Dernière mise à jour: 23 juillet, 2013 - 03:17 GMT
Un élément du M23 |
Selon un rapport de Human Right
Watch, les rebelles du M23 sont responsables d'au moins 44 meurtres dans
l'est de la République Démocratique du Congo.
Ils auraient également mené des dizaines
d'exécutions sommaires, violé des dizaines de femmes et recruté, par la
force, des hommes et de jeunes garçons avec la bénédiction du Rwanda.Le M23 a provoqué un tollé international en novembre dernier, lorsque ses éléments avec le soutien du Rwanda, selon un Groupe d'experts des Nations Unies, ont investi et brièvement occupé une ville de plus d'un million de personnes.
Ce soutien rwandais s'est poursuivi, a indiqué HRW, même après que l'ancien chef du M23, le général Bosco Ntaganda, a été remis en mars dernier à la Cour Pénale Internationale par l'ambassade des Etats-Unis au Rwanda.
Exécutions
Daniel Békélé, directeur pour l'Afrique à Human Rights Watch, a revélé que le mouvement rebelle et le gouvernement rwandais ont rejeté l'accusation.
L'enquête, précise-t-il, a concerné plus de 100 civils et d'anciens combattants du M23 qui ont signalé que les rebelles avaient exécuté au moins 44 personnes, dont certaines étaient accusés de collaborer avec les ennemis.
Toujours selon le document, les rebelles ont tué 15 civils hutus dans plusieurs villages dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, les 25 et 26 avril, et au moins six autres deux mois plus tard.
D'autres exécutions ont également été révélées.
Elles ciblaient des recrues tentant d'abandonner le M23 et des prisonniers rebelles capturés qui ont essayé de s'échapper.
HRW dit avoir constaté 61 cas de viols commis par des rebelles et de nombreuses menaces de morts contre leurs victimes qui s'étaient décidés de se soigner ou de les dénoncer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire