Le président Joseph Kabila est accusé de
«haute trahison» par son opposition
Mark Renders/Getty
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En République démocratique du Congo, la fronde des partis d’opposition continue après les révélations sur la présence militaire rwandaise à l’Est. Les uns après les autres, ils montent tous au créneau pour accuser le président Kabila d’entretenir des relations suspectes avec le Rwanda. Les deux derniers partis en date à s’exprimer sur la question sont l’UDPS et le MLC.
Les différents groupes de l’opposition demandent tous la même chose, mais en
ordre dispersé : la mise en accusation du président Kabila pour « haute trahison
», avec plus ou moins de nuances, ou pas de nuances du tout comme c’est le cas
pour l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) d’Etienne Tshisekedi
qui ne fait pas dans la demi-mesure pour accuser le régime. Bruno Mavungu,
secrétaire général de l’UDPS par intérim, explique la position de son
parti : « L’UDPS accuse sans détour monsieur Kabila de collabo numéro un, et
de haute trahison, d’où l’impérieuse nécessité de procéder à son arrestation
illico presto ».
Si la revendication est la même, l’UDPS ne veut pas pour autant se joindre aux partis d’opposition parce qu’elle se considère elle-même comme la majorité présidentielle populaire, alors que les autres, selon elle, reconnaissent le pouvoir le Kabila. Donc pas question pour l’UDPS de procédure parlementaire.
En revanche le MLC (Mouvement de libération du Congo), qui tient en ce moment ses premières journées parlementaires, veut donner une forme légale à ce combat. Les explications de Jean-Lucien Mbusa qui dirige le groupe MLC : « Nous sommes en phase avec toute l’opposition. Simplement nous considérons que, dès la rentrée parlementaire, il faut mettre en place une commission mixte paritaire intégrant la communauté internationale, pour mener des enquêtes et arriver à des conclusions probantes qui nous permettent d’articuler les propositions qui sont faites par les collègues de l’opposition. »
L’appel du régime à l’union nationale contre l’agresseur rwandais ne rencontre pas d’écho. Mais l’union de l’opposition ne se fait pas non plus contre le régime.
Si la revendication est la même, l’UDPS ne veut pas pour autant se joindre aux partis d’opposition parce qu’elle se considère elle-même comme la majorité présidentielle populaire, alors que les autres, selon elle, reconnaissent le pouvoir le Kabila. Donc pas question pour l’UDPS de procédure parlementaire.
En revanche le MLC (Mouvement de libération du Congo), qui tient en ce moment ses premières journées parlementaires, veut donner une forme légale à ce combat. Les explications de Jean-Lucien Mbusa qui dirige le groupe MLC : « Nous sommes en phase avec toute l’opposition. Simplement nous considérons que, dès la rentrée parlementaire, il faut mettre en place une commission mixte paritaire intégrant la communauté internationale, pour mener des enquêtes et arriver à des conclusions probantes qui nous permettent d’articuler les propositions qui sont faites par les collègues de l’opposition. »
L’appel du régime à l’union nationale contre l’agresseur rwandais ne rencontre pas d’écho. Mais l’union de l’opposition ne se fait pas non plus contre le régime.
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