Dernière mise à jour: 23
mai, 2012 - 18:11 GMT
Des femmes lèvent la main quand des journalistes ont demandé
qui était veuve (Rushuru, Nord-Kivu).
Au moins 19 enfants ont été tués dans l'Est de la République
démocratique du Congo depuis le début du mois de mai. La représentante de
l'Unicef dans le pays, Barbara Bentein, a condamné ces "tueries d'enfants". Dans
un communiqué, elle a invité "toutes les parties à respecter les droits des
femmes et des enfants".
Les affrontements entre les rebelles hutus rwandais des FDLR et les
combattants Maï-Maï dans la province du Nord-Kivu ont redoublé d'intensité au
cours de ces dernières semaines.Il rapporte en outre que plusieurs villages ont été incendiés par les combattants des parties au conflit.
Des photos, envoyées par des défenseurs des droits de l'homme sur place, montrent des cadavres de femmes et d'enfants, mutilés à l'arme blanche.
M. Kavota, impute la responsabilité de la plupart des attaques aux FDLR.
Selon des informations obtenues par la BBC, les groupes d'autodéfense, appelés Mai Mai, ont aussi mené des attaques contre des civils, qu'ils accusent de soutenir leurs ennemis.
L'universitaire américain, Jason Stearns, lui, rend les milices locales regroupées dans une nébuleuse appelée Raia Mutomboki, responsables d'une grande partie des massacres.
M. Stearns dit avoir dénombré 242 civils, assassinés lors d'opérations punitives entre ces groupes et les FDLR depuis octobre dernier.
L'armée congolaise est absente de cette zone où s'affrontent les milices, pour mener la traque des soldats proches du général rebelle Bosco Ntaganda.
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