L’actualité
dans les journaux parus ce mardi est une fois de plus dominée par les concertations
nationales, avec la levée de suspension du MSR aux activités de la Majorité Présidentielle,
des décisions sur le « rendez-vous manqué » de Brazzavlle, etc… Des
précisions sur le démarrage effectif des concertations nationales sont
attendues cette semaine.
Le groupe de contacts mis en place, le week-end,
devrait rendre ses conclusions au présidium depuis hier lundi, pour la fixation
de la date de ce forum.
Avec la mise en place d’une équipe de modérateurs pour
coordonner les travaux du groupe de contacts, le présidium des concertations
nationales a franchi une étape importante vers le démarrage effectif des
travaux, malgré les signes d’enlisement observés depuis la première annonce de
l’ouverture manquée de ce grand forum national, jeudi dernier.
Ce copieux
sujet s’accompagne bien sûr de nouvelles
de l’Est et de quelques « divers ».
Concertations / Généralités
Avant de se lancer dans le maquis des incidents mineurs, il
faut rappeler que l’enjeu majeur de ces concertations est de savoir si le Pouvoir,
mis en place par un coup de force après des élections que l’on ne peut que considérer
comme nulles[1], réussira
à se faire conférer un semblant de légitimité par une « concertation »,
promise pour régler le contentieux électoral mais qui a fni par concerner tout
et son contraire sous le nom fumeux de « cohésion nationale ».
Le
principal ressort du coup d’état a consisté à progresser, comme si de rien
n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le
pays et le monde devant le fait accompli. On a donc constitué un
gouvernement – sans doute conçu au départ comme devant avoir une courte durée –
qui bien sûr n’est pas soutenu par l’opposition mais qui mécontente aussi
beaucoup de monde dans la
Majorité dont il est issu. Les « concertations »
pourraient être l’occasion d’un remaniement, dit-on, voire d’un gouvernement « d’Union
Nationale ». Cela peut attirer opposants et mécontents de la Majorité au nm de la « Loi de ‘Entrecôte ».
Gouvernement
d’union nationale, nous y voilà, pense Forum des As.
L’absence du partage du
pouvoir aux Concertations nationales, cette idée ne germe plus dans les esprits
de la classe politique toutes tendances confondues même dans certaines
organisations de la Société
civile, mais elle s'impose désormais comme une piste incontournable. On estime
là qu'il n'y a que la formule de gestion par tous des affaires de l'Etat qui
peut créer et consolider la cohésion nationale dont les Congolais ont tant
besoin pour conjurer la menace de balkanisation de fait d'une partie du
Nord-Kivu par le Rwanda, via le M23. Si tel n'était pas le cas, la guerre
n'aurait pas pris autant de temps en consommant entièrement sa première année
pour commencer, mine de rien, la seconde.
Dans
L'Avenir,
nous apprenons que les chefs des partis politiques de la Majorité présidentielle
et ceux de l’Opposition (parlementaire et extraparlementaire) se concertaient
en vue d’apporter les amendements au règlement intérieur des dites
Concertations nationales. A en croire l’un des membres du Secrétariat
technique, ces amendements consistent à ne pas tirer les choses en longueur et
que ce point ne fasse plus l’objet de débat au cours des assises. Celle-ci est
l’une des concessions du Présidium aux préalables soulevés par l’Opposition, à
savoir constituer un groupe de contact, c’est-à-dire un comité préparatoire aux
Concertations nationales. Après cette étape d’amendement du règlement
intérieur, il sera question d’amender les thématiques qui seront abordés lors
des états généraux desdites concertations nationales.
« Concertations nationales Le groupe de contact amende le règlement intérieur », titre par ailleurs L’Avenir.
Le hall du Palais du peuple était envahi par un nombre impressionnant d’acteurs politiques tout comme ceux de la Société civile, en l’occurrence les différents chefs traditionnels, lundi 19 août, fait savoir ce journal. Ilr annonce donc que les chefs des partis politiques de la Majorité présidentielle et ceux de l’Opposition (parlementaire et extraparlementaire) se concertaient en vue d’apporter les amendements au règlement intérieur des Concertations nationales. A en croire l’un des membres du Secrétariat technique, ces amendements consistent à ne pas tirer les choses en longueur et que ce point ne fasse plus l’objet de débat au cours des assises. Celle-ci est l’une des concessions du Présidium aux préalables soulevés par l’Opposition, à savoir constituer un groupe de contact, c’est-à-dire un comité préparatoire aux Concertations nationales, indique L’Avenir.
Il souligne qu’après cette étape d’amendement du règlement intérieur, il sera question d’amender les thématiques qui seront abordées lors des états généraux des concertations nationales. Cinq thématiques ont été proposées à l’article 10 de l’Ordonnance présidentielle du 26 juin 2013 convoquant les Concertations nationales : gouvernance, démocratie et réformes institutionnelles ; économie, secteur productif et finances publiques ; désarmement, démobilisation, réintégration sociale et/ou rapatriement des groupes armés ; conflits communautaires, paix et réconciliation nationale ; décentralisation et renforcement de l’autorité de l’Etat. C’est à l’issue de ces travaux de groupe de contact qu’il sera fixé la date exacte des Concertations nationales qui du reste prendront 15 jours, mais avec possibilité de prolongation de 5 jours, en raison de la rentrée parlementaire qui doit intervenir le 15 septembre 2013, session consacrée à l’examen et vote du budget de l’Etat pour l’exercice 2014, souligne L’Avenir.
La Tempête des Tropiques rappelle que d'après le temps imparti à la
commission préparatoire des concertations nationales (72 heures) par le
présidium pour présenter son rapport, c'est en principe aujourd'hui mardi que
celle-ci doit rendre compte du travail accompli à Kengo et Minaku! Mais selon
des informations qui transpirent des locaux où siège la commission préparatoire
au palais du peuple, la rapport dressé à l'intention de qui de droit sent
l'odeur d'inachevé! (…) la commission a eu droit à un délai de trois jours
alors qu'il en fallait au moins trente (…) cela sous-entend que le rapport que
la commission préparatoire a apprêté (…) a été bâclé (…) pour plaire au
présidium (…) les mêmes causes produisant les mêmes effets, il va de soi que
les concertations nationales et les décisions qui en résulteront seront
inévitablement bâclées!
Selon un communiqué remis à la presse hier lundi 19 août, l’opposition extraparlementaire a réclamé au Présidium de lui restituer le quota de 5 délégués aux Concertations nationales. Cette réclamation a été formulée par le porte-parole de la Ligue des partis libéraux. Me Lumuna Ndubu a commencé par fustiger l’exclusion de cette plateforme politique des travaux préparatoires des Concertations nationales, qui viennent de démarrer. Il accuse la coordination du Conclave de l’opposition politique d’avoir régionalisé l’opposition politique pour favoriser les siens et tricher sur le quota de l’opposition extraparlementaire au profit de l’opposition parlementaire, en créant des regroupements et associations de fait, poursuit la Tempête des Tropiques
D’après Radio Okapi, le Réseau national des ONG
des droits de l’homme (Renadhoc)
invite le chef de l’État Joseph Kabila à libérer tous les prisonniers
politiques et d’opinion ainsi que des leaders des groupes armés congolais
actuellement détenus dans des prisons congolaises à l’occasion des
concertations nationales. Pour ce regroupement d’organisations de la société
civile, cette mesure permettrait de créer une meilleure cohésion nationale.
Dans son cahier de charges publié le lundi 19 août, le Renadhoc propose
plusieurs préalables pour décrisper le climat politique avant la tenue des
concertations nationales convoquées par le chef de l’État pour créer la
cohésion nationale.
Concertations
/ MSR
Le
Potentiel annonce
à la Une «Réconforté
par les ‘sages conseils’ du chef de l’Etat, Le MSR revient dans les rangs de la Majorité ».
Ce journal de Modeste Mutinga rapporte qu’entendu avec une particulière attention par l’autorité morale de la Majorité présidentielle (MP), le MSR vient de lever la mesure de suspension de sa participation aux activités de la MP. Le MSR justifie son come back au regard de « sages conseils » lui prodigués Joseph Kabila, à l’issue d’un entretien le vendredi 16 août 2013 avec « la plus haute délégation du MSR constituée des membres du bureau politique, des députés et sénateurs du parti ».
Le Phare constate en manchette « Le MSR fait volte-face ».
