lundi 12 mars 2012

Bombardement de Bouake, Cote d'Ivoire, 6 francais morts

BOMBARDEMENTS DE BOUAKE
AFP 08.06.10Bombardement Bouaké: la France manquait de "base juridique" pour enquêter[...] Devant la juge, Mme Alliot-Marie a souligné que l'audition des huit mercenaires biélorusses arrêtés à la frontière togolaise quelques jours après avait été impossible pour des motifs juridiques, ce que conteste l'avocat de familles de victimes du bombardement, Me Jean Balan. Selon l'avocat, deux d'entre eux étaient les pilotes des avions. "J'ai demandé pourquoi on n'avait pas essayé de les entendre et on m'a indiqué qu'il n'y avait pas de base juridique puisque pas de mandat d'arrêt international", selon le procès-verbal de l'audition de la ministre.
Les autorités togolaises avaient "mis à la disposition" des services français ces mercenaires biélorusses, selon l'ancien ministre togolais de l'Intérieur, François Esso Boko. "J'ai effectivement appris cette présence un après-midi par un membre de mon cabinet" et "j'ai demandé que l'on essaye d'en savoir plus", dit-elle. "Le lendemain on m'a dit qu'ils avaient été relâchés et de toute façon qu'il s'agissait de gens qui se présentaient comme des mécaniciens agricoles", ajoute la ministre. Immédiatement après le bombardement de Bouaké, l'armée française avait détruit l'aviation ivoirienne, provoquant une vague de manifestations antifrançaises à Abidjan.[...]
BOMBARDEMENTS DE BOUAke
AFP 08.06.10Bombardement Bouaké: la France manquait de "base juridique" pour enquêter[...] Devant la juge, Mme Alliot-Marie a souligné que l'audition des huit mercenaires biélorusses arrêtés à la frontière togolaise quelques jours après avait été impossible pour des motifs juridiques, ce que conteste l'avocat de familles de victimes du bombardement, Me Jean Balan. Selon l'avocat, deux d'entre eux étaient les pilotes des avions. "J'ai demandé pourquoi on n'avait pas essayé de les entendre et on m'a indiqué qu'il n'y avait pas de base juridique puisque pas de mandat d'arrêt international", selon le procès-verbal de l'audition de la ministre.

Les autorités togolaises avaient "mis à la disposition" des services français ces mercenaires biélorusses, selon l'ancien ministre togolais de l'Intérieur, François Esso Boko. "J'ai effectivement appris cette présence un après-midi par un membre de mon cabinet" et "j'ai demandé que l'on essaye d'en savoir plus", dit-elle. "Le lendemain on m'a dit qu'ils avaient été relâchés et de toute façon qu'il s'agissait de gens qui se présentaient comme des mécaniciens agricoles", ajoute la ministre. Immédiatement après le bombardement de Bouaké, l'armée française avait détruit l'aviation ivoirienne, provoquant une vague de manifestations antifrançaises à Abidjan.[...]

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire