samedi 3 août 2013

Nord-Kivu : la population de Rutshuru et Nyirangongo exige la traque du M23

Publié il y a 4 heures, 25 minutes, | Denière mise à jour le 3 août, 2013 à 6:47 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Régions,Sécurité. Mots clés: , , , 

A coté de leur maison d'habitation, les membres d'une même famille suivent le passage du cortège du gouverneur du Nord-kivu, lors de sa première visite officielle à Rutshuru après le conflit Ph John Bompengo/ Radio Okapi
A coté de leur maison d'habitation, les membres d'une même famille suivent le passage du cortège du gouverneur du Nord-kivu, lors de sa première visite officielle à Rutshuru après le conflit Ph John Bompengo/ Radio Okapi

Les populations des territoires de Rutshuru et Nyiragongo menacent de se prendre en charge si la traque du M23 ne commence pas dans un bref délai. 

La société civile de ces deux territoires l’a déclaré  samedi 2 aout matin à Goma au Nord-Kivu. Le président de la Societé civile de Rutshuru,  Jean-Claude Mbabaze a indiqué que les habitants de Rutshuru et Nyirangongo demandent à labrigade d’intervention de l’Onu  de commencer à appliquer son mandat en traquant les forces négatives dont le M23.
« Face à ces souffrances qui n’ont que trop duré, la population de Nyirangongo et de Rutshuru trouve qu’il est plus qu’impérieux qu’elle se prenne en charge si dans un bref délai la traque du M23 ne commence » a déclaré Jean-Claude Mbabaze.
Il a ajouté que la population dénonce « toute éventuelle tentative de trêve imposée aux Forces armées de la RDC (FARDC) au profit des soi-disant pourparlers avec le M23 ».
Jean-Claude Mbabaze a déclaré que la population de ces deux territoires dénonce « le manque de volonté du gouvernement Congolais ainsi que de la brigade internationale de mettre fin aux exactions dont les groupes armés comme le M23 sont auteurs afin de libérer la population ».
Déjà, une certaine agitation avait été observée vendredi 2 août à Goma sur la route allant du rond-point Birere à l’aéroport, et devant les bureaux de la Société civile. Certains jeunes, dont des taximen des motards, étaient descendus dans la rue pour exiger que la zone de sécurité imposée par la Monusco soit étendue au-delà de Goma et Sake, notamment vers Rutshuru.
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