En effet, signale-t-il, le Mouvement Social pour le Renouveau vient de faire volte-face après sa décision du 14 août suspendant sa participation aux réunions et activités de la famille politique du chef de l’Etat, y compris les concertations nationales en gestation au Palais du peuple, à la suite de la condamnation de son député Muhindo Nzangi, élu du Nord-Kivu, par la Cour Suprême de Justice.
Le bureau politique de ce parti promet toutefois de recourir à toutes les voies légales pour sortir son député de la geôle de Makala où il purge déjà sa peine en dépit de la grâce présidentielle sollicitée en sa faveur par les ressortissants de la province du Nord-Kivu.
L’Avenir estime confie qu’il s’agit d’une décision obtenue après mûres réflexions, surtout qu’à analyser de très près la façon dont la justice a été rendue par la Cour suprême de justice, il saute aux yeux de tout le monde que le souci était de démontrer à la face du monde qu’il n’y a pas une justice pour l’Opposition et une autre pour la Majorité au pouvoir. (En effet, l’injustice pour tout le monde, c’est une forme d’égalité ! NdlR)
Ce quotidien explique que le Mouvement social pour le renouveau (MSR), troisième force politique de la Majorité présidentielle après le PPRD et le PALU a piqué une sainte colère, à la suite de la condamnation de son député par la Cour suprême de justice à une peine de trois ans fermes.
L’Avenir relate les faits dans cet article, de la demande du député Muhindo à participer à l’émission de radio Kivu one, à sa condamnation, en passant par l’émission elle-même, dont elle reprend la substance de l’intervention du politicien du MSR, en détail. Il espère que le chef de l’Etat accordera la grâce à ce député pour soulager un tant soit peu la population du Nord-Kivu pour laquelle il ne cesse de défendre les intérêts pour une paix durable.
Ce journal de Modeste Mutinga rapporte qu’entendu avec une particulière attention par l’autorité morale de la Majorité présidentielle (MP), le MSR vient de lever la mesure de suspension de sa participation aux activités de la MP. Le MSR justifie son come back au regard de « sages conseils » lui prodigués Joseph Kabila, à l’issue d’un entretien le vendredi 16 août 2013 avec « la plus haute délégation du MSR constituée des membres du bureau politique, des députés et sénateurs du parti ».
Le Phare constate en manchette « Le MSR fait volte-face ».
En effet, signale-t-il, le Mouvement Social pour le Renouveau vient de faire volte-face après sa décision du 14 août suspendant sa participation aux réunions et activités de la famille politique du chef de l’Etat, y compris les concertations nationales en gestation au Palais du peuple, à la suite de la condamnation de son député Muhindo Nzangi, élu du Nord-Kivu, par la Cour Suprême de Justice.
Le bureau politique de ce parti promet toutefois de recourir à toutes les voies légales pour sortir son député de la geôle de Makala où il purge déjà sa peine en dépit de la grâce présidentielle sollicitée en sa faveur par les ressortissants de la province du Nord-Kivu.
L’Avenir estime confie qu’il s’agit d’une décision obtenue après mûres réflexions, surtout qu’à analyser de très près la façon dont la justice a été rendue par la Cour suprême de justice, il saute aux yeux de tout le monde que le souci était de démontrer à la face du monde qu’il n’y a pas une justice pour l’Opposition et une autre pour la Majorité au pouvoir. (En effet, l’injustice pour tout le monde, c’est une forme d’égalité ! NdlR)
Ce quotidien explique que le Mouvement social pour le renouveau (MSR), troisième force politique de la Majorité présidentielle après le PPRD et le PALU a piqué une sainte colère, à la suite de la condamnation de son député par la Cour suprême de justice à une peine de trois ans fermes.
L’Avenir relate les faits dans cet article, de la demande du député Muhindo à participer à l’émission de radio Kivu one, à sa condamnation, en passant par l’émission elle-même, dont elle reprend la substance de l’intervention du politicien du MSR, en détail. Il espère que le chef de l’Etat accordera la grâce à ce député pour soulager un tant soit peu la population du Nord-Kivu pour laquelle il ne cesse de défendre les intérêts pour une paix durable.
La Prospérité titre « MP : Kabila conseille, le MSR lève sa suspension ! » et annonce que le MSR est revenu sur sa grave
décision consistant à suspendre sa participation à toutes les activités
politiques au sein de la Majorité Présidentielle (MP), à la suite de ce
que l’on peut qualifier de ‘‘l’Affaire Muhindo’’.
