dimanche 4 novembre 2012

Kamerhe et l’UNC marquent de points au congrès du parti socialiste français

 
Le Baromètre du 29 octobre 2012

Jamais dans l’histoire mouvementée de notre pays, aucune formation politique mise sur pied en si peu de temps, n’aura réussi à s’imposer en un temps record sur la scène nationale et internationale. Alors qu’on s’attendait à le voir sombrer dans l’anonymat, à l’instar de bien d’autres leaders politiques écartés à la suite de sordides manoeuvres, l’ancien speaker continue au contraire à faire preuve de dynamisme. Et à administrer surtout à ses anciens coéquipiers du camp présidentiel, la preuve qu’il demeure bel et bien un cadre avec lequel le pays doit compter à tout prix. Difficile par conséquent de l’éliminer de la scène politique comme s’il s’agissait d’un nouveau venu ou pire, d’un pestiféré.

L’historiographie politique de la République démocratique du Congo retiendra la vie de Vital Kamerhe comme celle d’un leader politique dont l’étoile brille sur le firmament avec un éclat tel qu’elle est perçue même au loin. Ses anciens coéquipiers du camp présidentiel qui croyaient l’éliminer de joutes politiques auront donc commis une grosse erreur qu’ils ne cesseront de regretter aussitôt. Ils auront toujours à se mordre les doigts dans la mesure où ils ne s’attendaient pas du tout à ce qu’il rebondisse si vite, et qu’il s’impose sur la scène nationale et internationale au point de surprendre tout le monde.


A la tête de l’Union pour la nation congolaise, une formation politique mise sur pied pour servir de rampe de lancement, il a réussi à s’attirer la sympathie et à faire l’unanimité autour de son nom et de son programme de gouvernement. Ce qui fait qu’au terme des élections présidentielles et législatives de novembre 2011, personne n’a cru aux résultats tripatouillés publiés par Ngoy Mulunda, président de la Commission électorale nationale indépendante. Dans la mesure où l’on sait que ces résultats n’ont fait que traduire la volonté de ses adversaires de le minimiser sur la scène politique. Sans y parvenir bien sûr.

A ce jour, l’UNC est implantée sur l’ensemble du territoire national, ce qui, n’en déplaise à ses détracteurs, constitue un véritable record. Bien plus, ses plans de résolution de la crise qui déchire la partie Est du pays, avec les conséquences dramatiques que l’on connait, ne cessent de susciter à la fois l’admiration et l’approbation des personnalités étrangères. A telle enseigne qu’il passe pour le réel pacificateur du pays.


Le chouchou de la communauté internationale


L’étoile de Vital Kamerhe continue donc à briller d’un grand éclat sur la scène mondiale au regard de rencontres qui s’inscrivent chaque jour davantage dans son agenda. A peine son parti avait-il été mis sur pied qu’il était invité à participer à une série de conférences tenues dans la ville canadienne de Montréal sur les relations transatlantiques. La communication faite par lui à cette occasion avait fait l’objet d’un ouvrage dont la quintessence a fortement été appréciée par ses partenaires.

Depuis, le président de l’UNC a fait le tour des grandes capitales du monde dans le but d’expliquer aux leaders de ces pays la situation politique qui prévaut en RDC, les propositions de son parti politique, etc. A son avis, les défis qui se bousculent à l’horizon de notre pays sont tels qu’ils nécessitent des réflexions profondes et sincères de la part de la classe politique pour mieux les relever. Ainsi, de l’Amérique à l’Europe et à la Chine, Kamerhe a su conquérir l’estime et l’admiration de dirigeants de ce monde grâce non

seulement à la pertinence de ses analyses, mais aussi et surtout à sa détermination à s’inscrire dans la nouvelle dynamique qui sous-entend présentement les relations internationales. Et pour démontrer leur admiration à son endroit, les partenaires de la République démocratique du Congo ne s’empêchent plus de le convier à de grands événements politiques qui se déroulent dans leurs Etats.

C’est ainsi que dernièrement, il a été convié au congrès du parti démocrate des Etats-Unis qui se tenait en Caroline du sud, lequel a plébiscité le président sortant Barack Obama comme son candidat à l’élection présidentielle qui se tient dans ce pays le 6 novembre 2012. Revenu à Kinshasa, Kamerhe a conduit la délégation de l’opposition politique congolaise au rendez-vous fixé avec François Hollande qui séjournait à Kinshasa en marge des travaux du 14

e sommet de la Francophonie. Encore une fois, c’est lui qui a eu l’insigne honneur de prendre la parole pour expliquer au Chef de l’Etat français, les tenants et les aboutissants du chaos qui agite la RDC ainsi que les voies de sortie proposées par cette tendance politique. Kamerhe a par la même occasion été reçu par d’autres Chefs d’Etat et de gouvernement, notamment Denis Sassou Nguesso du Congo, le Premier ministre Stephan Harper du Canada, et un rendez-vous a même été pris avec le président sénégalais dont le destin politique présente des similitudes à celui de Kamerhe.

L’on ne peut non plus passer sous silence les multiples sollicitations dont il a fait l’objet de la part de la presse internationale venue couvrir les travaux du sommet francophone de Kinshasa. Et puisqu’il n’y a pas un sans deux, le voilà récemment invité au congrès du parti socialiste français qui a clôturé ses travaux dans la journée de dimanche 28 octobre dans la ville de Toulouse. A l’instar d’autres partis politiques aux tendances socialistes dont les leaders se trouvaient sur place dont la délégation de l’Udps, le Président de l’UNC a pu avoir l’occasion de soutenir François Hollande dans la mise en mouvement du programme qu’il s’est fixé pour son mandat non seulement pour le mieux-être du peuple français, mais surtout pour donner une nouvelle orientation aux rapports que son pays doit désormais entretenir avec l’Afrique. VK en a profité pour s’entretenir avec plusieurs leaders du monde politique et économique de l’Hexagone dans l’unique but de mieux leur faire comprendre les données de la crise congolaise. Pour lui, ce déplacement revêtait dès lors un caractère diplomatique incontestable.

Dans les prochains mois, l’on apprend que Vital Kamerhe compte solliciter, avec l’appui du parti socialiste français, l’adhésion de l’UNC à l’Internationale socialiste, ce qui en fera le deuxième membre congolais après l’Udps d’Etienne Tshisekedi. Et constituer un cinglant démenti au parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) qui se réclamait de la social-démocratie, et qui n’a jamais obtenu l’agrément de l’Internationale socialiste pour son adhésion. Comme quoi, l’avenir de ce pays ne pourra être envisagé sans le concours de Vital Kamerhe qui est parvenu à s’imposer en un temps relativement court sur la scène politique.

De même, les manoeuvres orchestrées par le camp présidentiel dans le but d’empêcher la tenue de l’assemblée générale de l’opposition appelée à élire son porte-parole finiront par être anéanties par l’aura de ce leader reconnu par les partenaires internationaux comme un leader politique incontournable en République Démocratique du Congo.


Jeff Saïle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire