mardi 30 octobre 2012

Muyambo s’attaque à Moïse Katumbi pour survivre politiquement

 (Le Potentiel 30/10/2012)

Dans une série de lettres ouvertes au gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe, Muyambo Kyassa s’improvise objecteur de consciences, donneur de leçons et justicier. Bien plus, il révèle sa véritable nature, celle d’un revanchard et rancunier jusqu’à la moelle épinière. Ayant tout tenté pour se positionner politiquement sans succès, l’homme n’est plus qu’un bateau à la dérive et prenant eau de toutes parts. Aussi s’est-il résolu de s’attaquer à un baobab politique afin, soit de survivre avec lui, soit de couler avec lui. Dans cette épopée épistolière de la honte, écrite dans un français approximatif et pleine de coquilles indignes d’un avocat, le hargneux fait feu de tout bois, cite en désordre tout le monde, jusqu’à toucher à la personnalité sacrée du chef de l’Etat. Cette tourmente du candidat malheureux aux dernières législatives nationales au Katanga est mise à nu par un confrère (Frédéric Kitengie) qu’il a cherché à vilipender dans son acharnement à nuire à tous ceux qui approchent le président du T.P. Mazembe.

Frédéric KITENGIE KINKUMBA
Tél. : 0817009862
JOURNALISTE.-

Objet : Réplique à la lettre ouverte de Monsieur MUYAMBO KYASSA.-

Réf. : Lettre n° PDT/NAT/SCODE/JCM/025/12 du 20 septembre 2012.

En tant qu’observateur et témoin privilégié des relations souvent à rebondissement entre Messieurs Moïse KATUMBI CHAPWE et MUYAMBO KYASSA, je m’en vais donner ma contribution pour éclairer l’opinion tant nationale qu’internationale sur la première lettre ouverte du dernier cité datée du 20 septembre 2012.

Vous m’excuserez, mais je pense qu’il est important de donner le profil psychologique de Monsieur MUYAMBO KYASSA qui est du type maniaco-dépressif. La raison en est qu’il est né d’un père inconnu. Pour ceux qui le connaissent bien, il en souffre énormément au point de connaître un déséquilibre mental, d’où ses troubles comportementaux.

Il était important de souligner ce passage pour que les différents lecteurs comprennent et pardonnent éventuellement les indélicatesses de l’homme habitué aux scandales.

Dès son jeune âge, cet adultérin a toujours été à la recherche de son géniteur et à un moment donné, il a cru trouver en Moïse KATUMBI CHAPWE son père biologique. Ceci, suite aux différentes marques d’attention dont il était l’objet de la part de celui-ci, mais face à ses abus, à ses débordements et à ses actes d’escroquerie, son bienfaiteur lui tournera le dos. D’où le sentiment de déception, de haine et de jalousie qu’il nourrit depuis vis-à-vis de celui qui a incarné son papa, à un moment donné, et qu’il a eu à escroquer plus d’une fois.

Par ailleurs, seul Sieur MUYAMBO KYASSA est capable de mentir en se référant aux versets bibliques. Son pamphlet n’est que BLASPHEME.

S’agissant des différentes accusations portées contre Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE, contenues dans sa lettre précitée, je m’en vais les analyser une à une pour démontrer aux lecteurs que le torchon confectionné de toute pièce par Sieur MUYAMBO KYASSA n’est qu’un tissu de mensonges.

GENESE

Pour répondre à l’appel de Mzee Laurent-Désiré KABILA, Moïse KATUMBI CHAPWE avait ouvert des magasins du peuple où les prix pratiqués étaient à la portée de toutes les bourses. S’agissant de l’achat des armes, il serait intéressant que notre accusateur brandisse les preuves vu la gravité de cette accusation. Car, Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE à qui j’ai posé la question, ignore complètement ce dossier. En quoi a consisté l’escroquerie dont parle Monsieur MUYAMBO KYASSA ?

