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10 heures, 55 minutes, | Denière mise à jour le 4 septembre, 2012 à 7:44 |
Le retrait des troupes rwandaises du territoire de Rutshuru fait encore la une des journaux kinois parus ce matin. Pour Le Phare, les Congolais continuent de se poser des questions au sujet du nombre exact des soldats rwandais ayant réellement quitté le territoire national et ceux qui y résident encore.
A ce stade, poursuit le journal, personne n’est en mesure de leur garantir qu’il n’y a plus de soldats rwandais en RDC. Par conséquent, commente le quotidien, les Congolais ne peuvent que s’inquiéter de la poursuite du déploiement, à travers les garnisons militaires, d’ex combattants CNDP, présumés encore fideles aux FARDC.
En tout cas, si les écuries ne sont pas correctement nettoyées, prévient Le Phare, il y a lieu de craindre des coups fourrés du genre de ceux de Nkunda, Ntaganda ou Makenga.
Après trois ans de mutisme sur la présence des officiers rwandais, titre de son côté La Tempête des tropiques, « Kinshasa tente de se justifier ».
Pour le journal, les explications fournies à la presse, hier, par le ministre Lambert Mende n’ont pas convaincu de nombreux Congolais. Ces derniers ne comprennent pas pourquoi Kinshasa a attendu si longtemps pour faire ces graves révélations.
De son coté,
L’Observateur relaye les propos de Lambert
Mende :
« Le gouvernement rwandais s’agite parce qu’il digère mal son échec
diplomatique ».
Selon Lambert Mende, la première chose à dire est que les observateurs rwandais qui sont supposés avoir été retirés en la circonstance avaient pour mission la surveillance de la frontière rwandaise-RDC de concert avec leurs homologues de la RDC.
” Ils n’ont strictement rien avoir avec l’opération Umoja Wetu qui a comme on le sait définitivement pris fin en date du 25 février 2009 et n’a jamais été prorogée “, a fait savoir le ministre, cité par le confrère.
Pour le ministre, la vérité est que longtemps après la défunte Umoja Wetu un accord bilatéral avait organisé un mécanisme de surveillance aux frontières entre la RDC et le Rwanda.
Pour sa part, Le
Potentiel annonce:
« Kampala 2 : une distraction de plus ».
Après le rendez-vous manqué du 9 août 2012, les dirigeants des pays membres de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) se retrouvent les 7 et 8 septembre à Kampala, capitale de l’Ouganda, pour lever une option définitive sur le déploiement d’une force internationale neutre dans la partie Est de la RDC.
Selon le journal, il s’agit pour les chefs d’Etat des pays membres de la CIRGL d’avaliser les conclusions du sous-comité des ministres de la Défense de la CIRGL qui a abouti, le 16 août 2012, au terme de trois jours de discussions à Goma, à une mouture d’opérationnalisation de cette force.
Cependant, fait remarquer le quotidien, la nouvelle rencontre de Kampala se tient dans un contexte tout à fait particulier. Beaucoup de choses ont changé, entre-temps.
Le Potentiel évoque notamment les révélations contenues dans la dernière interview de James Kabarebe, ministre rwandais de la Défense, publiée sur le blog de Colette Braeckman ainsi que le retrait annoncé à grande pompe par Kigali de ses forces spéciales, positionnées depuis les opérations conjointes de 2009 dans la partie Est de la RDC, essentiellement dans le territoire de Rutshuru.
Les télécoms sont à la une de
La Prospérité parue ce matin :
« Très fâché, Kin-Kiey met en demeure Airtel & Vodacom ! ».
A en croire le ministre, cette mise en demeure sera suivie de l’astreinte financière ou du retrait de la licence de concession.
Pour le journal, le but poursuivi par Kin Kiey Mulumba, n’est pas de frapper mais, plutôt d’amener le secteur à être en règle avec le cahier des charges en offrant un service performant et de qualité à la population.
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