vendredi 2 novembre 2012

Fermeture des médias en RDC: un syndicat de la presse appelle le CSAC à réagir

publié il y a 3 heures, 36 minutes, | Denière mise à jour le 2 novembre, 2012 à 8:21 |

Point de presse du Csac, relatif a la campagne électorale à travers les medias le 28/09/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Point de presse du Csac, relatif a la campagne électorale à travers les medias le 28/09/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le Syndicat national des professionnels de la presse (SNPP) a appelé le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) à sortir de sa léthargie face à la «fermeture intempestive» de certains médias audiovisuels en RDC.
 
 Ces médias sont fermés par des personnalités non qualifiées et le CSAC ne réagit toujours pas, selon un communiqué du SNPP parvenu à Radio Okapi, ce vendredi 2 novembre. Le CSAC a salué la démarche de ce syndicat.

Selon le secrétaire général du SNPP, Stanis Nkundiye, a déploré fermeture de quelques médias audiovisuels par des personnalités qui n’ont pas qualité. Il a cité notamment:
Stanis Nkundiye a invité le CSAC à réagir de toute urgence:
«Lorsque vous avez des prérogatives constitutionnelles et que d’autres personnes les exercent à votre place, je crois qu’il est normal que le CASC puisse réagir pour dire que ces médias dépendent directement de lui. C’est lui qui décide du sort des médias [qui auraient dérapé] et pas d’autres personnes
Le SNPP demande au CASC de «revoir toutes ces décisions qui ont été prises par des personnes non habilitées, parce qu’il y a péril en la demeure».
Le CSAC interpelle le Gouvernement
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication a, de son côté, apprécié la démarche du SNPP, déplorant tout de même que ce syndicat ne lui ait pas transmis son communiqué.
«Nous apprécions cette positions du syndicat, que nous partageons également. Nous déplorons aussi que ce genre des décisions soient prises par des instances qui n’ont pas mission de le faire», a indiqué La rapporteuse du CSAC, Chantal Kanyimbo.
Selon elle, il se pose un problème de vulgarisation de la loi organique instituant le CSAC. «Nous avons déjà saisi le Gouvernement et les gouverneurs de province par rapport à cela. Et nous sommes en train de travailler pour que chacun reste dans les missions que le législateur lui a confiées», a-t-elle ajouté.
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