Dernière mise à jour: 16 août, 2013 - 13:37 GMT
En Egypte, des manifestants ont bravé l'état d'urgence
décrété pour répondre à l'appel des Frères Musulmans qui ont consacré cette
journée "Vendredi de la colère".
Les nouveaux décès sont survenus alors même que se poursuivent les condamnations de l'utilisation de la force mercredi qui s'était soldé par un carnage dont le bilan est de plus de 600 morts.
Les événéments en Egypte continuent d'envoyer une onde de réactions à travers le monde arabo-musulman.
Des centaines de personnes ont manifesté vendredi à l'appel de groupes islamistes à Khartoum, Amman, Jérusalem-Est et en
Cisjordanie.
En solidarité avec les Frères Musulmans, ils dénoncent "le coup d'Etat" contre le président Mohamed Morsi et le coup de force contre ses partisans.
La Turquie a rappelé son ambassadeur au Caire et l'Egypte a répliqué en rappelant le sien à Ankara.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, soutien du président Morsi, a appelé à une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU pour examiner ce qu'il a qualifié de "massacre" en Egypte.
En réaction, le Caire a annulé les manoeuvres militaires conjointes d'octobre, dénonçant des "déclarations et des actes inacceptables" de la part de la Turquie.
Les autorités égyptiennes voient dans les condamnations de la Turquie une "ingérence manifeste dans les affaires de l'Egypte" est un bafouement de la volonté du peuple égyptien.
L'Arabie Saoudite, opposée aux Frères Musulmans, a apporté son soutien au Caire face à la menace du terrorisme.
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