mercredi 30 septembre 2015

RDC: Ces voyous qui nous gouvernent...


Kabila et sa bande au pouvoir en RDCmercredi 16 septembre 2015

De gauche à droite : "Joseph Kabila", Augustin Matata Ponyo (Premier ministre) et Aubin Minaku (président de l’Assemblée nationale et secrétaire exécutif de la majorité présidentielle) 
A Kinshasa, la manifestation pacifique organisée, mardi 15 septembre, par des représentants des forces politiques et sociales à la Place Sainte-Thérèse, dans la commune kinoise de Ndjili, s’est terminée dans la violence. 
Une violence qui a le "mérite" de rappeler aux ex-Zaïrois devenus "amnésiques" que leur pays est livré depuis bientôt quinze années entre les mains d’une bande de voyous. Des voyous déguisés en hommes d’Etat.

"Dis-moi qui tu hantes, je te dirais qui tu es", dit l’adage. Des jeunes voyous - soudoyés par la mouvance kabiliste - munis de gourdins, bâtons et armes blanches, ont fondu sur le public rassemblé à la Place Sainte Thérèse provoquant une panique générale. 

Bilan provisoire : un mort et quatre blessés. Porte-parole du gouvernement ou plutôt de "Joseph Kabila", Lambert Mende Omalanga assure qu’il n’y a eu "que" trois blessés.

Pourquoi? C’est la question cruciale que se posaient, mardi soir, des observateurs. Il faut refuser de regarder ou souffrir de cécité pour ne pas voir à qui le crime profite. 

En tout cas, des témoins sont formels : des agents de la force publique présents sont restés impassibles.

Autres questions : comment peut-on expliquer ce déchaînement à l’occasion d’une réunion paisible au cours de laquelle des opposants n’ont fait que jouer le rôle que leur assigne la Constitution. 

Un rôle qui consiste à critiquer et surtout à s’opposer à la dérive dictatoriale d’une "majorité" tentée par un pouvoir sans limitation de mandat? 
Comment peut-on expliquer qu’une telle violence frisant la barbarie la plus abjecte se déroule dans un pays affublé de l’épithète "démocratique" et où le pluralisme politique et l’opposition politique sont institutionnalisés?

Des leaders de l’opposition et ceux de la société civile avaient convoqué cette rencontre pour tirer la sonnette d’alarme face aux subterfuges et autres artifices que multiplient "Joseph Kabila" et ses "petits soldats" au fur et à mesure que l’on se rapproche de la date d’expiration du second et dernier mandat du locataire du palais de la nation.

Les différents intervenants ont exigé la tenue de l’élection présidentielle en novembre 2016. La passation de pouvoir entre le Président sortant et le Président entrant étant fixée au 19 décembre de la même année. 

Ce sont les deux messages qui ont été relayés par les acteurs socio-politiques présents. Ces rappels ne constituent ni un crime ni un délit.

Depuis l’avènement de "Joseph Kabila" à la tête de l’Etat congolais, il y a bientôt quinze ans, le pouvoir d’Etat a perdu toute sa noblesse. 

Les gouvernants eux brillent par une absence totale d’exemplarité. Conséquence : les gouvernés ne se reconnaissent guère aux gouvernants. La crise de confiance est patente.

Pouvait-on s’attendre à autre chose de la part d’un "Joseph Kabila", un homme énigmatique aux origines et au parcours parsemés de zones d’ombre? Assurément pas!

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire "Jeune Afrique" au cours des premiers mois de son pouvoir, "Joseph Kabila" déclarait notamment : "Nous avons combattu Mobutu les armes à la main en prenant des risques pour nos vies". 

Le locuteur voulait-il sous-entendre que le destin collectif des 70 millions des Congolais est devenu un butin de guerre pour quelques "pistoleros" venus du Rwanda et de l’Ouganda?

Depuis quinze ans, "Joseph Kabila" donne de lui l’image d’un individu moulé dans la violence. Un individu qui ne comprend que le langage de la force brutale. Sous son "règne", la mort est banalisée au Congo démocratique. Des vies humaines sont broyées au quotidien. 

Des exemples? 
Le double massacre (2007-2008) des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, l’assassinat de plusieurs journalistes et des défenseurs des droits humains. Les libertés individuelles sont méconnues.

Après s’être attaqué au personnel politique, le pouvoir kabiliste a trouvé d’autres cibles. Désormais les membres des familles des politiciens ne sont plus à l’abri de la furie d’un "raïs" aveuglé par sa soif maladive du pouvoir pour le pouvoir.

Face à ses contempteurs, "Joseph Kabila" repose sa confiance sur un prétendu "arsenal répressif".

En tous cas, les semaines et mois à venir pourraient désillusionner ces voyous qui nous gouvernent.

Face à une "résistance citoyenne" qui monte chaque jour en puissance, ces voyous qui nous gouvernent ne vont pas tarder à expérimenter cette phrase chère à Paul Valery : "La faiblesse de la force est de ne croire qu’à la force.". A bon entendeur...  __________________ 
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant

RDC : Moïse Katumbi démissionne du PPRD et du gouvernorat du Katanga

"..avec Kabila, rien ne peut marcher. Il faut quitter un tel homme, fortement corrompu avec son équipe, ne protège pas son peuple et qui prend son peuple en otage.."


Moise Katumbi annonce sur Twitter sa démission du PPRD. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Moïse Katumbi a annoncé mardi 29 septembre sur son compte Twitter sa démission du PPRD, le parti présidentiel, et du gouvernorat du Katanga.
Dans la déclaration qui accompagne son tweet, Moïse Katumbi explique les raisons de son départ du PPRD.

« Au moment où nous, peuple congolais, entrons dans la dernière ligne droite du dernier mandat constitutionnel du président de la République, les faits indiquent que depuis maintenant un an, tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la constitution en entretenant retard, flou et illisibilité du cycle électoral et en élaborant une stratégie de glissement des dates des scrutins », affirme Moïse Katumbi.

Il ajoute être opposé « fermement à tout prétexte pour retarder les élections tel que le manque de moyens financiers. »
Moïse Katumbi déplore également « les arrestations arbitraires » et les « intimidations de toutes sortes ».

« Ces derniers temps, trop d’exemples doivent nous alerter : arrestations arbitraires de militants pro-démocratie, interdictions de sortie de films, intimidations de toutes sortes, répressions policières e plus en plus violentes, coupures des connexions Internet », énumère-t-il. Allusion faite à l’arrestation des militants pro-démocratie de Filimbi, à l’interdiction du film de Thierry Michel sur le docteur Mukwege ou encore à la coupure d’Internet à la suite des manifestations contre la modification de la loi électorale en janvier dernier.

Dans sa déclaration, M. Katumbi lance un appel à toutes les forces vives congolaises, « pour qu'ensemble nous mettions un terme au découragement, à la résignation et au fatalisme en sauvegardant notre jeune démocratie ».

La démission de Moïse Katumbi du Parti du peuple pour la reconstruction et le démocratie (PPRD) survient quelque jours après l’exclusion de sept partis (G7) de la Majorité présidentielle qui ont appelé Joseph Kabila à respecter la constitution pour les élections de 2016.

Sur Twitter, l’un des leaders du G7 a commenté la démission de Moïse Katumbi.."Olivier Kamitatu"

dimanche 27 septembre 2015

justine-kasa-vubu-tshisekedi-persiste

Ces-voyous-qui-nous-gouvernent
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Les accords de KABILA avec KAGAME aujourd'hui font partis des stratagèmes de kabila de rester au pouvoir apres 2016

 Un dirigeant impitoyable et un tyran sans âme, continue à sacrifier le peuple de BENI et Nord Kivu pour rester au pouvoir. Kabila a mis la richesse et les zones riches du Kivu à la merci du Rwanda et l’Ouganda,.. accords diaboliques de trahison.
 
En signant les accords qui ré-permettent aux militaires rwandais d'entrer au KIVU, c'est très dangereux pour la patrie car vise à balkaniser la RDC au profit du Rwanda et l’Ouganda. 
 
