jeudi 10 janvier 2013

Rwanda : de nouvelles révélations de «Libération» sur le rôle de la France au début du génocide

    "Malgré la brouille et la deformation de la vérité par le regime Kagamé et Sarkozy, sur l'assassinat de deux présidents, rwandais et Burundais en 1994. La vérité est bien et bien connue et éclatera au grand jour, que les deux présidents étaient abattu par le FPR dirigé par Kagamé. Les missiles utilisées sont confirmées d'origine belge ou anglaise selon le MRND, or un contingent belge était sur place. Raisons qui condamnants àl'assassinant les 10 para belges à kigali."  
Un soldat du Front patriotique rwandais inspecte le site sur lequel s'est crashé l'avion du président rwandais, Juvénal Habyarimana, quelques jours plus tôt, le 26 mai 1994.
Un soldat du Front patriotique rwandais inspecte le site sur lequel s'est crashé l'avion du président rwandais, Juvénal Habyarimana, quelques jours plus tôt, le 26 mai 1994.
Getty/Scott Peterson

Par RFI
De nouvelles révélations du quotidien français Libération daté de ce jeudi 10 janvier jettent le trouble sur le rôle de l'armée française dans les premières heures du génocide de 1994. Elles concernent la mort de deux gendarmes français, conseillers techniques auprès des autorités rwandaises et de l'épouse de l'un d'entre eux. Tous trois furent tués à Kigali dans les premiers jours des massacres dans des circonstances non élucidées. Le journal affirme dans son édition de ce jeudi matin que le certificat de décès établi par l'armée française pour l'un des gendarmes est un faux.


En avril 1994 alors que Kigali est livrée à la furie des tueurs, les corps de trois ressortissants français tués par balle sont retrouvés dans le jardin de leur villa. Deux gendarmes, René Maier et Alain Didot, et l'épouse de ce dernier. Leurs cadavres sont rapatriés en France via Bangui, où un médecin militaire français établit les certificats de décès.
Mais, selon Libération, le médecin dont la signature figure au bas de celui de René Maier conteste son authenticité : il n'utilisait pas le tampon présenté, et surtout, les conclusions du certificat, « un décès accidentel », lui paraissent douteuses.

Qui à Paris aurait eu intérêt à produire un faux document? Mystère, mais pour Libération, des responsables français ont forcément du donner leur accord. Dans quel but ?

Pour le quotidien, la réponse est peut-être à chercher dans les activités des deux gendarmes à Kigali. Ils étaient chargés, écrit le journal, des transmissions radio, celles de l'ambassade de France, celle de la mission de coopération française et celle de l'armée rwandaise. Ont-ils surpris des informations sur les auteurs de l'attentat contre l'avion du président Habyarimana, au soir du 6 avril 1994, qui donna le coup d'envoi du génocide ?

La question de l'identité des tireurs du missile a toujours provoqué un débat passionné. Mis en cause, il y a un an par une expertise balistique, les ultras du régime Habyarimana, un régime fermement soutenu par les autorités françaises.
tags: France - médias - Rwanda

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