Pour Dola Indidis, le procès de Jésus Christ et sa crucifixion sont injustes. Et pour défendre sa cause, il est prêt à saisir la Cour internationale de justice. Il explique le pourquoi de la chose dans une vidéo mise en ligne sur le site d’informations kényan Citizen News, repris par le journal Le Monde. Cet avocat, ancien porte-parole de la magistrature, considère en effet que Jésus a eu un procès inique et que les coupables de sa mort ne sont rien moins que l’Italie, Israël, Ponce Pilate et l’empereur Tibère.
Ponce Pilate, préfet de Judée, et l’empereur Tibère sont morts depuis deux millénaires.
En revanche l’Italie, Etat qu'ils représentaient, est bien vivante. Elle est donc responsable de leurs actes. Tout comme Israël qui, à l’époque de Jésus, adoptait les lois en vigueur au moment de la crucifixion, ceux de l ’Empire romain (entre 27 av. J.-C. et 476 ap. J.-C.).
Pour Dola Indidis, Jésus a été victime d’un procès « discriminant et malveillant qui a bafoué ses droits humains. Certains de ceux qui étaient présents lui crachèrent au visage, l’ont frappé à coups de poing, giflé, se moquaient de lui, et déclaraient qu’il devait mourir », insiste l’avocat.
Une seule preuve à l’appui, et non des moindres : la Bible.
Dans le livre saint, il est notamment écrit que Ponce Pilate n’a trouvé en Jésus aucun signe de culpabilité. Il l’exécuta pour conserver la paix populaire.
L’avocat kényan, qui s'est frotté à la politique durant les dernières élections générales, estime que c’est pour lui un « devoir » que « de faire respecter la dignité de Jésus […] et de rétablir l'intégrité de l'homme de Nazareth ».
L’affaire fera-t-elle jurisprudence ?
La Cour suprême du Kenya a refusé d'instruire l'affaire en août 2007. La très sérieuse CIJ sera-t-elle plus flexible avec celui qui se déclare être « l’ami de Jésus » et fera-t-elle jurisprudence ? Rien n’est moins sûr… L’institution, basée à La Haye, a d'ores et déjà prévenu qu'elle n'avait « pas de juridiction pour instruire une telle affaire ». L'instance internationale n’arbitre en effet que des litiges entre plusieurs Etats.
« Il y a une forte probabilité de succès, affirme l’avocat, optimiste. Et j'espère que ce sera jugé de mon vivant »… Ou peut-être à l’heure de la résurrection.
Quoi qu’il en soit, le chemin de croix de Dola Indidis, qui a étudié le « dossier » pendant plus de dix ans, est loin d’être terminé.
Ponce Pilate, préfet de Judée, et l’empereur Tibère sont morts depuis deux millénaires.
En revanche l’Italie, Etat qu'ils représentaient, est bien vivante. Elle est donc responsable de leurs actes. Tout comme Israël qui, à l’époque de Jésus, adoptait les lois en vigueur au moment de la crucifixion, ceux de l ’Empire romain (entre 27 av. J.-C. et 476 ap. J.-C.).
Pour Dola Indidis, Jésus a été victime d’un procès « discriminant et malveillant qui a bafoué ses droits humains. Certains de ceux qui étaient présents lui crachèrent au visage, l’ont frappé à coups de poing, giflé, se moquaient de lui, et déclaraient qu’il devait mourir », insiste l’avocat.
Une seule preuve à l’appui, et non des moindres : la Bible.
Dans le livre saint, il est notamment écrit que Ponce Pilate n’a trouvé en Jésus aucun signe de culpabilité. Il l’exécuta pour conserver la paix populaire.
L’affaire fera-t-elle jurisprudence ?
La Cour suprême du Kenya a refusé d'instruire l'affaire en août 2007. La très sérieuse CIJ sera-t-elle plus flexible avec celui qui se déclare être « l’ami de Jésus » et fera-t-elle jurisprudence ? Rien n’est moins sûr… L’institution, basée à La Haye, a d'ores et déjà prévenu qu'elle n'avait « pas de juridiction pour instruire une telle affaire ». L'instance internationale n’arbitre en effet que des litiges entre plusieurs Etats.
« Il y a une forte probabilité de succès, affirme l’avocat, optimiste. Et j'espère que ce sera jugé de mon vivant »… Ou peut-être à l’heure de la résurrection.
Quoi qu’il en soit, le chemin de croix de Dola Indidis, qui a étudié le « dossier » pendant plus de dix ans, est loin d’être terminé.
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