D'autant plus qu'il y a sur les territoires du Nord Kivu de milieux des soldats congolais et Unisiens mais qui ne trouvent pas des solution de paix durable

La RDC et le Rwanda s'engagent à renforcer la sécurité et à éradiquer les rebelles des FDLR
(Xinhua 25/09/15)
La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda se sont engagés à éliminer les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) actifs dans l'est de la RDC, rapporte un communiqué publié à l'issue d'une réunion des ministres de la Défense des deux pays tenue mercredi et jeudi à Kigali, capitale rwandaise.
La réunion a permis au ministre rwandais de la Défense James Kabarebe et au ministre congolais de La Défense nationale, anciens combattants et réinsertion Aime Ngoi-Mukena, d'examiner les défis de sécurité auxquels font face les deux pays, indique le communiqué.

"Les deux ministres ont souligné que la réunion a ouvert un nouveau chapitre pour renforcer la coopération bilatérale et résoudre les problèmes de sécurité entre les deux pays, notamment l'éradication des FDLR présents dans l'est de la RDC qui continuent à constituer une menace dans les deux pays et le rapatriement des ex combattants M23 cantonnés au Rwanda", dit le communiqué.
Les deux ministres se sont convenus qu'une réunion des chefs d'état-major généraux soutenue par les chefs de renseignements militaires se tiendra à Kigali le plus tôt possible dans le but d'élaborer des voies et moyens pour l'éradication des FDLR.
Les rebelles des FDLR sont entrés en RDC en 1994. Selon les Nations Unies, plus de 1.000 rebelles sont encore actifs dans les provinces de l'Est.

samedi 19 septembre 2015

Kinshasa: des ONGD dénoncent des intimidations contre les cadres du G7

Un chaos anarchique imminent en RDC...

"Le gouvernement Kabila se lance dans une stratégie de neutralisation de toute personne qui s'oppose à son 3ème mandat, par tous les moyens possible"

Cinq des sept membres du G7 qui ont adressé une lettre ouverte à Joseph Kabila, à l'occasion d'une conférence de presse jeudi 17 septembre 2015. Radio Okapi/Photo Mimi Engumba.
 
Trente-trois ONG dénoncent des actes d'intimidations et menaces contre les leaders des partis politiques membres de G7, ayant adressé une lettre au chef de l'Etat pour réclamer l'alternance démocratique en 2016.

Ces structures ont exprimé leur indignation au cours d'une conférence de presse, tenue vendredi 18 septembre, à Kinshasa.
«Les leaders du G7 sont victimes de règlement de compte à cause de leurs opinions exprimées  à travers la lettre adressée au Président  Joseph Kabila», a dénoncé le président de la Ligue congolaise contre la fraude et la corruption (Licoco), Oscar Rachidi.
Il a recommandé aux membres de la Majorité présidentielle de respecter les opinions exprimées par ces frondeurs et d'accepter la contradiction dans leur plate-forme.
«Aussitôt après, le député Charles Mwando Nsimba a dû démissionner de son poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale, après que son bureau a été scellé tôt le matin. La résidence du député Christophe Lutundula a été encerclée par la police pendant plusieurs heures sans donner des raisons», a poursuivi Oscar Rachidi.
Le président de la Licoco s'est également plaint le fait que le vice-Premier et ministre de l'Intérieur, Evariste Boshab ait retiré des policiers qui étaient commis à la sécurité des signataires de la lettre adressée au chef de l'Etat.
Il a par ailleurs accusé certains membres de la Majorité d'user de leurs fonctions officielles pour exercer de fortes pressions sur le directoire des partis frondeurs en vue, selon lui, d'obtenir des sanctions contre leurs leaders ou d'y provoquer des dissidences.
Les ONG signataires de ce communiqué rappellent que la constitution garantit la liberté d'expression et d'opinion à tout citoyen.
Dans leur lettre adressée le 14 septembre au président Joseph Kabila, le G7 dénonçait également les « intentions inavouées de ne pas respecter la Constitution, de décrédibiliser et de désacraliser les institutions sur lesquelles repose tout régime démocratique ».
 
