samedi 22 septembre 2012

Manifestants réveillez-vous opposez la résistance aux brimades

Ce Congolais est-il encore en vie (Photo Réveil FM)




Dédicace à

FRANÇOIS HOLLANDE et ABDOU DIOUF

"TOUS DE LA FRANCOPHONIE"


Objet : Monsieur Joseph Kabila, moi "Djamba Yohé"
Je suis indigné et horrifié par votre sauvagerie
Copies : Au Président Nicolas Sarkozy ;
Au Saint Père le Pape Benoît XVI ;
À Sa Majesté la Reine Élisabeth II du Royaume-Uni ;
Au Roi Albert II de Belgique ;
Au Président Shimon Perez d'Israël ;
Au Premier Ministre du Canada, Stephen Harper


PRÉAMBULE


Ouf, nous avons de la chance. Que dis-tu ? "Djamba Yohé"

ce n'est pas "Charlie Hebdo", c'est L'Encrier du Rédacteur

Mais à Kinshasa nous verrons des horreurs ! Diomi enchaîné !

Quand j'ai rencontré "Izthak Rabbin" dans les années '80 en compagnie de mon oncle adoptif "Exodus Lemba", ce grand homme d'État israélien avec qui j'ai partagé la table, m'a dit au cours d'une conversation qu'en Israël, les soldats ne sont pas obligés d'obéir à tous les ordres de la Hiérarchie, ils peuvent désobéir si les ordres sont contraires à leur conscience et au sens commun. Cette conception n'est pas un théorie isolée, il en va de même pour tous les autres pays comme la RDC qui utilise les Forces armées et la Police pour tuer, torturer et exterminer sa propre population. Il est temps maintenant que les policiers et les soldats cessent d'obéir aveuglément aux ordres qui endeuillent la collectivité nationale congolaise, car leur rôle primordial est celui de protéger les personnes. les biens et garantir la sécurité. À contrario, si aucun changement ne survient pour modifier cet état de chose, c'est aux manifestants et à la population de se défendre contre la Police en leur opposant une force civile proportionnelle ou supérieure à leur brutalité dépendamment de la situation dans laquelle ils sont en péril. Le Congo a été agressé par le Rwanda et l'Ouganda et a perdu plus de 6.000.000 de sa population, la foire funèbre des exécutions capitales ne doit pas continuer.


Présentement, il est du devoir du Congo tout entier d'exiger la démission du Chef de la Police Nationale qui est d'origine rwandaise et ancien du Front Patriotique Rwandais, car il n'est pas neutre lorsqu'il donne les ordres pour réprimer les masses populaires qui exigent d'accéder à la lecture du serveur informatique des prochaines élections. Aux États-Unis et au Canada pendant les deux Grandes Guerres du Golfe, par jurisprudence Washington et Ottawa ont isolé les populations irakiennes avec lesquelles leur pays était en guerre. Il en va de même pour la RDC, les Congolais ne peuvent pas avoir confiance dans un chef rwandais qui obéit aux ordres d'un président qui a été placé par Paul Kagamé au pouvoir à travers les ententes illicites de Louis-Michel de Belgique. En substance, deux constantes majeures se ressentent dans ma communication. Il s'agit d'une part, que les militaires et les policiers désobéissent aux ordres qui martyrisent la population congolaise et d'autre part, les civiles doivent se défendre contre une Police répressive en opposant une force égale ou supérieure à sa brutalité qui fait toujours des morts tout le temps qu'elle intervient pour disperser les manifestations. Source : Djamba Yohé, sermon à Joseph Kabila, le 16 octobre 2011.