Il est étonnant que Monsieur MUYAMBO KYASSA se targue d’avoir mené des démarches pour le retour au pays de Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE. L’opinion tant nationale qu’internationale se souviendra que c’est par la volonté du seul Président de la République que Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE est rentré au pays, à moins que notre charlatan de Bâtonnier cherche à prouver à la face du monde que c’est lui qui avait influencé la décision du Chef de l’Etat.

Le Bâtonnier se vante d’avoir nourri Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE et les siens pour 250.000 USD ! Et il ajoute que c’est Monsieur NGOIE MUKENA qui devait payer la facture aux frais de la Province. Pourquoi n’a-t-il jamais réclamé son paiement ? Parce que Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE n’a jamais logé une seule nuit à DIFALCO et qu’il s’agit d’une facture imaginaire.

Savez-vous que le Bâtonnier m’avait cité comme ayant logé chez lui sans régler mes factures ? Monsieur Alain KITANGU qui réglait toutes les factures de mon logement, peut vous dire que l’hôtel DIFALCO nous avait surfacturé et que le surplus n’a jamais été remboursé à ce jour.

Quel rapport y a-t-il entre l’accueil qui était chaleureux au retour d’exil de Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE et l’implantation du PPRD dont les structures étaient déjà existantes ?

S’agissant de Monsieur Paul STEEL, sujet zambien, auquel Monsieur MUYAMBO fait allusion, puis-je vous dire que j’ai eu le plaisir de le rencontrer, à la résidence de Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE où il a passé deux semaines de vacances au mois d’août dernier et qu’il vient fréquemment voir son frère Moïse KATUMBI CHAPWE. Toutes les allégations faites dans la lettre du Bâtonnier ne sont qu’affabulations. Et Monsieur Paul STEEL, avec qui j’ai parlé au téléphone la nuit dernière, a pris la décision de confondre le Bâtonnier lors de son prochain séjour à Lubumbashi.

Les libanais et les grecs qui auraient été rackettés par Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE, dont Messieurs FWAD et BAZANO, sont tous en vie et peuvent donc venir témoigner sur les déclarations du détracteur de Moïse KATUMBI CHAPWE.

DOSSIER SEMPYA

A ma connaissance, Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE avait pesé de tout son poids pour faire passer Monsieur MUYAMBO KYASSA comme Président de l’Association Socio-Culturelle SEMPYA. Par la suite, ayant découvert qu’il n’était pas ressortissant de l’espace SEMPYA, les membres avaient réalisé qu’ils avaient été floués et avaient été choqués dans leur amour propre.

D’où la décision de le destituer, surtout qu’il avait, en plus, fait une note qui risquait d’aggraver le clivage entre le Nord et le Sud.

Il n’a jamais été question de faire du chantage au Chef de l’Etat. Et pour quelle raison feu KATUMBA MWANKE et Moïse KATUMBI CHAPWE devaient-ils faire du chantage ?

D’une part, Monsieur MUYAMBO KYASSA veut connaître les ressortissants de SEMPYA que Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE aurait propulsé et d’autre part, il s’en prend violemment au Pasteur MWEWA. Que veut-il en définitive ?

Retenez que Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE travaille pour toutes les personnes vivant au Katanga et non pour une seule tribu. C’est cela être un homme d’Etat.

DOSSIER MWAMBA KABASELE (pillage de la Mine de Mbola)

Si mes souvenirs sont bons, bon nombre de creuseurs se plaignaient du fait que Monsieur MWAMBA KABASELE, qui se faisait accompagner des hommes en uniformes, arrachait systématiquement les minerais aux creuseurs et ne leur payait que 50 % du prix. D’où la révolte des creuseurs qui avaient fait appel à Moïse KATUMBI CHAPWE pour plaider leur cause. Je souligne en passant que c’était avant qu’il ne soit Gouverneur de Province.

