Pour que la démocratie s'installe en République démocratique du Congo la liberté d'expression et de presse doit être garantie. Le pluralisme médiatique sans la diversité d'opinions est un leurre. Que serait le monde, sans journalistes, sans médias ? Que serait l'Afrique sans journalistes ? Que serait la République Démocratique du Congo sans radioteurs, diffuseurs de l'information ? Les journalistes et professionnels des médias congolais doivent demeurer vigilants pour ne pas brader " le pluralisme et la diversité médiatique" acquis au prix fort dans la lutte et le sang, les tortures, emprisonnements et assassinats organisés. Kinshasa n'est que la capitale, il n'est pas la République démocratique du Congo. Le pluralisme médiatique en RDC est biaisé par le fait gravissime où des ministres, sénateurs, députés sont propriétaires des journaux, radios et télévisions. Malgré des titres pompeux, aucun journal kinois ne tire à plus de 2500 exemplaires alors que la capitale congolaise regorge plus de 10 millions d'habitants. Chaque province doit avoir ses propres journaux et médias. Si les radios communautaires ont poussé dans la majorité de nos provinces, les journaux sont inexistants.
Aucun journal kinois n'est à quatre couleurs et ne tire à plus de 2500 exemplaires alors que Kinshasa à plus de 10 millions d'habitants.
Des journaux kinois à même le sol !
Toute vellieté de formater les journalistes et médias congolais sera combattu.Dans les pays développés notamment la France, le Royaume uni, les Etats-Unis, la Suisse, la Hollande... et autres, ils n'ont pas un "Ministère d'information", ministère chargé de régenter les journalistes et les médias. Cela est déjà régler par leur constitution qui encourage la liberté d'expression. Les Vuvuzélateurs n'ont trouvé du boulot ailleurs ! La loi Foia par exemple aux Etats-Unis permet aux journalistes américains d’accéder à toutes les informations gouvernementaux, il suffit d'en faire la demande et de payer les frais de photocopies.
La République Démocratique du Congo a besoin des médias quantitatifs et diversifié puis que le pays est vaste, mais aussi qualificatifs, cela n'est pas incompatible. Le pluralisme médiatique ne tue pas la démocratie mais bien au contraire la renforce en respectant la diversité. De 1999 à 2007, nous avonsconnu cinq ministres d'information et presse en RDC: Didier Mumengi, trop fanfaron à notre goût, mais il a le mérite d'avoir accepté que les délégués de Reporters sans frontières viennent à Kinshasa malgré le musellement et les arrestations arbitraires dont été victime les journalistes le cas du regretté Freddy Loseke est patent. Dominique Sakombi Inongo "Buka Lokuta", le Goebbels de Mobutu en bon stratège opportuniste se transforma en Mzéeïste exalté. Il ferma Réveil FM avec d'autres médias, le 4 septembre 2000, nos informations de proximités le gênait tellement qu'il qualifia Réveil FM de radio subversive. Fieffé menteur Dominique Sakombi Inongo Buka lokuta pour justifier sa décision arbitraire ira jusqu'à nous accuser à la Présidence de la République que Réveil FM avait des accointances avec l'UNITA de Jonas Savimbi. Fort Heureusement M'zée Laurent Désiré Kabila ne le suivra pas dans ses accusations nuisibles et scabreuses. Le 20 mars 2001 au Palais du Peuple lors de l'inauguration du Festival Fréquences Libres ou le pluralisme radiophonique, nous avions eu l'occasion de rappeler à Sakombi Buka Lokuta, la liberté d'expression et presse. Kikaya Bin Karubi en restituant les médias privés à leurs propriétaires que Dominique Sakombi Inongo Buka lokuta avait "congolisé" de force pour en faire des médias nationaux. En décidant de fermer les radios communautaires du Bas-Congo pour non paiement du récépissé de 5000 $ us alors que ces radios avaient vécu les affres de la guerre et palliaient au fait que la RTNC ne couvrait pas toute la province. Durant un mois, Réveil FM débuta toutes ses trois éditions d'information (7h30, 13h30 et 18h30) par un compte à rebours sur la menace du Ministre de l'information de Joseph Kabila de fermer les radios du Bas-Congo. Kikaya Bin Karubi n'a jamais pu fermer les radios citoyennes du Bas-Congo.