Lire aussi sur radiookapi.net: 

mardi 15 septembre 2015

Les stratagèmes du pouvoir Kabila actuelles sont suicidaires

 
Sept dirigeants de la majorité en République démocratique du Congo (RDC) dénoncent dans une lettre au président Joseph Kabila,
 publiée lundi la "stratégie suicidaire" suivie selon eux par le pouvoir en entretenant la "confusion" sur la "tenue des prochaines élections". 

"La stratégie actuelle nous paraît suicidaire", écrivent ces responsables de formations politiques alliées au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de M. Kabila, qui avaient déjà interpellé le chef de l'État en février par voie épistolaire.
L'évolution politique des dernières semaines a "conduit l'écrasante majorité des Congolais à la conviction qu'il y a des intentions inavouées de ne pas respecter la Constitution", ajoutent les membres de ce groupe, surnommé G7, dans ce texte publié à la veille de la rentrée parlementaire.
"Quant à la tenue des prochaines élections tant attendues par le Peuple congolais, chaque jour qui passe apporte plus de confusion que de clarté", ajoute la lettre, transmise à l'AFP par le cabinet de l'un de ses auteurs, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, chef de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) et président sortant de l'assemblée provinciale du Katanga (sud-est) avant la scission de la province. L'agence Belga en a également obtenu une copie.

La lettre est signée par des poids lourds de la Majorité présidentielle (MP, soutenant l'action de M. Kabila), dont le vice-président du Mouvement social pour le Renouveau (MSR, le second parti de la coalition gouvernementale après le PPRD), Yves Mobando-Yogo, par Olivier Kamitatu Etsu, président de l'Alliance pour le Renouveau du Congo (ARC) et ministre du Plan, et par le président du l'Union nationale de démocrates fédéralistes (UNADEF), l'ancien ministre de la Défense Charles Mwando Nsimba.
Sa publication intervient alors que le parti d'opposition historique, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), eut annoncé dans la nuit de dimanche à lundi avoir rompu ses pourparlers avec le pouvoir destinés à préparer le "dialogue national" proposé par M. Kabila en vue de la tenue d'"élections apaisées".
Dans un communiqué daté de Bruxelles et signé de son président, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, rival malheureux de M. Kabila à la présidentielle de 2011, l'UDPS a appelé "toutes les forces politiques et sociales acquises au changement" à "l'organisation d'un processus électoral crédible", dans un "climat apaisé", et tenant "compte des délais constitutionnels".
Le climat politique est tendu en RDC à l'approche d'un cycle d'élections censé s'ouvrir fin octobre pour mener à la présidentielle de novembre 2016, à laquelle la Constitution interdit à M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se présenter.
Depuis des mois, l'opposition accuse le chef de l'État de manoeuvrer pour se maintenir au pouvoir au-delà de la fin se son mandat.
Le mécontentement gronde aussi au sein de la majorité depuis le début de l'année, jusqu'au sein même du PPRD, alors que le chef de l'État entretient le doute sur ses intentions et son avenir politique.
Jusqu'à présent, rares sont ceux, au sein de son camp, qui ont osé interpeller M. Kabila aussi ouvertement que le fait le G7 en plaidant pour une "alternance politique" au sein de la majorité.
Entachées d'irrégularités massives, les élections de 2011 sont à l'origine de la crise actuelle. Depuis cette date, aucun des scrutins qui devaient avoir lieu en RDC n'a été organisé.
Pour l'opposition, l'insistance du gouvernement et de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) à vouloir tenir avant la présidentielle et les législatives de novembre 2016 des élections locales jamais organisées depuis l'indépendance du pays en 1960 est le signe d'une volonté manifeste de faire "glisser" le calendrier électoral.
"Afin d'épargner" à la RDC "une crise politique inutile [...] aux conséquences imprévisibles", le G7 appelle M. Kabila et la Majorité présidentielle à prendre "des initiatives courageuses".
Pour respecter la lettre et l'esprit de la Constitution, les frondeurs estiment qu'il n'y a pas d'autre choix aujourd'hui que de reporter les élections locales à une date ultérieure à la présidentielle de novembre 2016 afin de permettre à celle-ci de se tenir dans les temps prescrits.