Alors que les incidents de Mbola se sont passés en 2005, Monsieur MWAMBA KABASELE, contrairement aux dires du Bâtonnier, est décédé quelques années plus tard. Et il est surprenant que le défenseur des pauvres (creuseurs) se retrouve du côté où il pense qu’il peut grappiller un peu d’argent en évoquant des montants que feu MWAMBA KABASELE (paix à son âme) aurait perdu sur le site à l’époque des faits.

Tout récemment, les responsables de l’EMAK sont passés sur les antennes pour donner l’historique de ce dossier.

Manipulateur invétéré, Monsieur MUYAMBO KYASSA cherche, par ses propos, à opposer Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE tantôt au Président de la République, tantôt aux ressortissants du Kasaï. Ne trouvez-vous pas que c’est là un manque de respect et un jeu vilain.

Monsieur MUYAMBO KYASSA a déclaré de manière solennelle que Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE s’était fait une rondelette somme de cinquante millions de dollars lors de la campagne électorale de 2006, je le mets au défi de publier la liste des différentes sociétés auxquelles il fait allusion, en renseignant chaque fois le montant remis par chacune d’elles.

Il est vrai que Monsieur MUYAMBO KYASSA est sadique, mais qu’il ait au moins le respect des morts ! Pour votre information, le Président CHILUBA a passé trois jours à Lubumbashi peu avant sa mort. L’information est vérifiable auprès des agents de l’Hôtel KARAVIA, lieu où il a séjourné lors de sa visite de courtoisie à son jeune frère Moïse KATUMBI CHAPWE.

Notez également que la veuve CHILUBA qui venait d’avoir vent du pamphlet du Bâtonnier, blessée dans son amour propre, se dit prête à venir témoigner sur les relations entre Moïse KATUMBI CHAPWE et feu son mari.

DOSSIER CANDIDATURE AU GOUVERNORAT

Décidément, Monsieur MUYAMBO KYASSA est un sacré menteur ! C’est vrai qu’il s’était vu avec Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE à Kinshasa, mais c’était à sa demande. Sachant que ce dernier allait passer Gouverneur, Monsieur MUYAMBO KYASSA était passé pour négocier un poste ministériel pour l’un de ses membres. Je dois souligner qu’il avait mené ses démarches dans tous les cercles de Kinshasa et cela lui avait valu deux postes ministériels au Gouvernement Central, la Vice-Questure à l’Assemblée Nationale, la Vice-Présidence à l’Assemblée Provinciale et un poste ministériel au Gouvernement Provincial du Katanga. Combien de Députés avait-il pour mériter autant de postes ? Qui a floué qui ? Voilà un roublard qui se dit floué. Par sa mégestion et par son incompétence notoire, il a été éjecté et Dieu seul sait comment il a échappé à la prison. Est-ce Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE qui avait décidé de son éviction ?

DOSSIER LWISHA

Encore une fois, je me rends compte que le Bâtonnier ne cherche qu’à nuire et qu’il ne maitrise aucun dossier.

La vérité, c’est que le Ministère National des Mines s’était proposé de délocaliser le Lycée LUBUSHA, moyennant compensation, au motif que ce Lycée était construit sur une concession appartenant à un opérateur qui avait un titre minier. C’est le Gouvernement Provincial, dirigé des mains de Maître par Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE, qui avait mené des démarches pour que le Ministère précité revienne sur sa décision. Plusieurs réunions ont été tenues à ce sujet aussi bien avec Monseigneur SONGASONGA, les religieuses et les anciennes de Lwisha, les services du Cadastre, COMILU qu’avec TSM.

Comment Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE qui voulait détruire le Lycée Lubusha a-t-il ordonné qu’on asphalte la route de 12 km qui va de la Route Likasi audit Lycée ? Ceci, sans compter différents dons en nature donnés, à titre personnel, à cette école. Seul un détraqué mental peut s’hasarder à tenir ce genre de propos.

