées pour chacun d'eux", poursuit le communiqué.
Le président de la RDC, Joseph Kabila a participé samedi dans la capitale ougandaise, à un sommet extraordinaire avec son hôte et ses homologues Mwai Kibaki (Kenya) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).
Dans leur déclaration finale, les quatre dirigeants ont demandé aux rebelles d'arrêter la guerre dans l'est de la RDC et de se retirer de la ville de Goma (est) qu'ils avaient prise mardi, mais ont aussi enjoint Kinshasa de prendre en compte leurs revendications.
Un retrait de Goma est exigé d"ici 48 heures", a indiqué samedi le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, lisant un texte légèrement différent des conclusions finales remises à la presse.
M. Kutesa a déclaré que le M23 devait se retirer à "au moins 20 kilomètres au nord de Goma", ce qui correspond aux positions que tenaient les rebelles près de Kibumba avant de s'emparer de Goma.
Les dirigeants africains ont aussi déclaré que le M23 devrait arrêter de "déclarer qu'il faut renverser le gouvernement élu" en RDC.
De son côté, Kinshasa doit "écouter, évaluer et prendre en compte les revendications légitimes" des rebelles, ont-ils écrit en tête de leur communiqué.
Les rebelles avaient posé comme "préalable" à tout retrait de Goma de "dialoguer" avec M. Kabila. "Se retirer de Goma ne peut être que le fruit des négociations", a répété samedi leur chef politique, avertissant que le M23 se défendrait en cas d'attaque de l'armée congolaise sur ses positions.
L'est de la RDC (ex-Congo belge, ex-Zaïre) est depuis une vingtaine d'années le théâtre de conflits quasiment ininterrompus en raison de ses richesses minières et agricoles que se disputent le gouvernement congolais, des mouvements rebelles et les pays voisins
A la question de savoir s'il était satisfait de la réunion, M. Kabila a simplement répondu qu'il serait satisfait "quand la paix reviendrait" dans l'est de son pays.
Son homologue rwandais, Paul Kagame, n'avait pas fait le déplacement. Des responsables ougandais avaient pourtant assuré que le sommet serait "dénué de sens" si MM. Kagame et Kabila n'étaient pas tous les deux présents.
Le rôle du Rwanda dans la rébellion suscite la controverse: Kigali est accusé par des experts de l'ONU d'"apporter un soutien militaire direct" au M23 dans l'est de la RDC, région aux ressources minières et agricoles très convoitées, frontalière avec le Rwanda.
Le M23, Mouvement du 23 mars, est surtout composé d'anciens rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu. Le Rwanda et l'Ouganda sont accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent
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"Ils ont noté l'importance d'évaluer et de comprendre correctement la véritable nature des nombreux groupes armés en RDC afin que des solutions appropriées soient trouvées pour chacun d'eux", poursuit le communiqué.
Le président de la RDC, Joseph Kabila a participé samedi dans la capitale ougandaise, à un sommet extraordinaire avec son hôte et ses homologues Mwai Kibaki (Kenya) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).
Dans leur déclaration finale, les quatre dirigeants ont demandé aux rebelles d'arrêter la guerre dans l'est de la RDC et de se retirer de la ville de Goma (est) qu'ils avaient prise mardi, mais ont aussi enjoint Kinshasa de prendre en compte leurs revendications.
Un retrait de Goma est exigé d"ici 48 heures", a indiqué samedi le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, lisant un texte légèrement différent des conclusions finales remises à la presse.
M. Kutesa a déclaré que le M23 devait se retirer à "au moins 20 kilomètres au nord de Goma", ce qui correspond aux positions que tenaient les rebelles près de Kibumba avant de s'emparer de Goma.
Les dirigeants africains ont aussi déclaré que le M23 devrait arrêter de "déclarer qu'il faut renverser le gouvernement élu" en RDC.
De son côté, Kinshasa doit "écouter, évaluer et prendre en compte les revendications légitimes" des rebelles, ont-ils écrit en tête de leur communiqué.
Les rebelles avaient posé comme "préalable" à tout retrait de Goma de "dialoguer" avec M. Kabila. "Se retirer de Goma ne peut être que le fruit des négociations", a répété samedi leur chef politique, avertissant que le M23 se défendrait en cas d'attaque de l'armée congolaise sur ses positions.
L'est de la RDC (ex-Congo belge, ex-Zaïre) est depuis une vingtaine d'années le théâtre de conflits quasiment ininterrompus en raison de ses richesses minières et agricoles que se disputent le gouvernement congolais, des mouvements rebelles et les pays voisins
A la question de savoir s'il était satisfait de la réunion, M. Kabila a simplement répondu qu'il serait satisfait "quand la paix reviendrait" dans l'est de son pays.
Son homologue rwandais, Paul Kagame, n'avait pas fait le déplacement. Des responsables ougandais avaient pourtant assuré que le sommet serait "dénué de sens" si MM. Kagame et Kabila n'étaient pas tous les deux présents.
Le rôle du Rwanda dans la rébellion suscite la controverse: Kigali est accusé par des experts de l'ONU d'"apporter un soutien militaire direct" au M23 dans l'est de la RDC, région aux ressources minières et agricoles très convoitées, frontalière avec le Rwanda.
Le M23, Mouvement du 23 mars, est surtout composé d'anciens rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu. Le Rwanda et l'Ouganda sont accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent
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