Kinshasa, hôtel Memling, joutes verbales entre Kikaya Bin Karubi et Freddy Mulongo. Photo Réveil FM, archives
Kinshasa, lundi 23 mars 2004 à la Halle de la Gombe, Freddy Mulongo, président de l'Arco et Vital Kamerhe, Ministre de l'information et presse, après son discours d'inauguration des 4èmes assises de l'Association des radios associatives et communautaires du Congo (Arco). Photo Réveil FM, archives
N'en déplaisent à ses farouches détracteurs, Ministre de l'information et presse Vital Kamerhe n' a jamais eu des rapports conflictuels avec les journalistes et les médias. Aucun journaliste n'a été arrêté, aucun média n'a été fermé. Il faut dire la vérité de l'histoire. Les différents ministres de l'information et presse au Cong ont toujours voulu que la presse et les médias soient malléables à souhait, que les journalistes soient des thuriféraires du " pouvoir". L'indépendance des journalistes n'est pas apprécié ni respecter. Les journalistes congolais n'ont pas accès aux sources de l'information. Les journalistes sont interpellés comme des vulgaires citoyens à chaque fois on leur rétorque qu'ils faillissent à la déontologie et d’éthique de leur métier comme si les politicailleurs ventripotents qui écument la classe politique congolaise, eux ont une éthique et déontologie. Quant à Toussaint Tshilombo Send, l’éphémère ministre de l'information et presse qui a fermé Réveil FM en août 2007, que peut-on dire d'un pauvre exécutant écervelé ?
Modeste Mutinga Mutuishayi, prédateur de la liberté de presse, il a joué au taureau voire au pitbull en étant à la tête de la fameuse Haute Autorité des Médias (HAM). Photo Réveil FM, archives
En République démocratique du Congo, même la bêtise, on la fait mal. Etre le singe de l'autre n'est pas facile. Ignorant que Modeste Mutinga Mutuishayi, fourbe, roublard et grand requin devant l’Éternel avait fait un deal avec Joseph Kabila, nous nous sommes fait bien avoir. En effet contre espèces sonnantes et trébuchantes mais aussi le poste de Rapporteur au Sénat, corrompu jusqu'à la moelle épinière, Modeste Mutunga Mutuishayi a retrouvé ses anciens réflexes de gendarme de Mobutu: méthodes de flicages, accusations fortuites des confrères auprès de services, médisances, livraison des journalistes à l'ANR...Sous le rire narquois de Modeste Mutinga Mutuishayi, c'est un pitbull tueur et corrompu qui s'y est caché. Venant de la presse écrite sans aucune notion de l'audiovisuel, on aurait pensé dans l'esprit de la confrérie que Modeste Mutinga Mutuishayi serait proche des journalistes et médias. Erreur, l'homme de Ngaba-Makala s'est révélé être un prédateur de presse, avec sa HAM, étouffoir des libertés, il a muselé des journalistes, bâillonné des médias. Pour s'assurer que son contrat avec Jo Ka allait être respecté, l'orgre et chauve de la HAM ne savait pas "déléguer", il lisait tout seul ses farfelues suspensions des journalistes et des médias, des acteurs politiques etc. Par manque de pédagogie et la volonté de personnaliser à outrance le pouvoir de la HAM, institution d'appui à la démocratie qui devint folle et anti-démocratique. D'ailleurs, les suspensions étaient lues à la RTNC et les chaines privées sans au préalable que les intéressés soient signifiés. Un confrère avait même appris sa suspension en écoutant la radio dans un taxi à Kinshasa. La volonté de dominer voire d'écraser les journalistes était manifeste dans le chef de Modeste Mutinga Mutuishayi, lui qui n'avait rien eu de Mobutu ni de M'zée Laurent-Désiré Kabila, il avait une chance inouïe avec le Kadogo.
Il s'est octoyé Radio 7 et Télé 7 tout en étant Président de la Haute Autorité des Médias, organe de régulation des médias. Pire Modeste Mutinga Mutuishayi ira jusqu'à annuler un débat démocratique inscrit dans la Constitution de transition entre les deux candidats en lice, en occurrence Joseph Kabila -Jean Pierre Bemba.
La notion de pouvoir, sa lecture , sa compréhension chez une partie de l’intelligentsia congolaise sont empreintes d'un caractère "féodal". La féodalité ayant pour faculté dans l'existence sociétale de générer le rapport "Dominant- Dominé" et non pas citoyen ni républicain. Les Bantous disent:"Un chef qui crie pour se faire entendre ce qu'il lui manque quelque chose". L'autoritarisme affichait par certains hauts fonctionnaires en République démocratique du Congo est le signe patent du complexe les habitant. Il est révélateur du déficit argumentaire du détenteur de la petite parcelle du pouvoir face a son contradicteur. La culture de l'excellence a pour terroir le choc des idées. N'est pas chef ni autorité celui qui use des stratagèmes liberticides, qui étouffe " les vérités" des autres; car personne n'a de science infuse. L' abus de pouvoir est la concaténation d'une conception dégénérative du pouvoir. Museler les autres devient ainsi facteur et vecteur d'affirmation de sa toute puissance, preuve de "Haute" autorité.
Aucun journal kinois n'est à quatre couleurs et ne tire à plus de 2500 exemplaires alors que Kinshasa à plus de 10 millions d'habitants.
Des journaux kinois à même le sol !
Toute vellieté de formater les journalistes et médias congolais sera combattu.Dans les pays développés notamment la France, le Royaume uni, les Etats-Unis, la Suisse, la Hollande... et autres, ils n'ont pas un "Ministère d'information", ministère chargé de régenter les journalistes et les médias. Cela est déjà régler par leur constitution qui encourage la liberté d'expression. Les Vuvuzélateurs n'ont trouvé du boulot ailleurs ! La loi Foia par exemple aux Etats-Unis permet aux journalistes américains d’accéder à toutes les informations gouvernementaux, il suffit d'en faire la demande et de payer les frais de photocopies.
La République Démocratique du Congo a besoin des médias quantitatifs et diversifié puis que le pays est vaste, mais aussi qualificatifs, cela n'est pas incompatible. Le pluralisme médiatique ne tue pas la démocratie mais bien au contraire la renforce en respectant la diversité. De 1999 à 2007, nous avonsconnu cinq ministres d'information et presse en RDC: Didier Mumengi, trop fanfaron à notre goût, mais il a le mérite d'avoir accepté que les délégués de Reporters sans frontières viennent à Kinshasa malgré le musellement et les arrestations arbitraires dont été victime les journalistes le cas du regretté Freddy Loseke est patent. Dominique Sakombi Inongo "Buka Lokuta", le Goebbels de Mobutu en bon stratège opportuniste se transforma en Mzéeïste exalté. Il ferma Réveil FM avec d'autres médias, le 4 septembre 2000, nos informations de proximités le gênait tellement qu'il qualifia Réveil FM de radio subversive. Fieffé menteur Dominique Sakombi Inongo Buka lokuta pour justifier sa décision arbitraire ira jusqu'à nous accuser à la Présidence de la République que Réveil FM avait des accointances avec l'UNITA de Jonas Savimbi. Fort Heureusement M'zée Laurent Désiré Kabila ne le suivra pas dans ses accusations nuisibles et scabreuses. Le 20 mars 2001 au Palais du Peuple lors de l'inauguration du Festival Fréquences Libres ou le pluralisme radiophonique, nous avions eu l'occasion de rappeler à Sakombi Buka Lokuta, la liberté d'expression et presse. Kikaya Bin Karubi en restituant les médias privés à leurs propriétaires que Dominique Sakombi Inongo Buka lokuta avait "congolisé" de force pour en faire des médias nationaux. En décidant de fermer les radios communautaires du Bas-Congo pour non paiement du récépissé de 5000 $ us alors que ces radios avaient vécu les affres de la guerre et palliaient au fait que la RTNC ne couvrait pas toute la province. Durant un mois, Réveil FM débuta toutes ses trois éditions d'information (7h30, 13h30 et 18h30) par un compte à rebours sur la menace du Ministre de l'information de Joseph Kabila de fermer les radios du Bas-Congo. Kikaya Bin Karubi n'a jamais pu fermer les radios citoyennes du Bas-Congo.
Kinshasa, hôtel Memling, joutes verbales entre Kikaya Bin Karubi et Freddy Mulongo. Photo Réveil FM, archives
Kinshasa, lundi 23 mars 2004 à la Halle de la Gombe, Freddy Mulongo, président de l'Arco et Vital Kamerhe, Ministre de l'information et presse, après son discours d'inauguration des 4èmes assises de l'Association des radios associatives et communautaires du Congo (Arco). Photo Réveil FM, archives
N'en déplaisent à ses farouches détracteurs, Ministre de l'information et presse Vital Kamerhe n' a jamais eu des rapports conflictuels avec les journalistes et les médias. Aucun journaliste n'a été arrêté, aucun média n'a été fermé. Il faut dire la vérité de l'histoire. Les différents ministres de l'information et presse au Cong ont toujours voulu que la presse et les médias soient malléables à souhait, que les journalistes soient des thuriféraires du " pouvoir". L'indépendance des journalistes n'est pas apprécié ni respecter. Les journalistes congolais n'ont pas accès aux sources de l'information. Les journalistes sont interpellés comme des vulgaires citoyens à chaque fois on leur rétorque qu'ils faillissent à la déontologie et d’éthique de leur métier comme si les politicailleurs ventripotents qui écument la classe politique congolaise, eux ont une éthique et déontologie. Quant à Toussaint Tshilombo Send, l’éphémère ministre de l'information et presse qui a fermé Réveil FM en août 2007, que peut-on dire d'un pauvre exécutant écervelé ?
Modeste Mutinga Mutuishayi, prédateur de la liberté de presse, il a joué au taureau voire au pitbull en étant à la tête de la fameuse Haute Autorité des Médias (HAM). Photo Réveil FM, archives
En République démocratique du Congo, même la bêtise, on la fait mal. Etre le singe de l'autre n'est pas facile. Ignorant que Modeste Mutinga Mutuishayi, fourbe, roublard et grand requin devant l’Éternel avait fait un deal avec Joseph Kabila, nous nous sommes fait bien avoir. En effet contre espèces sonnantes et trébuchantes mais aussi le poste de Rapporteur au Sénat, corrompu jusqu'à la moelle épinière, Modeste Mutunga Mutuishayi a retrouvé ses anciens réflexes de gendarme de Mobutu: méthodes de flicages, accusations fortuites des confrères auprès de services, médisances, livraison des journalistes à l'ANR...Sous le rire narquois de Modeste Mutinga Mutuishayi, c'est un pitbull tueur et corrompu qui s'y est caché. Venant de la presse écrite sans aucune notion de l'audiovisuel, on aurait pensé dans l'esprit de la confrérie que Modeste Mutinga Mutuishayi serait proche des journalistes et médias. Erreur, l'homme de Ngaba-Makala s'est révélé être un prédateur de presse, avec sa HAM, étouffoir des libertés, il a muselé des journalistes, bâillonné des médias. Pour s'assurer que son contrat avec Jo Ka allait être respecté, l'orgre et chauve de la HAM ne savait pas "déléguer", il lisait tout seul ses farfelues suspensions des journalistes et des médias, des acteurs politiques etc. Par manque de pédagogie et la volonté de personnaliser à outrance le pouvoir de la HAM, institution d'appui à la démocratie qui devint folle et anti-démocratique. D'ailleurs, les suspensions étaient lues à la RTNC et les chaines privées sans au préalable que les intéressés soient signifiés. Un confrère avait même appris sa suspension en écoutant la radio dans un taxi à Kinshasa. La volonté de dominer voire d'écraser les journalistes était manifeste dans le chef de Modeste Mutinga Mutuishayi, lui qui n'avait rien eu de Mobutu ni de M'zée Laurent-Désiré Kabila, il avait une chance inouïe avec le Kadogo.
Il s'est octoyé Radio 7 et Télé 7 tout en étant Président de la Haute Autorité des Médias, organe de régulation des médias. Pire Modeste Mutinga Mutuishayi ira jusqu'à annuler un débat démocratique inscrit dans la Constitution de transition entre les deux candidats en lice, en occurrence Joseph Kabila -Jean Pierre Bemba.
La notion de pouvoir, sa lecture , sa compréhension chez une partie de l’intelligentsia congolaise sont empreintes d'un caractère "féodal". La féodalité ayant pour faculté dans l'existence sociétale de générer le rapport "Dominant- Dominé" et non pas citoyen ni républicain. Les Bantous disent:"Un chef qui crie pour se faire entendre ce qu'il lui manque quelque chose". L'autoritarisme affichait par certains hauts fonctionnaires en République démocratique du Congo est le signe patent du complexe les habitant. Il est révélateur du déficit argumentaire du détenteur de la petite parcelle du pouvoir face a son contradicteur. La culture de l'excellence a pour terroir le choc des idées. N'est pas chef ni autorité celui qui use des stratagèmes liberticides, qui étouffe " les vérités" des autres; car personne n'a de science infuse. L' abus de pouvoir est la concaténation d'une conception dégénérative du pouvoir. Museler les autres devient ainsi facteur et vecteur d'affirmation de sa toute puissance, preuve de "Haute" autorité.
Médias congolais, attention...aux prédateurs, thuriféraires et vuvuzélateurs de la liberté de presse. A suivre !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire