dimanche 25 août 2013

Zimbabwe : Mugabe menace de rendre "coup pour coup" contre les sanctions

25 août 2013

"Robert Mugabe, le dernier grand homme, le HÉRO des héros africains, un modèle de combattant pour la libertin africaine, que la jeunesse doit s'inspirer et suivre"

Le président zimbabwéen Robert Mugabe, le 22 août 2013 ©AFP
Harare (AFP)

Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a menacé dimanche de "rendre coup pour coup" dans son conflit avec les pays occidentaux qui imposent depuis dix ans des sanctions contre son régime.

"Ils ne devraient pas continuer à nous harceler", a dit le dirigeant réélu le mois dernier à 89 ans après 33 ans de pouvoir ininterrompu.
"Des sociétés britanniques et américaines sont installées ici et nous les traitons bien.Le moment va venir où nous allons perdre patience", a-t-il averti à l’occasion des funérailles d’un ancien héros de la guerre d’indépendance.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont imposé des sanctions, dont des gels d’avoirs et des interdictions de déplacement, au président Mugabe et à ses proches collaborateurs ainsi qu’à plusieurs sociétés après les élections de 2002 que les observateurs occidentaux avaient dénoncées comme truquées.

"Ils ont des sociétés ici à qui nous n’avons imposé ni sanctions ni contrôles mais le moment va venir où nous dirons ’coup pour coup’.Tu me frappes, je te frappe", a dit le président du Zimbabwe.
"Notre attitude ne va pas continuer à être ce qu’elle était dans le passé, passive.Nous en avons assez, ça suffit", a-t-il averti.

Après sa victoire à la présidentielle du 31 juillet, le président Mugabe a promis d’intensifier sa politique d’"indigénisation" qui vise notamment à octroyer à des Zimbabwéens noirs la majorité du capital des filiales locales de groupes étrangers.

L’Union européenne a levé cette année la plupart des sanctions contre le Zimbabwe mais a maintenu un gel d’avoirs et une interdiction de se rendre sur son territoire contre M. Mugabe.

La majorité des sanctions décidées par les Etats-Unis reste en place.
L’opposition a qualifié le scrutin du mois dernier de "farce" et les pays occidentaux ont émis des critiques.

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