Un soldat du M23 à Goma, mercredi 28 novembre 2012.
REUTERS/Goran Tomasevic
Par Ursula Soares
Au moment où les rebelles du M23 ont amorcé, ce mercredi 28 novembre, un retrait de la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution dénonçant « l’appui extérieur » à la rébellion et envisageant, par ailleurs, de nouvelles sanctions. Selon l'accord conclu en Ouganda, les hommes du M23 doivent se replier à environ 20 kilomètres au nord de la ville et la rébellion s’est engagée à le faire d’ici vendredi.
La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, déposée par la France et adoptée à l’unanimité, « exige de nouveau que cesse immédiatement tout appui extérieur au M23 » et « envisage de nouvelles sanctions ciblées contre les dirigeants du M23 et les personnes qui lui fournissent un appui extérieur », précise le texte.
Bien que le Rwanda et l’Ouganda ne soient pas nommément cités, ils sont accusés par des experts de l’ONU de soutenir et armer les rebelles du M23, ce qu’ils démentent.
Cette résolution intervient au moment où le M23 s’est dit prêt à quitter Goma, d’ici vendredi, à condition que les forces congolaises, les FARDC, ne reviennent pas en ville ; que Goma soit sous administration politique et administrative du M23 et que le mouvement puisse maintenir une centaine d’hommes à l’aéroport. « Ces conditions sont préalables à toute négociation proprement dite avec le président Joseph Kabila », a précisé le chef politique du mouvement rebelle, Jean-Marie Runiga.
Le M23 a amorcé ce mercredi son retrait de Goma, à 20 kilomètres au nord de la ville, bien que l’on ne puisse pas encore parler de retrait massif et effectif. Ces premiers mouvements semblaient surtout concerner du matériel.
Joint par RFI, Manodje Mounoubai, porte-parole de la Monusco (Mission des Nations unies en RDC), des hommes du mouvement rebelle sont toujours basés dans la ville de Sake, ville située à trente kilomètres à l’ouest de Goma, sur la route menant au Sud-Kivu et point de passage obligé pour remonter vers Goma.
Bien que le Rwanda et l’Ouganda ne soient pas nommément cités, ils sont accusés par des experts de l’ONU de soutenir et armer les rebelles du M23, ce qu’ils démentent.
Cette résolution intervient au moment où le M23 s’est dit prêt à quitter Goma, d’ici vendredi, à condition que les forces congolaises, les FARDC, ne reviennent pas en ville ; que Goma soit sous administration politique et administrative du M23 et que le mouvement puisse maintenir une centaine d’hommes à l’aéroport. « Ces conditions sont préalables à toute négociation proprement dite avec le président Joseph Kabila », a précisé le chef politique du mouvement rebelle, Jean-Marie Runiga.
Le M23 a amorcé ce mercredi son retrait de Goma, à 20 kilomètres au nord de la ville, bien que l’on ne puisse pas encore parler de retrait massif et effectif. Ces premiers mouvements semblaient surtout concerner du matériel.
Joint par RFI, Manodje Mounoubai, porte-parole de la Monusco (Mission des Nations unies en RDC), des hommes du mouvement rebelle sont toujours basés dans la ville de Sake, ville située à trente kilomètres à l’ouest de Goma, sur la route menant au Sud-Kivu et point de passage obligé pour remonter vers Goma.
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