MINE DE KISWISHI

Je pense que notre champion, toutes catégories, en mensonges, voulait plutôt parler de la Mine de Luswishi. Monsieur FORREST et le Ministre Provincial des Mines, Monsieur MUMBA GAMA, qui ont été cités nommément, pourront eux-mêmes répondre aux allégations mensongères du Bâtonnier.

DOSSIER SITE BWALYA

Les maisons ont été démolies sur ce site, ce lotissement ayant été créé de manière anarchique et pour prévenir ses habitants des accidents éventuels d’avions.

Il est étonnant que le fameux Bâtonnier revienne chaque fois à un argument tribal (SEMPYA) au lieu d’aller dans le fond du dossier.

Par ailleurs, ce site n’a jamais été occupé par RUASHI MINING.

DOSSIER SNEL & REGIDESO

Comment quelqu’un qui se dit intellectuel peut-il ignorer que ces deux sociétés relèvent du Pouvoir Central et non du Gouvernement Provincial ?

Par ailleurs, toutes les actions qui ont été menées par le Gouvernement Provincial seul ou avec l’appui des opérateurs miniers peuvent être retracées au niveau de ces deux sociétés.

En plus, toutes les études et tous les travaux sont faits par ces sociétés, le Gouvernement Provincial ne venant qu’en appui à leurs actions.

Il serait souhaitable que les éléments sur le détournement de trente millions de dollars américains soient donnés. Faute de quoi, le détracteur devra répondre devant la justice pour calomnie et imputations dommageables.

Enfin, il faut savoir qu’il existe des procédures dans ces deux sociétés et qu’un don doit être remis aux sociétés précitées et non de manière anarchique à la population. Les cas que Monsieur MUYAMBO KYASSA a évoqués n’avaient pas suivi la procédure et les donateurs en avaient été informés.

DOSSIER CONSTRUCTION DES ROUTES

Encore une fois, rien que des mensonges. Que le Bâtonnier prenne au moins le temps de vérifier ses informations au lieu de se faire ridiculiser inutilement.

En effet, contrairement à ses affirmations, la société CREC n’a jamais plié bagages et elle est occupée actuellement à asphalter la route Likasi – Kolwezi longue de 200 km. Elle travaille également à Likasi et à Kolwezi où elle fait respectivement 25 km de voirie.

S’agissant des parts que Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE détiendrait dans SAFRICAS et des engins BELL qu’il ferait sous-louer, les propriétaires de cette société sont bien placés pour répondre aux affabulations de l’accusateur. Un audit peut-être éventuellement diligenté dans cette entreprise pour vérifier ses statuts ainsi que ses documents comptables.

En ce qui concerne l’Avenue Maniema, faut-il rappeler que la fabrication des pavés est une réussite, raison pour laquelle les experts de la Province ont été invités à Kinshasa pour partager leur expérience avec l’OVD notamment. Pour votre information, grâce à la Province du Katanga, les pavés sont également produits à Kinshasa actuellement avec succès.

Pour l’Avenue Maniema, il faut reconnaitre néanmoins que la plate-forme n’avait pas été bien faite par l’OVD. D’où le problème qui avait été déploré.

Le montant de cinq millions de dollars qu’on aurait dépensé sur le Boulevard Msiri dans les plantes, etc., encore une affabulation du champion des mensonges.

DOSSIER DEMOLITION CRAA

Les limites de la concession de l’Université de Lubumbashi ainsi que celles du CRAA sont connues et peuvent être reconstituées à tout moment surtout que les documents cadastraux existent.

Faut-il laisser certains hommes véreux de la trempe de Monsieur MUYAMBO KYASSA spolier la concession de l’Université et du CRAA comme ce fût le cas du Camp MUTOMBO ?

LA GESTION DU TP MAZEMBE

Alors que le monde entier est fier du TP MAZEMBE et de son Président, il est tout à fait normal que notre charlatan voit les choses autrement ; tout à fait par jalousie.