MONSIEUR LE PRÉSIDENT,


Que le monde entier regarde et que les pays qui donnent du matériel de répression cesse

Manifestants, vous devez opposer une résistance contre la Police qui vous détruit et tue

Des Congolais que l'on maltraite et tue comme des bêtes de somme, des masses humaines que l'on disperse dans les manifestations comme des animaux par les voleurs du bétail du Far West, des hommes qui n'ont plus d'opinion auxquels on applique une technique d'intimidation vexatoire et d'action téméraire par la frappe des matraques policières comme on le faisait avec les prisonniers au temps de Gengis Khan et enfin, toute une société d'hommes et des femmes soumise au diktat d'un pétillon qui se donne l'envergure d'un Spartacus parce que son titre de chef de l'État lui donne les clés des arsenaux militaires de la République. On n'en finira pas de s'étonner. Et de là à voir les cadavres des Congolais ici et là comme dans un abattoir désaffecté par des bouchers sans scrupules qui tuent pour s'amuser à aiguiser leur doigté de charcutier par l'usage de couteau et des canifs dépendamment de la section de la chair que l'on veut découper, c'est cela le portrait sans retouche du Congolais infrahumanisé d'aujourd'hui descendu à l'époque des hominiens des cavernes par un scandaleux abus de pouvoir et de comportement du gouvernement Congolais et compagnie.


Horreur et damnation. Euh ! Monsieur Joseph Kabila ! ... Où pensez-vous vous situer en vous offrant ces horreurs sur mon peuple. Voilà là la vraie nature de votre sauvagerie inhumaine, un chef de l'État qui se permet de détruire les citoyens qu'il soumet à l'exercice des élections de la manière dont ces photos exposent les portraits de ses victimes par la violence faite sur la Congolaise et sur le Congolais est un primitif. Monsieur Joseph Kabila, votre mascarade, nominée démocratique, ne va plus durer, car les chefs des Églises qui vous soutiennent, lorsqu'elles verront ces images dans leur vilainie et laideur vont faire un acte de contrition pour ensuite vous lâcher. Sur quelle longueur d'onde cogitent vos impulsion cérébrales pour ordonner ces crimes de torture et de mort en temps réel sur une population qui vous a accueilli avec le cœur du "Bon Samaritain" à l'idée que vous fûtes le fils du chef de l'État défunt, Mzee Laurent Désiré Kabila, l'homme qui vous patronné avec l'amour d'un père pour vous introduire dans la grande famille congolaise par la porte d'une admission universelle qui honore quiconque reçu dans ces conditions-là ?


Au fil des jours qui passent, depuis 2001, après être devenu Président de la République par un artifice on ne point à la Pyrrhus, vous développez sans cesse une rage au cœur pour démolir les Congolaises et Congolais qui vous ont ouvert leurs mains quand votre garde-robe et votre porte-monnaie n'étaient que le décor de la singularité de votre personne telle qu'elle a paru en tant que "Kadogo". Hélas, les effusions d'amour et de l'ineffable bienveillance de toutes les filles et les fils de la RDC ne vous parviennent pas comme une chaleur conviviale d'un peuple qui vous traduit sa magnifique expression d'adoption. De tout le temps que votre mandature a duré, tant dans la première phase de son balbutiement d'une nomination arbitraire que dans celle de sa seconde phase vue comme le départ d'une association socio-politique chronométré par un quinquennat légiféré, vous vous êtes manifesté à tous les rendez-vous d'État avec la Nation avec une barbarie inouïe.


Écoutez-moi bien, le compte rendu que je fais de vous n'est pas une invention générée par une imagination féconde de ma personne, mais la réalité de votre brutalité intrinsèque et extrinsèque qui n'a rien à envier aux "Royaume des invasions barbares" de l'Antiquité païenne, ce corps carpédien de la tyrannie loin de la conception politologique des Égyptiens, nos ancêtres ; des Hébreux nos ancêtres dans la foi ; des Grecs, ces élèves de notre école culturelle à Thèbes, à Memphis et à El Amarna ; les Perses et les Romains qui ont repris la splendeur de notre histoire en changeant la paternité de la civilisation, en récupérant à leur compte notre propriété intellectuelle génératrice de la fin du néolithique, créatrice de la roue par la cinématique dont l'hydraule est le pont de départ quarante siècles plus tard le long de la Tamise de l'invention de la machine à vapeur, engin inspiré par la mécanique de l'instrument de musique fonctionnant à l'eau et devenu l'orgue d'aujourd'hui.


