mardi 6 novembre 2012

RDC : la force neutre sera opérationnelle « dans les prochaines semaines », selon Raymond Tshibanda

publié il y a 5 heures, 41 minutes, | Denière mise à jour le 6 novembre, 2012 à 6:57 

De gauche, la sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Wendy Sherman et le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda le 06/11/2012 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
De gauche, la sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Wendy Sherman et le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda le 06/11/2012 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a déclaré ce mardi 6 novembre à Kinshasa avoir la conviction que la force internationale neutre qui doit être déployée à la frontière entre la RDC et le Rwanda sera opérationnelle « dans les prochaines semaines ». Il a rappelé que les ministres de la Défense des Grands lacs ont adopté le plan d’opérationnalisation de cette force il y a une dizaine de jours à Goma.

Raymond Tshibanda a affirmé que la Conférence internationale de la région des Grands lacs (CIRGL), à travers son président en exercice l’Ougandais Yoweri Museveni, mène des consultations pour conduire à l’opérationnalisation de cette force neutre. L’organisation sous-régionale cherche notamment à obtenir le mandat de l’Union africaine et des Nations unies. Elle chercherait aussi à mobiliser les ressources financières et humaines nécessaires.
Le ministre congolais qui venait de s’entretenir avec la sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, Wendy Sherman, a estimé que depuis le retour des combats armés dans l’Est de la RDC, au mois de mars de cette année, et la création du Mouvement du 23 mars (M23), « les Etats-Unis ont été du côté du respect de la règle internationale, en condamnant cette rébellion et en travaillant pour que les Etats de la région puissent trouver une solution rapide à la crise ».
La sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Wendy Sherman le 06/11/2012 à Kinshasa, après la rencontre avec le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
La sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Wendy Sherman le 06/11/2012 à Kinshasa, après la rencontre avec le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 
De gauche à droite, la sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Wendy Sherman et le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda le 06/11/2012 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
A gauche, la sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Wendy Sherman et le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda le 06/11/2012 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
A gauche, la sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Wendy Sherman 
La sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Wendy Sherman le 06/11/2012 à Kinshasa, après la rencontre avec le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
La sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Wendy Sherman le 06/11/2012
En juillet dernier, le département d’Etat américain a annoncé la suspension de l’aide militaire au Rwanda, accusé de soutenir la rébellion du M23 active dans l’Est de la RDC depuis le mois de mai dernier.
Consécutivement à la recrudescence de l’insécurité dans cette partie du pays, les Etats des Grands lacs ont décidé de déployer une force internationale neutre à la frontière entre la RDC et le Rwanda pour combattre les groupes armés qui y sont actifs notamment les FDLR et le M23.
Cette force devrait être constituée de quatre mille hommes. Mais son financement et la provenance des troupes ne sont toujours pas définis. La Tanzanie est le seul pays qui a assuré sa contribution en hommes.
A la fin de leur sommet tenu au début du mois de septembre à Kampala, les chefs d’Etat de la CIRGL avaient souhaité un déploiement de cette force « dans un délai de trois mois ».
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