Je me dois également de préciser que Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE avait conduit l’équipe de TP MAZEMBE jusqu’en demi-finale tout en étant en exil et qu’il avait pris en charge, à plusieurs reprises, le transport des supporters jusqu’en Afrique du Sud, au Swaziland, etc. D’où vient alors que Monsieur MUYAMBO KYASSA dise que Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE n’avait même pas de l’argent de poche à son retour d’exil ? Allez-y comprendre quelque chose.

INTERFERENCE DANS LA JUSTICE

De mon avis, il est tout à fait normal qu’on jette des fleurs à la Justice ou qu’on la réprimande selon le cas.

Qui se ressemble s’assemble, dit-on. Comment Monsieur MUYAMBO peut-il plaider la cause des voleurs des câbles ? N’est-il pas connu de tous que ces criminels plongent des villes entières dans le noir avec tout ce qui s’en suit comme conséquences, notamment le manque d’eau, les décès, etc. Décidément, Monsieur MUYAMBO est machiavélique !

Je ne reviendrai pas sur le dossier des Moines de Kiswishi, celui-ci étant clos. Par contre le pont bascule dans lequel Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE aurait des intérêts est une propriété de la société CREC qui continue à opérer au Katanga, contrairement à ses dires, et qui gère tous les postes de péage sur l’axe routier Kasumbalesa – Lubumbashi – Likasi – Kolwezi. Quelle honte !

La population doit également savoir que toutes les recettes du péage ne sont pas gérées par la Province et qu’elles sont déjà nanties au profit de la société CREC 7 qui réhabilite l’axe routier Likasi – Kolwezi.

CAS MINGA BOPE

Qui ne sait pas que Monsieur MINGA BOPE n’est que l’arbre qui cache la forêt en matière de spoliation des maisons aussi bien de l’Etat que des privés ! Et que la forêt n’est autre que le fameux Bâtonnier, donneur des leçons !

CORRUPTION DANS LA PRESSE

Encore une fois, des accusations gratuites sans étayer les faits. Je pensais qu’il allait donner des preuves accablantes quant à la tentative de corruption ou d’intimidation dont seraient l’objet les journalistes qu’il a pris en exemple, à savoir ZITO TETELA, DONAT MULONGOY et Papy NYANGE ! Il n’en est rien du tout.

Par contre, il n’a pas fait allusion à une certaine presse de son obédience qui prend fait et cause pour lui dans n’importe quelle circonstance, à savoir la PROSPERITE, GROGNON et j’en passe.

DOSSIER VENTE MARCHE CENTRAL LUNSONGA (MZEE)

Pour reprendre sa propre phrase : « Comment un individu comme moi peut avoir le culot de vendre un marché en plein centre ville de Lubumbashi ? ».

Un individu qui avait déjà spolié tout un camp militaire, à savoir le Camp MUTOMBO, ne peut-il pas avoir le courage de spolier le marché MZEE ?

DOSSIER MUYAMBO PARK

Notre bourreau a commencé par spolier des terrains des particuliers dont les victimes ne sont autres que Messieurs NZENGA KONGOLO, ILUNGA PYTHAGOR et bien d’autres. Et malgré toutes les négociations qui avaient été menées sous la conduite du Gouverneur de Province et les promesses faites par le Bâtonnier d’indemniser ses victimes, rien n’a jamais été fait.

Notre spoliateur invétéré ne s’est pas limité à ce niveau, sa boulimie l’a poussé à spolier une partie du Camp KIMBEIMBE, comme ce fût le cas du Camp MUTOMBO qui avait été spolié en totalité, avant de s’attaquer à la réserve forestière. Le dossier est en cours de traitement au niveau du Gouvernement Central et toute la documentation existe à ce sujet.

DOSSIER FERME ROSTENNE

Monsieur MBAKA KAWAYA qui était propriétaire d’une grande partie de cette ferme a perdu celle-ci au profit du Bâtonnier qui a usé de toute sorte de manigance et de ruse pour l’en déposséder.

