samedi 24 novembre 2012

RDC: les combats se poursuivent

Dernière mise à jour: 21 mai, 2012 - 18:15 GMT

DRC
Des milliers de déplacés continuent à fuir les affrontements entre troupes loyalistes et mutins de l'ancien mouvement rebelle CNDP.
En RDC, les combats qui opposent l'armée gouvernementale aux mutins liés à l'ancien mouvement CNDP se sont poursuivis pendant tout le week-end sans qu'une tendance décisive ne se dessine en faveur d'un camp ou de l'autre.
Pendant ce temps, l'insécurité grandit pour les humanitaires de la région.
L'agence des Nations unies pour les réfugiés, le HCR, annonce que l'un de ses employés a été abattu par des tireurs inconnus ce weekend.
Des militants associatifs locaux ont également reçu des menaces.
Le HCR a annoncé dans un communiqué lundi que son employé en charge de la sécurité dans la localité de Rutshuru au Nord Kivu est mort samedi.
Des inconnus ont ouvert le feu sur lui alors qu'il passait le week-end à son domicile dans la capitale provinciale Goma.
Selon le HCR, les motifs de l'attaque n'ont pas été établis.
Rutshuru est l'un des principaux centres d'hébergement pour les milliers de déplacés qui continuent à fuir les affrontements entre troupes loyalistes et mutins de l'ancien mouvement rebelle CNDP, dont le général en fuite Bosco Ntaganda.
Thomas d'Aquin Muiti, le président provincial de la société civile du Nord Kivu, dénonce l'insécurité grandissante dans la région et appelle l'armée à la vigilance.
Le responsable d'une ONG locale d'aide à l'enfance rapporte à la BBC qu'il reçoit des menaces depuis qu'il s'est opposé au recrutement d'enfants soldats par des hommes qu'il a reconnus comme des proches de Bosco Ntaganda au début du mois.
Il a depuis fui son domicile, et il a appris lundi matin que sa mère, sa femme et son fils y avaient été enlevés par des hommes demandant à le voir.
Quant à Justine Masika, l'une des principales militantes en faveur des femmes violées au Nord Kivu, qui avait appelé à l'arrestation du général Ntaganda, elle a déclaré au magazine « La Vie » avoir déménagé après avoir elle aussi reçu des menaces.
Une collègue qui a répondu à son téléphone lundi a déclaré qu'elle était en dehors du pays.

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