MONSIEUR LE PRÉSIDENT,


Mr Kabila décharge le "Général Charles Bisengimana" du FPR au poste de chef de Police

Vous vous trompez lamentablement en menant une persécutoire, diffamatoire et offensatoire à mon peuple. Les Congolais ne sont pas des animaux que vous devez soumettre comme des masses d'humanoïdes modulé à votre volonté. La RDC est un pays de droit, la première "République Démocratique noire" dans le monde et le premier pays au monde à s'être couvert de cette dénomination sur le Continent noir, sinon dans le monde. Au Congo, il y a toujours eu la démocratie et les élections. Les Pères de l'indépendance ont donné vie à cette doctrine de la démocratie dans la mentalité publique et de la conscience populaire pour l'avenir en soit ainsi gratifié par les Congolais de la postérité. Patrice Emery Lumumba, Joseph Kasa-Vubu, Kasongo Joseph, Antoine Gizenga, Anicet Kashamura, Gaston Diomi, Moïse Tschombé, Eketebi Mondjolomba, Bomboko Lokumba, Nzeza Landu, Jason Sendwe, Kasongo Mukundji, Weregemere, Joseph Ngalula et autres sont des politiciens que les urnes ont consacré à la vie parlementaire de la RDC.


Des élections démocratique, en RDC, les Congolais les ont organisées plusieurs fois et cela sans concours de la Communauté internationale et leur réussite ont eu un écho retentissant à l'étranger. Les grands partis qui ont nommés dans les archives de notre histoires à travers les élections démocratiques ont pour noms :

  1. MNC ;
  2. ABAKO ;
  3. CONAKAT ;
  4. PSA ;
  5. CEREA ;
  6. PUNA ;
  7. PNP ;
  8. CONACO, etc ...

Au cours de la vie politique de ces rassemblements partisans, on n'a jamais enregistré des crimes commandités par l'État pour faire peur au peuple en vue de conditionner ses choix vers la puissance dirigeante. J'ignore Mobutu dans sur la liste de présence parce que ce dernier est arrivé au pouvoir par "Coup d'État", mais qu'à cela ne tienne, la mémoire populaire se souvient de la "Démocratie congolaise" comme d'un acquis que l'on ne peut pas lui enlever. C'est cette réminiscence qui a éconduit Mobutu avec la tenue de la "Conférence Nationale Souveraine" au début des années '90. Comme quoi, les Congolais sont des démocrates et ne s'offre pas ce luxe de l'intelligence politique par des meurtres, des assassinats et des crimes contre l'humanité.


Aujourd'hui, moi "Djamba Yohé", écœuré par vos répressions et vos meurtres, je viens vous sommer en vous mettant en demeure par un ordre citoyen qui vous intime d'arrêter ces cruautés politiques et mentales sur mon peuple. Dans les prochains jours, les Congolais vont se défendre physiquement contre votre "Police" qui les tuent et les feront fuir. Il n'existe pas beaucoup de peuple dans le monde au tempérant pacifique et pacifiste de Congolais. À force de persécuter les Rdéciens de tous les maux désolants et humiliants, vous finirez vous-même par vous rendre compte que c'est votre personne qui sera rendu à la "Justice" et l'espoir que vous vous faites de gagner aux élections se transformeront en un cauchemar de prisonnier. Là où se trouve le Pasteur Koutinho et le Colonel Kapend, c'est votre personne qui y prendra possession pour purger une peine à perpétuité, car vous serez jugé pour tous les crimes crapuleux commandités qui vont de la mort de Laurent Désiré Kabila, à celles de Floribert Chebeya, d'Armand Tungulu, de Fidèle Bazana, toutes les autres victimes non-citées avec des charges supplémentaires de vols cadavres et de profanation des corps des décédés.


