Un groupe de soldats des FARDC en patrouille à Minova, le 26 novembre 2012.
REUTERS/Goran Tomasevic
Par RFI
En République démocratique du Congo, les rebelles du M23 contrôlent toujours ce lundi 26 novembre la ville de Goma. Le chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga, a fait savoir que son mouvement avait rejeté les conditions posées à l'issue du sommet de Kampala, ce samedi, qui donnent au M23 jusqu'a ce lundi soir pour quitter la ville. Sultani Makenga s'est rendu aujourd'hui dans la capitale ougandaise, pour des pourparlers. A Goma, il n'y a pas eu de combats depuis jeudi, mais l'armée congolaise stationnée en partie dans la ville de Minova, à une quinzaine de kilomètres au sud de Saké se tient prête.
Le nouveau chef de la force terrestre, le général François Olenga affirme « si le M23 ne quitte pas Goma comme prévu, les FARDC passeront à l’attaque pour les en déloger ».
Le général n’a pas voulu préciser si l’offensive se ferait dès la fin de l’ultimatum de Kampala, autrement dit ce lundi soir. « Tout est en ordre à Minova, explique le général Olenga, j’ai fait déplacer les gens, tous les militaires de la 8ème région sont à leur poste » et il ajoute : « J’ai fait arrêter ceux qui ont mal agi. » Il fait allusion aux exactions qui ont été signalées ces derniers jours dans la cité de Minova, où l’on trouve une forte concentration de soldats des FARDC.
Des cas de pillages, d’extorsion, et une dizaine de viols sur lesquels la Monusco, la force des Nations unies, est d’ailleurs en train d’enquêter. Pas moins de 579 hommes des FARDC ont été mis aux arrêts, affirmait ce lundi matin le gouverneur du Sud-Kivu. Des soldats qui quittaient leurs postes en désordre pour partir vers le sud, vers Bukavu, une débâcle à laquelle la hiérarchie dit avoir mis fin.
Le général n’a pas voulu préciser si l’offensive se ferait dès la fin de l’ultimatum de Kampala, autrement dit ce lundi soir. « Tout est en ordre à Minova, explique le général Olenga, j’ai fait déplacer les gens, tous les militaires de la 8ème région sont à leur poste » et il ajoute : « J’ai fait arrêter ceux qui ont mal agi. » Il fait allusion aux exactions qui ont été signalées ces derniers jours dans la cité de Minova, où l’on trouve une forte concentration de soldats des FARDC.
Des cas de pillages, d’extorsion, et une dizaine de viols sur lesquels la Monusco, la force des Nations unies, est d’ailleurs en train d’enquêter. Pas moins de 579 hommes des FARDC ont été mis aux arrêts, affirmait ce lundi matin le gouverneur du Sud-Kivu. Des soldats qui quittaient leurs postes en désordre pour partir vers le sud, vers Bukavu, une débâcle à laquelle la hiérarchie dit avoir mis fin.
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