jeudi 22 août 2013

22/08/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)


L’actualité politique reste dominée par les Concertations nationales qui se trouvent présentement à l’étape des travaux du Groupe de contact. La plupart des difficultés, qui jusque hier faisaient parler de « blocage », semblent avoir été surmontées.
Concertations 

Pour le Potentiel, désormais « On se bouscule au portillon ».  
 « Les réticences de certains partis de l’Opposition n’ont pas eu raison de la détermination de la classe politique et des forces vives congolaises d’adhérer à la dynamique des concertations nationales. Au Palais du peuple où se plante le décor de ces assises, c’est déjà le dernier virage. Une date est en circulation, c’est le lundi 26 août 2013. Alors que le plafond de 600 participants ne devait pas être franchi, plusieurs se bousculent au portillon avec, en toile de fond, le partage de postes et partant d’argent au bout de 15 jours des travaux ». 
        
L’architecture des concertations nationales se dessine déjà au Palais du peuple où le présidium multiplie des rencontres avec différentes parties impliquées. Le comité préparatoire, qui a reçu mandat de peaufiner l’ordre du jour et les différentes thématiques, est en voie de boucler son travail. L’ouverture des concertations nationales n’est donc plus qu’une question de jours. Dans les couloirs de l’hémicycle, des dates sont avancées pour l’ouverture officielle des concertations nationales. La plus probable étant celle du lundi 26 août 2013. Pendant ce temps, au niveau du présidium, des demandes de participation affluent – chacun tenant à ne pas rater ce grand rendez-vous historique. L’engouement est total. Ce qui marque tout l’intérêt porté à ce forum national, censé poser les jalons d’une cohésion véritablement nationale. 

Au présidium, l’on s’attelle à limiter le nombre de participants. La barre de 600 est considérée comme plafond à ne pas franchir – question, argue-t-on, de garantir l’efficacité des échanges. Ainsi, tous les demandeurs n’auront pas droit au chapitre. D’où, beaucoup d’appelés, peu d’élus.  
Quatre composantes sont annoncées à ces concertations nationales, à savoir la Majorité, l’Opposition, la Société civile, les personnalités politiques et la diaspora. Toutefois, avancent des sources proches du dossier, la Majorité compte se tailler la part du lion, l’Opposition et la Société civile devant être représentées à parts égales. C’est qu’il y aura, à coup sûr, des déçus ; ceux qui, pour n’avoir pas pris place à bord du navire battant pavillon concertations nationales ne vont pas manquer de chialer, de crier à l’injustice et à la discrimination.     Quant aux groupes armés disséminés principalement dans la partie Est de la RDC, le présidium a levé le principe de ne pas les associer en tant que tels aux concertations, évitant sans doute de leur accorder une caution morale. L’ouverture consisterait à associer leurs représentants intuitu personae. 
     
Si l’option de participation ne fait pas de doute dans différentes composantes, ce n’est pas le cas de l’Opposition où l’aile radicale de l’UDPS, notamment celle incarnée par l’UDPS Etienne Tshisekedi et l’UNC Vital Kamerhe, ne cache pas sa réticence au format donné à ce forum aux termes de l’Ordonnance présidentielle du 26 juin 2013. 
 
Au niveau du présidium, l’on ne s’en émeut pas pour autant, considérant l’auto-exclusion de l’UDPS et de l’UNC comme une expression de la démocratie. « Tout le monde n’est pas obligé d’adhérer à la logique des concertations. Des partis politiques ou d’autres forces vives sont libres de prendre place à bord. C’est une expression de la démocratie. Ce qui n’empêche pas le processus d’avancer », commente un acteur influent de la politique congolaise. 
       
Pour l’instant, tout porte à croire que les concertations nationales devraient démarrer très bientôt, en attendant les derniers réglages entre le présidium et le comité préparatoire.
Le toilettage du projet de Règlement intérieur proposé par le présidium est également au centre des discussions au Palais du peuple. Les parties veulent s’assurer de l’opposabilité des recommandations et résolutions qui sortiront de ces assises. Des sources concordantes rapportent que l’unanimité s’est dégagée sur la procédure prévue à l’alinéa 2 de l’article de cette ordonnance dispose que  « Le suivi de l’application de leurs conclusions et recommandations est confié au président de la République, aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat et au gouvernement de la République ». (Ce qui revient à annoncer à l’avance le maintien en place du président mal élu et du Parlement non moins mal élu !!! NdlR).
  
De ce point de vue, à l’issue des discussions, un mécanisme devrait être mis en place pour faciliter à ce que les recommandations et résolutions de ce grand forum soient coulées, selon le cas, en lois ou règlements, exécutoires et opposables à tous.
Deux sites vont abriter ces assises, à savoir Kinshasa et Lubumbashi. Des questions politiques, sécuritaires et diplomatiques seront traitées dans la capitale tandis que des questions socioéconomiques le seront dans le chef-lieu du Katanga.        
Concernant la durée de ces assises, le principe arrêté à l’article 11 de l’ordonnance précitée a été maintenu : « Leur durée est de quinze jours au maximum, à raison de cinq (05) jours de travaux en plénière et de dix (10) jours de travaux en états généraux. Toutefois, en cas de nécessité, le présidium peut fixer une durée supplémentaire qui ne peut excéder cinq (05) jours ».  
Il est sûr que la durée des concertations ne pourrait pas être allongée de manière extensible pour éviter un télescopage avec le calendrier législatif qui fixe la rentrée parlementaire au 15 septembre 2013. Si la date du 26 août 2013 est maintenue pour l’ouverture de forum, le présidium n’aura, tout compte fait que 21 jours ouvrables pour boucler toutes les matières prévues à l’ordre du jour. La session de septembre étant réputée budgétaire, l’on éviterait donc de plonger le pays dans un vide budgétaire en tirant les discussions en longueur. D’autant que les matières inscrites à l’ordre du jour de ces assises sont d’ores et déjà verrouillées. Les boucler avant le 15 septembre éviterait d’enjamber le calendrier législatif.         
Dans tous les cas, tout est fin prêt, annonce-t-on, pour l’ouverture la semaine prochaine de concertations nationales. L’architecture institutionnelle, particulièrement le gouvernement, devait subir un coup à l’issue de ces assises. La formation d’un gouvernement d’union nationale n’est donc pas exclue. Le but ultime étant bien entendu « de consolider la cohésion nationale, de renforcer et étendre l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national en vue de mettre fin aux cycles de violence dans l’Est du pays, de conjurer toute tentative de déstabilisation des institutions et d’accélérer le développement du pays dans la paix et la concorde ». Comment y parvenir sans intégrer d’autres forces politiques au sein du gouvernement ? L’issue de concertations est plus que jamais tracée.
Le Phare titre  « Les ‘composantes’ presque d’accord », et souligne que l’unique divergence demeure le quota.         
En effet, contrairement au climat des deux derniers jours qui faisaient craindre le blocage des travaux du Groupe de contact des Concertations nationales, la journée de mercredi 21 août 2013 a enregistré des avancées notables sur pratiquement toutes les matières.
Au sortir de la séance marathon ayant regroupé les délégués des « Composantes » (Majorité Présidentielle, Opposition et Société Civile) et du Secrétariat Technique dans la salle des Banquets du Palais du Peuple et qui s’est achevée tard la nuit, l’unique point de divergence reste le quota de représentation. L’idée des quotas proportionnels se confirme de plus en plus tandis celle de la représentation paritaire a été abandonnée.
L’Avenir titre « Divergences aplanies », sur ce même sujet.    
 Ce quotidien rapporte qu’il ressort des travaux préparatoires que toutes les divergences ont été aplanies, même si, à en croire les participants, la question du quota reste en suspens et devait faire l’objet de l’arbitrage du Présidium. Prévus pour 72 heures (jusque lundi dernier), les travaux du Groupe de contact ne se sont achevés que mercredi. Et ce, après moult tractations pour aplanir les divergences entre différentes composantes. I
l y a eu plus de peur que de mal, affirme ce journal sur un ton soulagé. Après le blocage des travaux préparatoires né des divergences entre la Majorité présidentielle, l’Opposition politique et la Société civile sur les immunités, la sécurité des participants, le caractère opposable à tout le monde des conclusions des Concertations nationales, les violons se sont enfin accordés.   
Pour une certaine opinion, toutes ces tractations intervenues mercredi avant d’aboutir à un compromis peuvent être considérées comme un ballon d’essai de l’Opposition qui a retrouvé de l’autre côté de la barre des arguments massues et convaincants de l’actuelle Majorité présidentielle. « Un quota non équitable a été octroyé à chaque composante. C’est le cas de l’Opposition politique qui a un quota de cent délégués aux Concertations y compris la Société civile, la jeunesse, la diaspora et les chefs traditionnels, tandis que la Majorité présidentielle dispose de cent quarante délégués, en dehors des délégués des institutions nationales et provinciales, y compris les Cours et tribunaux et les invités du chef de l’Etat », fait savoir L’Avenir.
La Prospérité annonce « Quota : 686 délégués attendus aux concertations nationales !»
Ce journal fait savoir que le groupe de contact a terminé ses travaux mercredi 21 août et  qu’on en sait un peu plus désormais  sur le quota réservé à chaque composante conviée aux concertations nationales. Normalement, le rapport final pourrait être  transmis le jeudi 22 août au Présidium. A en croire ses sources, plus de six cent quatre-vingt six personnes prendront part à ces assises.        
Outre la problématique du quota, la question liée à la délocalisation de  certaines thématiques à l’intérieur du pays a également trouvé de réponse. Tout se passera à Kinshasa, indique La Prospérité qui ajoute pourtant que d’autres questions restent pendantes. Notamment, l’applicabilité et l’opposabilité des résolutions, les critères de représentation et représentativité, la sécurité des participants pour ne citer que celles-là.
La République fait état d’un complot Kengo-Monsengwo. Ce journal note que la RDC demeure encore dans l’effervescence du pavé jeté par le président du Sénat congolais quant à l’issue des Concertations nationales à s’ouvrir dans les prochains jours.
Comme prise de cours, la classe politique s’est précipitée pour entreprendre de nier à Léon Kengo le pouvoir de définir un contenu particulier aux assises dont il co-préside le bureau avec Aubin Minaku.   
Chacun est ainsi parti de sa formule, de ses émotions pour non pas nécessairement dénoncer cette sorte d’hold-up intellectuel, mais pour apprécier ses chances de figurer dans la nouvelle mouture gouvernementale ainsi envisagée.      
La consoeur qui rappelle le passage du Cardinal Monsengwo à Brazzaville fait le rapprochement avec la 3ème voie, formule par laquelle Kengo avait été hissé à la Primature au détriment de l’élu de la CNS Etienne Tshisekedi.
Forum des As titre sur les réactions  aux quotas attribués pour les concertations nationales : « Joseph Olenghankoy craint que cela ne décrédibilise l’Opposition ».
Joseph Olenghankoy soutient que, dans l’opinion, cela risquerait de passer pour une histoire déjà acquise à Joseph Kabila et « les gens de l’Opposition et de la Société ont été inféodés pour crédibiliser les Concertations nationales ». Il craint donc que cela ne décrédibilise l’Opposition politique et la Société civile, écrit ce journal.        
Forum des As explique que le Présidium n’a admis le président des Fonus que mercredi alors qu’il a été évité lors de la désignation des délégués de l’Opposition au Comité préparatoire des Concertations nationales. Mais, arrivé sur place, il a été demandé à Olenghankoy de patienter dans un autre local jusqu’à ce que le Comité préparatoire adopte et approuve le rapport à soumettre au Présidium des Concertations nationales.
Forum des As reprend les propos du politicien de l’Opposition à cette occasion : « Je suis politicien, je ne suis pas venu pour cautionner le rapport, je peux assumer l’actif au sein du Comité préparatoire et non le passif. Vous vous assumez seuls en ce qui concerne le passif. Si c’est bon, si ce n’est pas bon, tout cela vous engage ».
(Le « dialogue national » aura donc bien lieu... dès que l’on sera certain qu’il n’aura aucun contenu. A supposer qu’il se tienne un jour, de quoi parlera-t-il ? Il a été promis un an après des élections truquées, mais il est clair qu’il ne parlera pas de ces élections. Il était visible que la principale source de fraude était la politisation de la CENI, mais on n’a pas voulu y mettre fin. Quel sujet restera-t-il ?      
Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. C’est alors que les commentaires négatifs tombaient de partout au sujet de ces résultats électoraux très discutés, que JKK a brusquement décidé un retournement des alliances. De fin 2008 à fin 2011, la thèse officielle était que le Rwanda était un allié, que tous les ennuis venaient du FDLR et que Ntaganda était indispensable à la paix. Subitement, le Rwanda devenait un ennemi et il fallait arrêter Bosco Ntaganda. Cela prenait dans le sens du poil l’opinion congolaise et la communauté internationale. Mais il ne pouvait échapper à personne que cela allait rallumer la guerre, d’autant plus qu’au lieu d’arrêter Ntaganda par surprise, on annonça à grand bruit l’intention de le faire. Le bandit n’a bien sûr pas attendu les gendarmes ! Comment ne pas en retirer l’impression que le pétard qui a éclaté à Goma a été allumé volontairement et en connaissance de cause par le pouvoir, en vue, précisément, de créer la psychose d’urgence nationale dont il s’est efforcé, ensuite de profiter. Il lui devenait facile de prétendre que « l’opposition tient le même langage que le M23 ». Goma et Kampala ont été deux aspects d’une opération visant à gagner du temps. La « crise de l’Est » s’est prolongée plus que prévu, du fait d’une très large internationalisation  - CIRGL, SADC, ONU – qui n’avait sans doute pas été intégralement prévue au départ. Gagner du temps peut être chose salutaire, d’autant plus que la « rébellion », étroitement dépendante du Rwanda et de l’Ouganda, s’est montrée incapable, malgré une résistance tout au plus « symbolique » des FARDC, de décoller de la frontière Est. Mais ce temps a été mis uniquement à profit pour attendre que des troupes étrangères viennent rendre la défense du Congo, pas pour mobiliser et dynamiser des forces congolaises. Pour les besoins intérieurs, les négociations de Kampala, jamais réellement commencées et conçues pour ne mener nulle part, suffisaient.

