dimanche 14 octobre 2012

XIVème Sommet de la Francophonie: Des questions environnementales et de politique internationale au cœur de la réunion des Chefs d’Etats et de Gouvernements !

(La Prospérité 13/10/2012)
Après deux journées consacrées aux travaux du Conseil Permanent de la Francophonie et de la Conférence ministérielle de la Francophonie, deux instances de l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’OIF et Président du comité de pilotage du XIVème Sommet de la Francophonie, Ousmane Paye, a co-animé ce matin, avec le Commissaire général du Comité national d’organisation du XIVème sommet de la Francophonie, le Professeur Isidore Ndaywel, un point de presse, au centre de presse érigé dans l’enceinte du Palais du Peuple, site retenu pour les travaux du Sommet de Kinshasa. Les deux personnalités ont entretenu la presse sur des questions organisationnelles. Aussi, ont-ils dévoilé les thématiques retenues. Il s’agit essentiellement de questions de politique internationale, de l’avenir de la langue française et des enjeux environnementaux et économiques. « Aucun manquement n’a été observé jusqu’alors. Nous avons mis un cadre susceptible d’organiser un Sommet à Kinshasa», soutient Ousmane Paye. D’entre de jeu, le Conseiller spécial du Secrétaire Général de l’OIF, Ousmane Paye, a rassuré les médias que les avant-projets des textes politiques, économiques et de coopération déjà élaborés par un comité ad hoc et transmis au CPF et à la CMF ont été validés. Ces textes seront soumis aux chefs d’Etats et de Gouvernements lors de travaux. Donnant le programme de ces travaux, Ousmane Paye a indiqué que ceux-ci débuteront dans la matinée du 13 octobre, juste après la cérémonie solennelle d’ouverture à la quelle prendront part les Chefs d’Etats et de gouvernements accompagnés de leurs épouses. Pour la journée du dimanche 14 octobre, les chefs d’Etats et de Gouvernements débattront sur deux thématiques relatives aux enjeux environnementaux et économiques ainsi qu’au rôle de l’Afrique dans la Francophonie et dans la bonne gouvernance mondiale. Hormis les questions environnementales, le Sommet de Kinshasa abordera celles relatives aux conflits qui déchirent l’Afrique francophone notamment, au Nord du Mali et à l’Est de la RDC. A ce sujet, la RDC a proposé un projet de résolution sur la situation qui prévaut à l’Est de la RDC. Ceci n’a pas reçu le quitus du Rwanda, qui a émis des réserves. Rassurant, Ousmane Paye a affirmé que c’est le dimanche 14 octobre prochain que la substance de cette résolution sera dévoilée par voie de presse. Bien avant, les Chefs d’Etats et de Gouvernements tableront sur cette question au cours d’un huis clos, en vue de trouver une solution durable à cette crise. « Car le Rwanda et la RDC sont deux pays voisins condamnés à vivre ensemble…La finalité est qu’on ait plus de morts d’hommes et de souffrances des femmes et filles », a-t-il déclaré. Répondant à une question de la presse sur le soutien du Rwanda au M23, ce fonctionnaire de l’OIF s’est réservé d’émettre un point de vue. « Je ne sais rien de la réalité des choses », a-t-il lâché. S’agissant de la crise malienne, le Conseiller spécial de Abdou Diouf a souligné que, quoique suspendu de l’OIF, la Mali doit être prioritairement libéré de l’emprise des forces négatives. L’intervention militaire soutenue par la CEDEAO n’exclut pas la négociation pour un règlement pacifique du conflit. Dans le chapitre de la politique internationale, la réunion des Chefs d’ Etats et de Gouvernements offrira la tribune au Président tunisien qui abordera la question du printemps arabe et, au Premier-ministre Libanais qui, lui, présentera la situation du Moyen-Orient. L’avenir du Français « Le combat que nous menons porte sur la diversité culturelle des pays francophones. C’est dans ce cadre que la Francophonie soutient la promotion des langues africaines et créoles », a indiqué Ousmane Paye. Pour le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’organisation internationale de la Francophonie, le français n’est nullement en perte de vitesse. Au contraire, la demande du français est plus forte. La demande au Nigéria des professeurs de français dans l’enseignement en est une preuve éloquente. L’OIF entend consolider sa présence dans toutes les institutions des pays francophones.

La Pros.



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