de la RDC
par le prétexte de droit de
poursuite
Les documents sont chez
CNN, CBC, RFI, etc.
Yves Kongolo,
Ce que tu écris a de la valeur, mais faites
attention à te couvrir vite de la faute. Quand un assassin tue, on l'arrête,
mais on cherche aussi qui a commandité. Votre enfant peut-être déclaré
assassin, mais vous, son parent, vous allez le défendre naturellement pour
défendre votre et la valeur de l'éducation que vous lui aviez donné en alléguant
qu'il est victime d'un détournement de conscience. Vous aurez
raison.
Patrice Lumumba,
Anuarité, Mzee Kabila et les autres congolais disparus sont
victime d'un assassinat commandité. Quand on promet à un pauvre de le sortir de
sa misère et lui garantissant la protection quand il va tuer, celui-ci va vite
agir pour recevoir la pactole. Accuser vite les Congolais, c'est faire mauvais
sang contre bon sang. Car, vous, vous n'êtes pas assassin, il n'est pas normal,
même dans une perspective collective de s'engluer dans la faute des autres. En
soutenons la culpabilité pour ce qui ne va pas par le "Nous", vous mêlez aussi vos parents dans la boue,
car ils sont dans l'ensemble inclus des Congolais. Or, ces derniers que je
respecte, lorsque je vous vois prendre part au débat sur la République,
j'affirme qu'ils ne sont pas dans les "Nous" de coupable.
Nous ne savons pas ce qui a été arrangé
derrière ces assassinats. Soustraire "Bill
Clinton" des crimes contre l'humanité qui se perpètre en
RDC et dire que c'est "Nous", c'est une faute grave contre soi et contre
tous, c'est-à-dire ceux qui sont dans le "Nous". C'est cela que je voulais vous donner.
Nommer les responsables de notre drame par leurs noms. Les Américains
n'accablent pas les leurs, ces compatriotes qui sont impliqués sans contours
dans les attentats du 11 septembre
2001, mais ils ont tous reconnu "Oussama Ben Laden" l'auteur de cette tragédie.
Nous Congolais devons faire de même. Si les Américains s'expurgent des drames
qui sont arrivés chez avec la complicité des leurs, nous aussi nous devons
pointer les Belges, les Américains qui sont derrière nos crises et nos
guerres.
Djamba Yohé,
Gaston-Marie F.
Le Congolais de l'Atlantique Nord,
Ottawa, le 29 novembre 2012,
Canada.
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Analyse et réflexion
Nous sommes responsables des nos malheurs (Yves Kogoloo).
Essayons d’imaginer les prescriptions du médecin, si la RDC consultait un docteur ?
Nom : RDC
Age : 52 ans
Votre problème ?
Je souffre des palpitations internes liées à des guerres ethniques, rebellions depuis mon enfance et actuellement ça s’est empiré.
Le médecin : Avez-vous déjà vu un médecin depuis que ç’a commencé ?Oui en 1964, après les rebellions de Mulele, je suis allé au clinique universel des Nations Unies, le médecin m’avait prescrit, les élections libres et transparentes, malheureusement la piqûre était douloureuse, j’ pas pu continuer. Il y a eu un arrêt cardiaque avec le coup d’Etat de 1965 et je suis entré dans un profond comma. Les médecins m’on réanimé à Sun City, ils m’ont prescrit, de prendre la bonne gouvernance chaque jour, ajouté à cela les élections libres, démocratiques et transparentes chaque 5 ans.Qu’avez-vous fait ?J’ai essayé, mais l’élection de 2011, c’était trop amer, je n’ai pas pu la digérer.Le médecin : Ok c’est ce qui explique les palpitations que vous avez actuellement ? Il faut respecter les prescriptions du médecin, allez voir l’infirmière, qu’elle vous donne un comprimé de dialogue, qu’elle vous fasse une perfusion de la vérité des urnes. Rentrez à la maison, reprenez votre cure du processus électoral, en respectant les doses.La faute, c’est Nous !La faute c’ pas Kagame, encore moins les impérialistes. Nous sommes les responsables de nos propres malheurs. Ce n’est pas un blanc qui a capturé mon frère Nkontakité dans la brousse pour un verre de sel. Ce n’est pas Baudouin qui a transféré Lumumba au Katanga. Ce n’est pas Clinton qui a tiré sur Mzee au Palais de Marbre, c’pas un soldat belge qui a poignardé la sœur Annuarite.La guerre à l’Est, est voulue et fabriquée par une certaine classe politique pour des intérêts personnels et égoïstes. Le nœud du problème c’est le refus de la volonté commune. A place du brassage, prévu à sun city, nous avons eu le mixage. Où est la cour constitutionnelle ? Est-ce nous avons eu des élections libres, crédibles en RDC. Nous avons choisi de faire autrement, nous avons court-circuité les choses, voilà les dégâts.Nous répétons toujours les mêmes erreurs. En 1964, Joseph Kasavubu n’a pas digéré la victoire de Moïse Tshombe (à l’époque Premier ministre) devenu populaire après ses victoires sur les guerres mulelelistes à l’Est et à Kwilu. Il va jusque à révoquer le premier ministre qui avait une majorité absolue au Parlement et le soutien de la population. Kasavubu va perdurer dans l’erreur en nommant Evariste Kimba, ancien ministre du sécessionniste Tshombe, Premier ministre dans l’idée de diviser et dresser certains députés contre le Président du CONACO. La RDC était alors entrée dans une cacophonie, un désordre organisé, entretenu qui a permis à Joseph Mobutu de faire le coup d’état de novembre 1965.L’analyse de cette crise de 1964 démontre à suffisance que la cause principale était le non respect de la volonté commune (la vérité des urnes). Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je pense que les élections chaotiques de 2011 sont à la base de tout ce que nous vivons aujourd’hui.La solution, c’est de revenir aux fondamentaux, le consensus, la réconciliation nationale et l’acceptation de la volonté du peuple congolais issue des urnes.Les tueries ne servent à rien, car le fils du tué cherchera toujours à tuer le tueur de son père. Le pardon dans la verité et la conversion doit primer. La participation de tous dans la recherche de la pais, unité et développement de la RDC implique une conversion des acteurs politiques et sociaux. Il est facile d’allumer le feu, mais pour l’éteindre !Yves Kongolo
bonne idee
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