Elles ont permis d’éroder et de diviser l’opposition au hold-up électoral autour d’une promesse de « dialogue » et expliquent sans doute la longévité du gouvernement Matata. Du point de vue du pouvoir, une chute ou un remaniement profond du gouvernement ne doivent pas avoir lieu avant que l’on en ait fini avec la « concertation nationale ». L’idéal serait bien sûr qu’elle connaisse le même sort que Kampala : l’évanouissement progressif dans le néant des projets inaccomplis. A tout le moins, il faut qu’elle se tienne de manière suffisamment contrôlée, pour ne mener à aucun changement autre que cosmétique, ce qui pourrait consister, par exemple, en un remaniement ministériel. Le véritable partage de l’entrecôte aura donc lieu plus tard que prévu, au cours de l’opération « silence dans les rangs » fallacieusement présentée comme « concertation nationale ».        
Il  n’est pas inintéressant d’observer l’évolution du vocabulaire en la matière. Au Nouvel An, JKK avait évoqué dans son message un « dialogue national ». Celui-ci est ensuite devenu une « concertation » au singulier. L’on parle aujourd’hui de « concertations » au pluriel. Cela fait penser à une évolution d’une idée de « mise à plat de tous les problèmes » à une forme de « dialogue » où il y aurait un interlocuteur nettement « dominant », ayant devant lui des interlocuteurs dispersés.   
Les attaques de « séparatistes katangais », les« conspirations à la gomme » style Mukandi ou Yangambi, comme les « alertes aux milices » pourraient très bien être liés au « dialogue national », en ce sens que le pouvoir ne dispose plus de la menace de l’Est pour créer un réflexe d’union nationale. Il lui faut une autre menace pour justifier sa fermeture à un vrai dialogue.    
Ce qui serait sans aucun doute le problème crucial du « dialogue », c’est le manque de légitimité d’un pouvoir issu d’élections sans nulle crédibilité. Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.        
Le pouvoir en place a déjà donné des signes évidents de sa volonté d’abuser de sa prépondérance. Il est manifeste que des expressions sonores comme « cohésion nationale » ou « respect de l’ordre constitutionnel » signifient en réalité « reconnaissance du pouvoir établi » et « acceptation des ‘résultats électoraux’ de 2011 ».         
Il y a en RDC une crise liée, non aux institutions, mais à ceux qui en occupent les postes à responsabilité. Et cela, tout simplement, parce que la Constitution repose sur l’idée que lesdits postes auront des titulaires désignés par des élections honnêtes, et qu’elles ne l’ont pas été. Mais précisément, dans le vocabulaire de la Majorité, « pas de crise institutionnelle » veut dire « pas de remise en question de la mascarade électorale ».        
Un « dialogue » qui ne se baserait pas sur l’acceptation de la réalité, à savoir que les élections de 2011 ont été NULLES, qu’il n’y aura JAMAIS de résultats électoraux acceptable sans recensement national et sans une CENI dépolitisée ne sera jamais qu’un achat à grand spectacle, par la distribution de postes lucratifs, de complices supplémentaires pour ce coup d’état dont le principal ressort consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli         
Les distorsions du langage ne sont cependant pas le privilège du camp gouvernemental. Si celui-ci parle de « l’ordre institutionnel » ou « constitutionnel » pour défendre ses postes usurpés, pour une partie de l’Opposition « vérité des urnes » se prononce « Tshisekedi président » alors que RIEN ne peut sortir d’une  élection NULLE. Proclamer la victoire d’un candidat, quel qu’il soit, c’est tenter le même coup de force que l’on reproche à JKK, à ceci près que, ne disposant pas comme lui de la force, on ne tombe pas dans le crime, mais dans le ridicule.        
Une autre partie de l’opposition acceptera sans doute un « replâtrage » par application de la « Loi de l’Entrecôte ».  L’obstination des uns et la vénalité des autres empêcheront une remise en question fondamentale des « élections à corps électoral inconnu » et permettront une soi-disant « concertation » qui n’aboutira qu’à un statu quo, c'est-à-dire au maintien de la même situation  pour les élections de 2016. NdlR)
Divers
Le Palmarès annonce la tenue vendredi 23 août à Luanda d’un Sommet tripartite Dos Santos-Jacob Zuma-Kabila. Il ressort d’un communiqué du Ministère angolais des Relations extérieures que ce Sommet culminera avec la signature d’un Mémorandum d’Entente sur l’établisement d’un mécanisme tripartite pour le dialogue et la coopération entre les gouvernements de l’Angola, de l’Afrique du Sud et de la RDC.

© CongoForum, le jeudi 22 août 2013

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