samedi 30 mars 2013

La dette publique française atteint un niveau record

Le ministère des Finances et du Budget à Bercy (Paris).
Le ministère des Finances et du Budget à Bercy (Paris).
AFP / Loic Venance

Par RFI
Le niveau record de la dette publique française constitue une mauvaise nouvelle pour Paris qui voit son déficit agravé. Ce sont les derniers chiffres publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) qui révèlent l'ampleur de la dette. En 2012, le déficit public de la France s'élève à 4,8% du PIB au lieu des 4,5% prévus initialement par le gouvernement. Ce mauvais résultat éloigne encore un peu plus Paris de l'objectif de revenir dans les clous, en réduisant son déficit à 3%.

"Pour combler sa dette et son déficit  public, la France va en   Afrique pour créer des guerres du pétrole, du cacao, du diamant, uranium, de l'or, ..." La Néofrancafrique atroce, Quelle misère pour l'Afrique ?

Les chiffres publiés par l'Insee sont une mauvaise surprise, surtout pour le gouvernement qui s'était engagé à réduire le déficit public de la France à 4,5% , allant même jusqu'à affirmer que le chiffre serait respecté à un dixième près. Seulement voilà, le déficit est finalement de 4,8% et la dette continue d'exploser.
À la fin de l'année 2012, on a même atteint un nouveau record avec un chiffre qui donne le vertige : la dette publique atteint 90,2% du PIB contre 85,8% en 2011.
Alors pourquoi un tel écart ? Bercy l'explique par une hausse imprévue de 0,1% du déficit public en 2011, laissée par le gouvernement précédent, par le budget rectifictaif européen et par la dégradation de la situation économique en Europe et en France. On se souvient à l'automne dernier d'un certain optimisme de la part du gouvernement. Un positivisme qui laissait sceptique les économistes. Le ministère de l'Economie et des Finances annonçait lui une croissance de 0,3% pour 2012. En réalité, elle a été nulle et cela a forcément pesé sur les recettes de l'Etat.
Mais les ministres du Budget et des Finances se veulent rassurants et affirment que « ces dépassements execptionnels et conjoncturels on été en partie compensés par une stricte maitrise de la dépense ». Pas sur que de tels propos soient de nature à rassurer Bruxelles.

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