Il vous souviendra que la presse, aussi bien de Lubumbashi que de Kinshasa, avait sorti plusieurs articles sur cette affaire à l’époque sans aucun résultat, notre Bâtonnier ayant bénéficié de beaucoup de complicités et d’appuis solides dans cette affaire.

CAS DES IMMEUBLES SUR LE BOULEVARD KAMANYOLA

Cela fait seize ans qu’il n’a jamais achevé des immeubles achetés pourtant depuis 1996 comme il l’affirme.

N’a-t-il pas honte d’avoir des chantiers éternels, qui constituent une source d’insécurité, sur la même avenue que le Chef de l’Etat comme il l’a si bien dit lui-même !

PILLAGE DE LA GECAMINES

Décidément, le Bâtonnier ne connait rien de tout ce qu’il raconte. Pour rappel, la chute de la production de la GECAMINES a commencé en 1990 avec l’effondrement de la Mine de KAMOTO. A cela, il fallait ajouter la vétusté de l’outil de production.

Le Bâtonnier peut-il me dire quelle était la position des Ministres Provinciaux auxquels il fait allusion et donner des précisions sur le genre de magouille qu’ils auraient favorisé !

En tout état de cause, notre Bâtonnier doit savoir que la plus grande transaction conclue par Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE avec la GECAMINES avait fait l’objet d’un large écho à la bourse de Londres. Il n’y a donc rien à cacher.

DESTRUCTION DE LA SNCC

La chute de la SNCC est consécutive à la baisse de la production de la GECAMINES qui était son principal client. Cette chute a donc également commencé en 1990. Et il faut dire que, comme toutes les sociétés nationales, l’Etat propriétaire faisant tellement des ponctions que ces sociétés, dont la SNCC, n’avaient pas investi dans l’outil de production. La vétusté des locomotives, des wagons et de la voie ferrée n’ont fait qu’aggraver la situation de la société précitée.

Le Bâtonnier qui accuse Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE d’avoir fait tomber la SNCC avec ses camions, peut-il nous dire à quand remonte la société HAKUNA MATATA ? Pour mémoire, comme le Bâtonnier est amnésique, la société HAKUNA MATATA n’a commencé à opérer qu’en 2005 et sa flotte actuelle est de cent (100) camions ; elle a donc été créée quinze ans après la descente aux enfers de la SNCC ! Bien avant cela, Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE avait des participations dans la société TIGRIS qui avait une flotte de soixante (60) camions. Soit dit en passant, Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE avait cédé ses parts dans TIGRIS, à titre gracieux, à Monsieur Paul STEEL avec qui il garde d’excellences relations comme nous l’avions déjà dit, contrairement aux assertions de notre confusionniste de Bâtonnier.

Comment une société qui n’a que cent camions peut-elle faire sortir cent camions par jour ? Surtout que ces camions font la relation Lubumbashi – Johannesburg. Compte tenu d’une rotation complète (Lubumbashi – Johannesburg – Lubumbashi) qui est de quinze jours, d’une mise à disposition des camions de ± 80 % ainsi que des opérations terminales (chargement et déchargement), un simple calcul montre qu’il faut une flotte d’au moins 2.000 camions pour sortir cent camions par jour. A titre d’informations, le nombre total des camions qui sortent par jour à la frontière de Kasumbalesa, est de 150.

Notre Bâtonnier est-il donc aussi faible mentalement au point de ne pas comprendre les choses aussi simples ou est-il tout simplement de mauvaise foi ? Moi, je suis d’avis qu’il ne comprend absolument rien, le pauvre !

Le Gouvernement Provincial du Katanga qui est allé à la rescousse de la SNCC plus d’une fois, n’a jamais cessé de lancer un cri d’alarme pour la relance de cette société. Dieu merci, le plan de relance est en cours avec la Banque Mondiale et le COPIREP.

