Après une première attaque menée le 15 novembre 2012 par le M23 contre la localité de Kibumba au nord de Goma, le Gouvernement de la ROC informe l'opinion publique et internationale que les Rwanda Defense Forces (RDF), forces armées gouvernementales du Rwanda ont à nouveau assailli cette localité située à une trentaine de kilomètres du Chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Jeudi 15 à 05h du matin, un millier d'éléments armés du M23 ont fait incursion dans la localité de Kibumba, en lançant une attaque contre les militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Ceux-ci ont opposé aux assaillants une résistance farouche qui a causé plus de 150 morts dans le camp ennemi.
Les sources concordantes se trouvant à Rutshuru ont confirmé que toutes les forces à la disposition du M23 se situant à Kiwanja, Rutshuru, Rubare, Rumangabo avaient été déployées pour appuyer l'attaque sur Kibumba. Le débat consistant à savoir qui a tiré le premier est élucidé puisqu'il est établi que c'est le M23 qui a lancé l'attaque sur les FARDC sur la base des indices d'une préparation préalable attestés notamment par le pillage à Rugari le 14 novembre, la veille de l'attaque, d'un centre de santé par des hommes de la bande à Ntaganda et Makenga. Ce pillage était destiné vraisemblablement à approvisionner en médicaments les éléments impliqués dans l'attaque programmée pour le lendemain.
Défaits à Gikeri par où ils avaient lancé leur attaque, les assaillants ont tenté de contourner la localité de Kibumba. La manoeuvre a été stoppée par les FARDC qui ont ainsi fait preuve, une fois encore, de bravoure, démontrant de ce fait l'issue qu'aurait depuis longtemps connu cette guerre si elle n'avait pas impliqué massivement une armée étrangère, en l'occurrence celle du Rwanda.
Ops de récupération des corps.
Ce samedi 17 novembre 2012 au petit matin, après une longue préparation d'artillerie en provenance du territoire rwandais, quelques 4.000 hommes en colonnes motorisées et à pied ont à nouveau convergé vers Kibumba en contournant par le territoire rwandais mitoyen les FARDC déployés sur la route Rugari-Rutshuru.
Après d'intenses combats, les FARDC se sont repliées en bon ordre dans les environs de Kibumba.
Plusieurs preuves attestent de la participation directe des Rwanda Defense Forces aux hostilités, particulièrement ce 17 novembre 2012. Des uniformes appartenant aux Rwanda Defense Forces (RDF) ont été trouvées sur certains assaillants.
En outre, un sergent des RDF du nom de Rugamba Claude se trouve parmi les éléments capturés. Il a lui-même confirmé son appartenance à l'armée rwandaise, entre autres révélations.
Sur la dépouille mortelle du lieutenant-colonel Maombi, un officier connu des RDF tombé le 15 novembre, a été retrouvé un appareil de communication avec un SMS rédigé comme suit : "Ce plan a échoué. Repliez-vous avec vos hommes. On va monter un autre plan."
Les appareils de communication (talky-walky) pris sur les assaillants étaient configurés pour communiquer avec des centrales des RDF.
Bien plus, les derniers renseignements indiquent qu'après leur débâcle à Kibumba, les rescapés du fameux M23 s'étaient repliés à GASIZI, une localité frontalière par où ils ont reçu aide et assistance des RDF.
Toutes ces preuves seront mises à la disposition de la Commission Mil itaire Mixte qui siège actuellement à Goma dans le cadre du mécanisme de vérification mis en place par la CIRGL.
Tout se passe comme si la fermeture de la frontière avec l'Ouganda à Bunagana qu'ils contrôlaient et l'imminence de la mise en oeuvre de la Force Internationale Neutre avaient créé cette fièvre dans la pseudorébellion et chez ses commanditaires rwandais. L'agitation ainsi créée vise à terroriser les décideurs de la CIRGL ainsi que les Etats.