Qui peut supporter de voir des Congolais persécuté comme vous le faites à chaque manifestation ? Pourtant, il n'y a pas des crimes à demander de voir les serveurs des ordinateurs électoraux. À Brazzaville, en Angola, en Belgique, Au Canada, aux États-Unis et ailleurs, même en Chine communiste, on y accède sans poser des problèmes. Que feriez-vous, si, c'Est vous qui êtes à la place de Monsieur Barack Obama qui fait face aux indignés à Wall Street depuis deux semaines, qui affrontent les Néo-Nazi faisant siège devant la Maison Blanche, qui subit l'adversité écrasante des "Républicains" qui refusent ses plans des réformes économiques et de Santé Publique dans le cadre des soins universels pour tous ?


MONSIEUR LE PRÉSIDENT,


Regardez ces policiers qui agissent comme le FPR sur les Congolais

À ces gens, opposez une résistance pour vous protéger du meurtre

De ce qui ressort de ma déduction, vous tuerez ces gens qui s'offusquent de votre Présidence. Votre solution serait celle de Paul Kagamé qui déportent et massacre ses adversaires comme nous l'avions vu à Paris lorsque ses sbires ont enlevé "Rolain Mena" http://www.youtube.com/watch?v=kTCJaWob19k. (Cliquez dessus) Vous organiseriez des assassinats des journalistes comme Freddy Mulongo et vous mettrez des bombes à l'entrée des Églises pour actionner une ceinture de Kamikaze pour attenter à la vie de "Jean-Pierre Mbelu". Et de Madame Candide Okeke, votre mépris pour les femmes n'est qu'à redouter anticipativement puisque pendant longtemps, vous avez permis à votre sœur, Madame Janet Kabila, d'après ce que nous avions lu dans la presse, frapper votre épouse Madame Olive Lembe. J'ai lu cette nouvelle, le gouvernement congolais ne l'a jamais démenti.


En une journée comme celle d'aujourd'hui qui voit le monde entier manifester avec l'étiquette d'indignation, si vous étiez le Président des États-Unis, vous enverriez des "Marines" pour déloger avec les armes à feu les indignés :

  1. De Wall Street à New York ;
  2. De Montréal et Ottawa au Canada ;
  3. De Madrid en Espagne ;
  4. De Paris en France ;
  5. D'Athènes en Grèce ;
  6. De partout ailleurs ...

Il est grand temps pour qu'en ce moment, vous compreniez le mal que vous causez à mon peuple, une nation qui vous a accueilli comme un fils sans chercher à dévisager ce que vous aviez de mystérieux et d'énigmatique. Pourtant, il y a avait bien des Congolais qui étaient au courant de votre usurpation des titres d'État civil, de votre légitimité légale dans les Forces Armées de la RDC après avoir vagabondé dans l'armée de Tanzanie, mais surtout dans le Front Patriotique Rwandais comme auxiliaire commis à la conduite automobile de James Kabarebe. Et Laurent Nkundabatuare ne s'est pas gêné de le confirmer ce que je vous relate. Car, moi je ne le sais pas que d'aujourd'hui, je vous l'ai rapporté dans plusieurs de mes textes dont ceux de 2007 et 2008 relativement à l'avant offensive catastrophique de Mushake et dans celui du chant de gribouille. Dans cette série-là, j'ai évoque ce que d'aucuns découvrent aujourd'hui.


MONSIEUR LE PRÉSIDENT,


Bientôt si ce citoyen est déjà mort, le régime Kabila aura volé son corps de sa famille

Congolais, réveillez-vous ne vous laissez plus tapez comme des animaux par un berger

Je ne vous regarderai plus avec la tempérance désabusée de quelqu'un qui se résigne au sort que la nature lui impose. Nenni. Vous avez assez commis des crimes sans répit et vous continuez à en commettre en croyant que la "Présidence de la RDC" est une Institution créée pour vous. Le Congo n'est pas un "Royaume" et encore moins une chefferie tribalo-clanique à la solde de vos coutumes barbares. Je suis très fâché par la mort que vous semez dans ce pays qui m'a vu et naître et au dedans duquel je me suis amusé comme un ange qui fait la joie du Bon Dieu. Mon peuple vous a accueilli et vous a donné l'espace et l'habitat sans sourciller ses yeux. Cette bienveillance n'est pas une naïveté pour croire que vous êtes arrivé pour le dominer. Penser de cette façon-là, c'est commettre une erreur de plus inimaginable, car le Congolais est souverain et connaît l'expansion de sa dignité autant que celle de ses limitations par les devoirs et obligations constitutionnelles.


Vous ne pouvez pas vous arroger ce que la "République" ne vous a pas donné. Nos jeunes grands-pères de l'époque, mais surtout nos pères sont de ceux qui ont animé la conscience publique pour le fait de l'indépendance, et ceux-ci n'ont pas bénéficié de la souveraineté nationale comme ils l'auraient dû. Patrice Emery Lumumba, dont vous vous targuez être des héritiers politiques, et ses compagnons n'ont pas bénéficié de la République comme vous en profitez et jouissez. Il en va de même pour toutes les autres personnalités qui ont lutté pour nous voir arriver à cette liberté que nous avons aujourd'hui. Vous n'êtes qu'un opportuniste de mauvais aloi, car tout ce que vous faites est calculé avec la plus grande expectative pour vous donner l'éclat de la félicité publique.


Figurez-vous Mr. Français H., ce journaliste est condamné à mort

en RDC, les hommes de Kabila le cherchent partout dans le monde

Tu vas veiller sur Diouf sinon les Policiers congolais peuvent l'enlever

Sur ce point, je vous renvoi au monument érigé pour "Joseph Kasa-Vubu". Sur le bas-relief du socle de cette figure, vous avez écrit "Joseph Kasa-Vubu par Joseph Kabala". Cette inscription m'inquiète, car elle ne souligne pas la personne qui est commémoré, mais elle fait hommage à celui qui a inauguré la statue. Dans la tradition des bâtisseurs comme celle des vrais constructeurs, il n'arrive jamais que l'on se glorifie par son nom pour un acte que de toutes les façons, le pays, par quelqu'un d'autres en ordre de protocole horaire à la Présidence ou au Ministère du Patrimoine aurait bien accompli en dehors de vous. Il est impossible que le Congo se passe des monuments des figures de son histoire. Il s'en érigera un pour Moïse Kapenda Tschombé. Et même Mobutu Sese Seko, il aura le sien, la seule chose qui ne lui sera pas accordée, c'est l'éclat de grand homme, car sa fiche politique a cumulé des infractions qui ne demeureront pas à la mémoire. De toutes les façons, si tous les monuments en Europe et en Amérique portent le nom de ceux qui les ont commandés, cela fait belle lurette que Jean-baptiste Poquelin dit "Molière" s'effacerait au profit de Louis XV et la chanteuse française "Dalida" au profit de François Mitterrand qui ont inauguré leurs monuments.


N'en déplaise, un jour, quand, nous les "Djamba Yohé", nous ne serons plus de ce monde, les enfants des générations futures ne se priveront pas de s'offrir une galerie des personnages de l'histoire de la RDC. Tout ce que l'on vous demande d'observer pour le moment en dehors de tous ces renseignements que je vous donne, c'est d'être un peu civilisé avec les mœurs politiques publiques. Celui qui vous les relate d'une façon réfléchie, c'est Freddy Mulongo par Réveil FM :


A Réveil-FM International, nous sommes dans l'attente de la signature de Joseph Kabila au bas de la fameuse code de bonne conduite qu'il a toujours bafoué et violé jusque-là. Cela nous rappelle sans détour le slogan de sa campagne des élections Louis Michel de 2006: "Momemi Maki Asuanaka té. Abundakaka té ". Slogan piqué de la chanson Daty Pétrole de Papa Simaro Lutumba. Nous savons tous comment "Momemi Maki" avait embrasé la ville de Kinshasa pour tenter de se défaire de Jean -Pierre Bemba. Adhérer au code de bonne conduite de la CENI ne suffit, il faut contraindre Joseph Kabila à s'y conformer, ce qui n'est trop sûr. C'est lui qui par décret présidentiel a nommé l'équipe de Daniel Ngoy Mulunda. Qui dit mieux ? Source : Réveil FM, Freddy Mulongo.


Passé cette attente, je ne me prive pas de vous obliger à faire une introspections sur vous-même en ce qui concerne les empreintes que vous laissez derrière vos accomplissements questionnables, sinon morbide. Vous n'avez pas cinquante ans, ni quarante cinq ans, c'est à peine que la quarante vous embrasse, mais votre casier judiciaire est noir des délits et des crimes. Tuer est pour vous une pratique que ne réprouve pas votre conscience. La notion de la toute-puissance vous vous l'êtes donnée par auto-suffisance au point que vous n'avez pas de retenue dans la conduite pour limiter dans le temps et l'espace votre expansion d'autorité. À peine élue par patronage de Louis-Michel et de l'Union Européenne, vous avez chargé à l'arme lourde à la résidence de votre challenger, Jean-Pierre Bemba, qui recevait les Ambassadeurs :

  • De la Belgique ;
  • De la Grande Bretagne ;
  • De l'Espagne ;
  • De L'Allemagne ;
  • De la MONUC ;
  • Des journalistes présents, etc.

Des blessures pour brimer et opprimer avec le désir affiché de tuer les manifestants

Pensez-vous que je me trompe en vous faisant ce reproche ? Point du tout, je vous dis la vérité. Il est grand temps maintenant, Monsieur le Président, de vous civiliser intrapersonnellement. Les Congolais n'ont pas besoin d'un président assassin qui les tue, qui les humilie et qui les condamne à mort comme des bêtes de somme. Vous devez savoir, Monsieur le Président, qu'en 1997 lorsque vous êtes arrivé avec les troupes de l'AFDL, vous n'aviez aucune présence au Congo, aucune puissance au Congo et aucune influence au Congo. En d'autres mots, vous n'aviez pour patrimoine que votre uniforme et les bottes de "Kadogo" et votre porte-monnaie était vide parce que vous n'aviez aucune fortune. Si par hasard vous pouviez avoir de la monnaie dans la poche, c'était des devises rwandaises qui ne se comptent pas par centaines de milliers mais plutôt par dizaines de francs.


Puisque tout ce qui fait votre force aujourd'hui est patrimonial à la richesse congolaise et à la générosité du peuple congolais, daignez par humilité et modestie respecter ce peuple qui vous a tiré de la condition du pauvre à la magnificence du riche au détriment de ces Congolais qui ont travaillé pendant des années et des années pour le progrès de leur pays sans jamais être rétribués comme vous par l'effet du hasard et de la dictature du destin. Jean-Ilunga Kalama ou un autre Congolais comme nos parents disparus ont contribué beaucoup et visiblement à la prospérité de la RDC, mais leur honnêteté agissant ne leur a pas permis de se jeter à corps perdu dans l'effervescence des enjeux du pouvoir pour dominer les autres et revendiquer tout parce qu'ils sont enregistrés dans les annales de la République. Maintenant que les élections prochaines arrives, je vous prie de faire de même et de cesser de croire que le poste de la Présidence de la République vous a été prédestiné par l'histoire et le devenir de la RDC.


PS : Toutes les photos sont une gracieuseté de Radio Réveil FM

de Freddy Mulongo de Paris/Corps des journalistes étrangers.


Djamba Yohé,

Gaston-Marie F.

Le Congolais de l'Atlantique Nord,

Ottawa, le 16 octobre 2011,

Canada.

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