D’après mes sources, il faut ajouter que le Gouvernement Provincial, dirigé par Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE, a toujours payé au comptant toutes les prestations de la SNCC et qu’à ce jour une provision de plus ou moins un million de dollars américains en faveur de la Province est disponible à la SNCC.

En définitive, je peux affirmer sans peur d’être contredit, que les sociétés de transport routier se sont installées après la chute de la SNCC pour pallier au déficit de transport et qu’elles ne sont en rien responsables de la faillite de cette société nationale.

FRAUDE ELECTORALE

Alors que j’annonçais les tendances électorales sorties des urnes avec la chute du candidat MUYAMBO, sa télévision a affiché ma photo en menaçant de me traduire à la Cour Pénale Internationale pour avoir annoncé les résultats des élections à l’avance disaient-ils

Une analyse simple montre que la plupart d’élus de Lubumbashi n’ont aucune relation particulière avec Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE. On aurait encore compris si tel ou tel autre proche du précité était passé, mais à notre connaissance, bon nombre de ses proches ont échoué aux élections !

Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE ne peut donc être pris pour un bouc émissaire, l’échec du Bâtonnier n’étant que la résultante de son comportement. Ne dit-on pas qu’on ne récolte que ce qu’on a semé ?

DESTRUCTION, PILLAGE DE LA RTLJUA ET TENTATIVE D’ASSASSINAT

Connaissant le propriétaire de cette chaîne, je me pose la question de savoir s’il n’est pas lui-même l’auteur de ce montage macabre pour faire porter le chapeau à d’autres personnes et essayer ainsi de leur extorquer de l’argent.

CONSEILS PRODIGUES AU BATONNIER

- Ne vous cachez pas derrière des écritures saintes pour débiter des mensonges. Vous courrez vers votre perte.

- Cessez de spolier les biens d’autrui, demandez pardon à tous ceux qui ont perdu leurs biens suite à vos manigances et convertissez-vous réellement dans le Seigneur, vous en avez besoin.

- Faites très attention. La jalousie qui vous habite et qui est devenue votre seconde nature va finir par vous ronger et vous détruire.

- Sachez choisir votre camp et ne faites pas de la prostitution. Qui ne sait pas que vous flirtez avec l’opposition tout en faisant semblant d’être de la majorité ?

- Arrêter vos intrigues et vous vivrez heureux !

RECOMMANDATION

Voir Psaume 1, versets 1 à 6 :

« Heureux l’homme qui ne prend pas le parti des méchants, ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs et ne s’assied pas au banc des moqueurs, mais qui se plait à la loi du Seigneur et récite sa loi jour et nuit ».

« Il est comme un arbre planté près des ruisseaux : il donne du fruit en sa saison et son feuillage ne se flétrit pas ; il réussit tout ce qu’il fait ».

« Tel n’est pas le sort des méchants : ils sont comme la bale que disperse le vent. Lors du jugement, les méchants ne se relèveront pas, ni les pécheurs au rassemblement des justes. Car, le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perd ».

CONCLUSION

Après analyse, il s’avère que le document confectionné par Monsieur MUYAMBO KYASSA n’est qu’un tissu de mensonges qui témoigne de sa rancœur, de sa jalousie et de sa haine dans le seul but de nuire.

Ses différents arguments ne résistent pas à la moindre analyse ! Ce qui est très grave. Car, tôt ou tard, il finira par répondre de ses actes devant la Justice et devant Dieu.

Je pense qu’il n’est pas encore tard pour bien faire et moyennant un peut d’effort, le Bâtonnier MUYAMBO KYASSA peut être réinséré dans la société.

Enfin, je me suis contenté de répondre aux affirmations du Bâtonnier et je ne manquerai pas de sortir tous les dossiers compromettants sur lui au moindre dérapage.

A bon entendeur, salut !

Fait à Lubumbashi, le 26 septembre 2012

Frédéric KITENGIE KINKUMBA

Écrit par Frédéric KITENGIE KINKUMBA


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