dimanche 30 septembre 2012

Uvira: Richard Muyej installe un cadre de concertation pour concilier 2 communautés

publié il y a 3 heures, 46 minutes, | Denière mise à jour le 30 septembre, 2012 à 10:18
Le ministre de l'Intérieur, Richard Muyej Mangez, passant les troupes en revue à Goma (Nord-Kiv).Le ministre de l'Intérieur, Richard Muyej Mangez, passant les troupes en revue à Goma (Nord-Kiv).
Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, a installé, samedi 29 septembre, un cadre de concertation pour mettre fin au conflit coutumier qui opposait, depuis des jours, la communauté de Bafulero à celle de Barundi, de la plaine de la Ruzizi, en territoire d’Uvira (Sud-Kivu).
Cette structure a été mise sous la responsabilité du gouverneur de la province, Marcellin Chisambo, en présence des autorités traditionnelles de deux communautés qui ont signé un acte d’engagement, affirment des sources locales.
 
«Il faut comprendre, à travers cette décision, la volonté du gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’Etat, de semer la paix. Nous allons faire le suivi et inviter tout le monde à arroser pour que nous puissions récolter cette paix dans un délai bref», a déclaré le ministre de l’Intérieur.
 
Richard Muyej Mangez a également invité les deux communautés au respect des engagements, reconnaissant la dénomination de la chefferie de la plaine de la Ruzizi.
Le ministre de l’Intérieur a, par ailleurs, promis des sanctions sévères à l’encontre de tous ceux qui violeront les actes de cadre de concertation.
«Nous n’allons pas accepter des attitudes qui tendent à faire faillir l’autorité de l’Etat», a averti Richard Muyej Mangez.
Fin juillet dernier, cinq personnes avaient trouvé la mort et quatre autres blessées, dans la localité de Mutarule, au cours des affrontements entre les membres des communautés barundi et bafulero de la plaine de la Ruzizi, en territoire d’Uvira (Sud-Kivu), avait affirmé le chef de la chefferie de la plaine, Mwami Nidjembereda.
La population de la communauté Barundi de la plaine auraient été à la base de ces tensions après avoir barricadé la route, manifestant contre la libération de deux personnes soupçonnées d’avoir tué, en avril dernier, le Mwani Ndabagoye de la chefferie de la plaine de la Ruzizi.
Ces présumés assassins avaient été relâchés après la manifestation de leurs frères qui protestaient contre leur détention sans jugement.
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