samedi 6 octobre 2012

Sud-Kivu: la population d’Uvira dénonce la présence des militaires Burundais

publié il y a 12 heures, 19 minutes, | Denière mise à jour le 6 octobre, 2012 à 5:31 |

La population congolaise condamne tres fort ces types d'accords cachés et opérations truqués avec les agresseurs (rwandais, burundais et ugandais) sur notre territoire qui se font avec l'accord de Kabila dont on connait que prépare la balkanisation de notre pays la RDC
Uvira, marqué en rouge sur la carte, au Sud-Kivu en RDCongo.Uvira, marqué en rouge sur la carte, au Sud-Kivu en RDCongo.
Des habitants à Kimuka à 30 km de Sange dans le territoire d’Uvira au Sud-Kivu se son dits, vendredi 5 octobre, préoccupés par «la présence des militaires burundais qui ont traversé la frontière de la RDC la nuit de mercredi à jeudi». Ces militaires sont rentrés dans leur pays, jeudi, aux environs de 17 heures (heures locales).
La présence des militaires burundais a été révélée surtout par des paysans qui se rendaient aux champs.

«Il s’agit tout simplement d’une série d’opérations conjointes entre les FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) et l’armée burundaise dans le cadre de la sécurisation des parties frontalières des deux Etats», a rassuré pour sa part le colonel Delphin Kahimbi, commandant des opérations au sein de la dixième région militaire que radio Okapi a contacté.
Ce sont des officiers de renseignements du Burundi qui sont venus au Congo par convention bilatérale, a-t-il précisé. Il a rappelé que la même opération avait été faite par les officiers de renseignement congolais au Burundi, sans autres précisions de date.

La présence des militaires burundais au Sud-Kivu est révélée, un mois après le retrait officiel des forces spéciales rwandaises du Nord-Kivu. Ce retrait avait soulevé une vive controverse sur la nature de leur mission et leur nombre exact.
 
«Le Rwanda déclare qu’ils sont 240. Nous, nous savons que, dans les discussions que nous avons eues avec eux pour cette surveillance commune, il ne devrait pas y avoir plus de 100 officiers de chaque côté», avait affirmé le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende. Pour lui, il s’agissait d’officiers rwandais qui participaient, avec un nombre similaire de leurs homologues congolais, à la surveillance conjointe de la frontière commune des deux pays.

De leur côté, plusieurs partis politiques de l’opposition, dont l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, avaient accusé le Président de la République de «haute trahison» et exigé de le déférer devant la justice congolaise. Il lui reprochait d’avoir «caché au peuple» l’information relative à la présence des troupes rwandaises sur le sol congolais.
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