(Le Potentiel 06/10/2012)
Quelques éléments du Mouvement du 23 mars (M23) et d’autres
groupes armés se sont dernièrement rendus aux Forces armées de la République
démocratique du Congo (FARDC) et postes opérationnels de la Monusco.
En
effet, six combattants FDLR-FOCA (Forces combattantes Abacunguzi) se sont
rendus, entre le 25 septembre et le 1er octobre 2012, avec deux armes AK-47, et
une importante quantité de munitions, aux postes opérationnels de la Monusco de
Nyanzale, Tongo, Masisi ; et remis à la section DDRRR de Kanyabayonga pour leur
prise en compte.
Entre le 29 septembre et le 1er octobre, dix éléments du
M23, dont quatre éléments de la Police nationale congolaise (PNC) préalablement
nommés à ces fonctions par la rébellion, se sont rendus avec un membre de leurs
familles aux postes opérationnels de la Monusco de Katale, Rugari et
Kiwanja.
Auparavant, soit le 12 septembre, le colonel David du M23,
accompagné d’un sous-officier supérieur, s’était rendu aux FARDC sur la route
Kalengera-Tongo, avec quatre hauts responsables de l’administration parallèle de
la rébellion : finances, sensibilisation, affaires politiques et mobilisation,
ainsi que celui de la sécurité.
La Mission des Nations unies en RDC a, au
cours de sa dernière conférence de presse, déclaré que la rébellion du M23 a mis
sur pied des mécanismes visant à contrer toute nouvelle défection dans ses
rangs, en déployant, notamment, dans les zones sous son contrôle, des équipes de
surveillance en vue de dissuader toute velléité de reddition.
Par
ailleurs, dix-sept éléments Maï-Maï Raïa Mutomboki ont été appréhendés, le 27
septembre, par les FARDC lors des opérations menées contre leurs positions à
Muhindi et Binakwa, situé à 40 km au Sud-oeust de Walikale.
Six autres Raïa
Muotmboki arrêtés par les FARDC à Ohaye, situé à 34 km au Nord-ouest de Walikale
avec 5 armes AK-47, ont été transférés à Bogoro pour des
investigations.
Le 30 septembre, le poste opérationnel de la Monusco de
Himbi a promptement déployé une patrouille d’intervention rapide pour sécuriser
le quartier Kyeshero à Goma et rassurer les populations environnantes, suite à
l’explosion d’une grenade provoquée par un militaire FARDC, souffrant de maladie
mentale, entraînant ainsi sa mort et celle d’une femme et son enfants, sur
l’avenue Kiriki.
Le même jour, environ 1 300 personnes habitant le camp
des déplacés de Kilemani et fuyant des tensions ethniques, ont trouvé refuge et
protection au poste opérationnel de la Monusco de Masisi. Rassurées par les
patrouilles terrestre et aérienne conduites dans et au-dessus de la zone par la
Force de la Monusco, elles ont dès le lendemain regagné le
camp.
Écrit par C.L
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Potentiel
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