« Qu’est-ce qui a motivé ce revirement, en moins d’une semaine ? », se demande le journal qui répond tout de suite qu’à en croire un communiqué de presse de cette formation politique qui lui est parvenu, une délégation du parti, en tout cas la plus haute, a rencontré le vendredi 16 août le Président de la République, l’autorité Morale de la MP. Le « Raïs » après avoir écouté avec bienveillance les préoccupations du MSR, a prodigué des sages conseils à la délégation du parti cher à Pierre Lumbi Okongo, rapporte La Prospérité. Rassuré et en attendant l’aboutissement de toutes les voies de recours en faveur du député Muhindo Nzangi Butondo, le MSR a salué la libération de ses militants arrêtés à Goma consécutivement à la même affaire, poursuit le journal.Voilà des signaux qui indiquent visiblement que le commandant de bord, Joseph Kabila, est en train de remettre de l’ordre dans la boutique, particulièrement en cette phase décisive où les enjeux sont de taille, avec, à la clé, les concertations nationales et la session budgétaire qui se profilent à l’horizon, le MSR étant la deuxième force de la MP, un poids politique considérable dont l’on ne peut, en aucun cas, sous-estimer son emprise sur le terrain, à travers toute l’étendue du pays, conclut La Prospérité qui souligne, pour sa part, que rassuré et en attendant l’aboutissement de toutes les voies de recours en faveur du député Muhindo Nzangi, « le MSR salue la libération de ses militants arrêtés à Goma » consécutivement à la même affaire.La rencontre au sommet de l’Etat s’est traduite par une compréhension mutuelle au sein de cette grande famille politique. Elle contiendrait, aussi, des initiatives prises Joseph Kabila pour consolider l’unité.
Concertations / « rendez-vous manqué »
« Qu’est-ce qui a motivé ce revirement, en moins d’une semaine ? », se demande le journal qui répond tout de suite qu’à en croire un communiqué de presse de cette formation politique qui lui est parvenu, une délégation du parti, en tout cas la plus haute, a rencontré le vendredi 16 août le Président de la République, l’autorité Morale de la MP. Le « Raïs » après avoir écouté avec bienveillance les préoccupations du MSR, a prodigué des sages conseils à la délégation du parti cher à Pierre Lumbi Okongo, rapporte La Prospérité. Rassuré et en attendant l’aboutissement de toutes les voies de recours en faveur du député Muhindo Nzangi Butondo, le MSR a salué la libération de ses militants arrêtés à Goma consécutivement à la même affaire, poursuit le journal.Voilà des signaux qui indiquent visiblement que le commandant de bord, Joseph Kabila, est en train de remettre de l’ordre dans la boutique, particulièrement en cette phase décisive où les enjeux sont de taille, avec, à la clé, les concertations nationales et la session budgétaire qui se profilent à l’horizon, le MSR étant la deuxième force de la MP, un poids politique considérable dont l’on ne peut, en aucun cas, sous-estimer son emprise sur le terrain, à travers toute l’étendue du pays, conclut La Prospérité qui souligne, pour sa part, que rassuré et en attendant l’aboutissement de toutes les voies de recours en faveur du député Muhindo Nzangi, « le MSR salue la libération de ses militants arrêtés à Goma » consécutivement à la même affaire.La rencontre au sommet de l’Etat s’est traduite par une compréhension mutuelle au sein de cette grande famille politique. Elle contiendrait, aussi, des initiatives prises Joseph Kabila pour consolider l’unité.
Concertations / « rendez-vous manqué »
Le Palmarès revient sur le rendez-vous manqué Tshisekedi-Denis Sassou Nguesso
qui devait avoir lieu samedi dernier à Brazzaville.
A en croire ce journal, la mise sur pied du Groupe de contact, dont Tshisekedi a eu vent avant l’annonce officielle du week-end, a été déterminante dans l’annulation du déplacement de Brazzaville. L’UDPS était convaincue que les Concertations nationales resteraient suspendues à la rencontre entre Sassou et son leader. Mais le caractère indiscutablement inclusif et représentatif du Groupe de contact a mis KO toute approche unilatéraliste de la crise congolaise. Selon ce journal, il ne servait dès lors à rien d’aller à Brazzaville si la rencontre ne pouvait modifier le cours de l’histoire.
Tshisekedi a appris avec précision que le Groupe de contact allait être lancé le week-end. Les tractations autour de ce groupe ayant été bouclées avec succès. Moralité : tous les opposants, même les durs des durs, ont abandonné le leader maximo et sont allés rejoindre le processus en cours. Nul besoin d'un dessin pour comprendre que dans ces circonstances, le déplacement à Brazzaville ne servait à rien. Pourtant, l'Udps croyait ferme que la rencontre Sassou-Tshisekedi était suspensive du processus en cours.
A en croire ce journal, la mise sur pied du Groupe de contact, dont Tshisekedi a eu vent avant l’annonce officielle du week-end, a été déterminante dans l’annulation du déplacement de Brazzaville. L’UDPS était convaincue que les Concertations nationales resteraient suspendues à la rencontre entre Sassou et son leader. Mais le caractère indiscutablement inclusif et représentatif du Groupe de contact a mis KO toute approche unilatéraliste de la crise congolaise. Selon ce journal, il ne servait dès lors à rien d’aller à Brazzaville si la rencontre ne pouvait modifier le cours de l’histoire.
Tshisekedi a appris avec précision que le Groupe de contact allait être lancé le week-end. Les tractations autour de ce groupe ayant été bouclées avec succès. Moralité : tous les opposants, même les durs des durs, ont abandonné le leader maximo et sont allés rejoindre le processus en cours. Nul besoin d'un dessin pour comprendre que dans ces circonstances, le déplacement à Brazzaville ne servait à rien. Pourtant, l'Udps croyait ferme que la rencontre Sassou-Tshisekedi était suspensive du processus en cours.
Concertations / Est et M23
Le M23
persona non grata à ce forum national? Malgré un trésor d'arguments déployés
par le ministre de l’Intérieur, décentralisation et affaires coutumières,
Richard Muyej Mangez, le lors de sa visite la semaine passée pour faire le
plaidoyer des Concertations nationales, des notables du Nord-Kivu ne se sentent
pas concernés par ce forum. C'est par la Coordination de la Société civile. Ils se
sont exprimés sur la guerre du M23 qu'ils subissent. Le Brigade d'intervention
et des Fardc doivent relancer l'offensive au front. La préoccupation du
Nord-Kivu, c'est surtout de voir la
Brigade assumer sa mission lui dévolue par la Résolution 2098 du
Conseil de sécurité des Nations Unies. A ce sujet, des manifestations contre la Monusco étaient prévues
dans certaines villes du Nord-Kivu pour pousser la Brigade à quitter sa
position actuelle d'observateur passif pour passer à l'action. A Beni, les
engins de la Monusco
étaient interdits de circuler tout au long de la semaine passée.
tout cela fazit l’objet d’un intéressant article dans Forum des As.
« En définitive aussi bien à Goma que dans certaines agglomérations, c'est l'accalmie à ce jour. La Monusco peut respirer. Mais le message de la population est captée 5/5 aussi bien par le commandement de la Monusco que par les autorités congolaises. La paix au Nord-Kivu ne viendra que de l'épreuve de forces contre le M23 et non des Concertations nationales ni des négociations de Kampala, pensent les notables de la province.
Quant à la probable participation des rebelles du M23 aux Concertations nationales, la Société civile du Nord-Kivu s'y oppose énergiquement. Son argumentaire est simple. Le M23 tout comme les autres groupes armés ne peuvent se retrouver dans ce forum étant des forces négatives. Tout ce qui leur est demandé, c'est de déposer les armes. Ce qu'ils n'ont jamais fait.
Pourtant une autre thèse voudrait que le M23, par qui la guerre est arrivée au Nord-Kivu, soit bien présent aux Concertations. Cette opinion estime à juste titre que le M23 étant une épine dans le pied de la Rdc, il ne servirait à rien de le marginaliser dans un dialogue comme les Concertations nationales. Car après, l'épine serait toujours dans le pied. Donc, il n'y aura pas de paix. Le M23 persona non grata aux Concertions nationales? La réponse à cette interrogation requiert d'abord de se placer sur deux volets. Le premier, militaire par l'usage de la force et politique par le dialogue. C'est la voie militaire que caresse tout Congolais sensé et qui est l'une des trois options de Joseph Kabila.
Mais cette voie a prouvé ses limites, surtout suite aux pressions de la Communauté internationale chaque fois que les Fardc ont le dessus. On leur demande de revenir à leurs positions de départ en accusant le Gouvernement congolais de ne pas respecter les engagements pris à la CIRGL. Alors que l'autre partie ne fait que les fouler aux pieds.
C'était le cas avec des combats sanglants de Mutaho, à 7km de Goma, lorsque les Fardc ont pourchassé le M23 jusqu'à Kibati, 30 km, la Monusco leur a demandé de reculer jusqu'à Mutaho. Le même scénario s'est répété tout récemment avec les dernières batailles où le M23 était défait, mais la Monusco n'a pas voulu que les Fardc pénètrent dans le bastion de Rutshuru.
Plus explicatif encore est le fait que lors de la guerre des factions entre celle de Sultani Makenga et de Bosco Ntaganda, les deux avaient abandonné Rutshuru. Les Fardc tout naturellement, on pris position en tant que armée nationale. Des pressions sont venues de la CIRGL pour les en faire décamper. Les loyalistes sont revenus à leur position de départ laissant le champ libre à une force négative.
Il n'y a qu'en RDC et au Nord-Kivu où on vit ce genre de contradictions. L'objectif, on le sait, c'est de pousser Kinshasa à renouer le fil du dialogue avec le M23, pourtant catégorisé force négative. L'option levée par la Communauté internationale dans la crise à l'Est de la Rdc, c'est l'option politique par la négociation, celle de Kampala. Comme elle n'est riche qu'en impasse, elle devrait être intégrée au Dialogue général de Kinshasa appelé Concertations nationales qui est en droite ligne d'une disposition de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba.
Curieusement, le même Accord-cadre signé par les parrains du M23 qui sont l'Ouganda et le Rwanda, ne les enjoint pas à un dialogue avec leurs propres oppositions comme c'est le cas avec la Rdc.Ce qui est vrai c'est que le M23 serait fragilisé et noyé dans les Concertations nationales de Kinshasa face aux Congolais qu'il ne l'est à Kampala sous la protection de son parrain Museveni Kaguta.
Coupé de ce soutien, il serait dans l'incapacité de présenter ses revendications dans un cahier des charges qui cache mal la balkanisation. Il n'est pas évident que ses soutiens rwandais et ougandais qui tirent les ficelles dans l'ombre avaliseraient une telle optique ».
tout cela fazit l’objet d’un intéressant article dans Forum des As.
« En définitive aussi bien à Goma que dans certaines agglomérations, c'est l'accalmie à ce jour. La Monusco peut respirer. Mais le message de la population est captée 5/5 aussi bien par le commandement de la Monusco que par les autorités congolaises. La paix au Nord-Kivu ne viendra que de l'épreuve de forces contre le M23 et non des Concertations nationales ni des négociations de Kampala, pensent les notables de la province.
Quant à la probable participation des rebelles du M23 aux Concertations nationales, la Société civile du Nord-Kivu s'y oppose énergiquement. Son argumentaire est simple. Le M23 tout comme les autres groupes armés ne peuvent se retrouver dans ce forum étant des forces négatives. Tout ce qui leur est demandé, c'est de déposer les armes. Ce qu'ils n'ont jamais fait.
Pourtant une autre thèse voudrait que le M23, par qui la guerre est arrivée au Nord-Kivu, soit bien présent aux Concertations. Cette opinion estime à juste titre que le M23 étant une épine dans le pied de la Rdc, il ne servirait à rien de le marginaliser dans un dialogue comme les Concertations nationales. Car après, l'épine serait toujours dans le pied. Donc, il n'y aura pas de paix. Le M23 persona non grata aux Concertions nationales? La réponse à cette interrogation requiert d'abord de se placer sur deux volets. Le premier, militaire par l'usage de la force et politique par le dialogue. C'est la voie militaire que caresse tout Congolais sensé et qui est l'une des trois options de Joseph Kabila.
Mais cette voie a prouvé ses limites, surtout suite aux pressions de la Communauté internationale chaque fois que les Fardc ont le dessus. On leur demande de revenir à leurs positions de départ en accusant le Gouvernement congolais de ne pas respecter les engagements pris à la CIRGL. Alors que l'autre partie ne fait que les fouler aux pieds.
C'était le cas avec des combats sanglants de Mutaho, à 7km de Goma, lorsque les Fardc ont pourchassé le M23 jusqu'à Kibati, 30 km, la Monusco leur a demandé de reculer jusqu'à Mutaho. Le même scénario s'est répété tout récemment avec les dernières batailles où le M23 était défait, mais la Monusco n'a pas voulu que les Fardc pénètrent dans le bastion de Rutshuru.
Plus explicatif encore est le fait que lors de la guerre des factions entre celle de Sultani Makenga et de Bosco Ntaganda, les deux avaient abandonné Rutshuru. Les Fardc tout naturellement, on pris position en tant que armée nationale. Des pressions sont venues de la CIRGL pour les en faire décamper. Les loyalistes sont revenus à leur position de départ laissant le champ libre à une force négative.
Il n'y a qu'en RDC et au Nord-Kivu où on vit ce genre de contradictions. L'objectif, on le sait, c'est de pousser Kinshasa à renouer le fil du dialogue avec le M23, pourtant catégorisé force négative. L'option levée par la Communauté internationale dans la crise à l'Est de la Rdc, c'est l'option politique par la négociation, celle de Kampala. Comme elle n'est riche qu'en impasse, elle devrait être intégrée au Dialogue général de Kinshasa appelé Concertations nationales qui est en droite ligne d'une disposition de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba.
Curieusement, le même Accord-cadre signé par les parrains du M23 qui sont l'Ouganda et le Rwanda, ne les enjoint pas à un dialogue avec leurs propres oppositions comme c'est le cas avec la Rdc.Ce qui est vrai c'est que le M23 serait fragilisé et noyé dans les Concertations nationales de Kinshasa face aux Congolais qu'il ne l'est à Kampala sous la protection de son parrain Museveni Kaguta.
Coupé de ce soutien, il serait dans l'incapacité de présenter ses revendications dans un cahier des charges qui cache mal la balkanisation. Il n'est pas évident que ses soutiens rwandais et ougandais qui tirent les ficelles dans l'ombre avaliseraient une telle optique ».
Est
Radio Okapi nous informe que le
représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler
sollicite l’appui de la population du Nord-Kivu dans la lutte contre les
groupes armés dans cette province. Le patron de la Monusco a lancé cet appel,
lundi 19 août, au terme de sa mission de prise de contact qui l’a conduit
à Goma, Kiwanja, dans le territoire de Rutshuru et à Sake, dans le Masisi.
«J’ai rencontré les responsables de l’ensemble de l’équipe de l’ONU, les ONG et
je crois que si on travaille ensemble avec la population, on va avancer dans la
lutte contre les groupes armés dans la province», a assuré Martin Kobler. Il a
promis de partager son temps entre Kinshasa et Goma qu’il considère comme le
centre de gravité des activités de la Monusco.
D’après
Forum des As, le renforcement des
capacités des acteurs judiciaires pour la promotion et la protection des droits
des femmes et filles congolaises était au centre d'un atelier organisé par le
bureau Genre de la MONUSCO
en collaboration avec l'association des femmes magistrates du CONGO (AFMAC).
Cet atelier a porté aussi sur le genre, la justice et la lutte contre
l'impunité des auteurs des violences sexuelles et autres violences basées sur
le genre en faveur des magistrates de Kinshasa. A l'ouverture de cette rencontre,
la présidente de l'AFMAC Mme Mujinga a fait savoir que cet atelier est
une occasion pour réfléchir comment redorer l'image ternie des acteurs
judiciaires. Car, a-t-elle poursuivi, cette question est devenue une
préoccupation internationale. «Nous devons réveiller notre conscience pour une
remise en cause de chacune de nous dans la manière de traiter les dossiers
judiciaires en général et ceux liés aux violences en particulier», a renchérit
la présidente de l'AFMAC. S'agissant des violences sexuelles en RDC, Mme
Mujinga a noté que le constat est amer. Selon ses dires, les violences se sont,
de plus en plus, amplifiées.
Divers
L'opération
de délivrance de la carte de service biométrique du policier congolais s'est
clôturée depuis quelques jours pour la ville Kinshasa, écrit Forum des As. Désormais donc, tout
policier actif prestant dans la capitale congolaise est détenteur de cette
nouvelle carte d'identité, spécifique pour cette catégorie sociale. Un Officier
général de la Police
nationale congolaise (PNC), invité hier d'une émission spécialisée de la Radiotélévision
nationale congolaise (RTNC), a fait savoir qu'après la ville de Kinshasa, la
même opération se poursuivra dans les provinces. " D'abord le Bandundu et
le Bas-Congo ", a-t-il précisé. Cependant, à Kinshasa, certains
policiers n'ont pas bénéficié de cette carte de service biométrique. Il s'agit
particulièrement des éléments de la
Police nationale congolaise dont les dossiers n'ont pas été
retenus au Centre de collecte et de traitement des informations (CCTI). En
l'occurrence, les policiers ayant fournis des données erronées.
Le gouvernement, écrit
Le Potentiel, a promis lors de la
réunion hebdomadaire de la troïka stratégique de tout mettre en œuvre pour
résorber à la fin de ce mois d’août le déficit des finances publiques. Ténue
comme à l’accoutumée autour du Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, la troïka
stratégique a connu la participation exceptionnelle du ministre du Plan et
Suivi de la mise en œuvre de la
Révolution de la modernité. dans un communiqué de presse
sanctionnant sa réunion du lundi 19 août 2013 Cette structure technique et
stratégique du gouvernement explique cette situation d’un « déficit temporaire
» par le « paiement des salaires de la fonction publique ». Il sera résorbé
avant la fin du mois », a-t-il promis. En cumul annuel, le Trésor affiche un
déficit de 95,45 milliards Fc, a souligné par ailleurs la troïka
L'Avenir évoque le même sujet.·Comme
chaque lundi de la semaine, celui-ci n’a pas échappé à la règle qui veut que le
Gouvernement réunisse ses experts afin d’analyser l’évolution de la dernière
situation économique du pays. Tous ces experts se sont retrouvés hier à la Primature aux côtés du
Premier ministre Matata Ponyo. Deux points particuliers ont été examinés au
cours de cette réunion. Le premier n’est que l’explication de la présence du
ministre du Plan. Le deuxième point avait trait à la dédollarisation de
l’économie congolaise. Ici, Daniel Mukoko a expliqué que la semaine dernière,
il a été annoncé que le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Deogratias
Mutombo devait présenter la feuille de route pour la dédollarisation de
l’économie congolaise. « Cette feuille de route a été examinée et
approuvée par la Troïka
stratégique. Elle prévoit un ensemble de mesures qui vont s’étaler de fin août
à octobre de cette année.
La
Prospérité rappelle que le gouvernement de la République s'est engagé
par le décret n°09/32 du 8 août 2009, à organiser le deuxième recensement
général de la population
et de l'Habitat (…). Déterminé à respecter cet engagement, Matata Ponyo, Chef
du gouvernement, s'active à lancer l'opération. (…) La réunion de ce lundi a
permis à la troïka de réfléchir sur les mécanismes de mobilisation des moyens
financiers nécessaires our la mise en œuvre de cette opération.
La Tempête des
Tropiques évoque un anniversaire. 20
août 1998 – 20 août 2013, voilà aujourd’hui 15 ans jour pour jour depuis que
l’Armée rwandaise sous couvert des rebelles du Rassemblement congolais
pour la démocratie (RCD) dirigé à l’époque par Ernest Wamba Dia Wamba, avaient
tenté, en vain, de s’emparer de la ville de Kinshasa, alors que ce mouvement
n’avait été créé que 18 jours avant, soit le 2 août de la même année.Le RCD,
soutenu par le Rwanda, comme l’est aujourd’hui le M23, était une pseudo
rébellion créée pour débouter Laurent-Désiré Kabila, celui-là même que le
Rwanda et l’Ouganda avaient utilisé pour renverser le régime du maréchal Mobutu
le 17 mai 1997.
Enfin, voici quelques infos de provinces, reprises
à Radio Okapi.
Le siège
de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à Mbuji-Mayi a été
rouvert le vendredi 16 août dans la soirée. Les policiers avaient barré l’accès
à ce siège situé à la place appelée « Mua Luse » depuis le 14 juin
dernier. Le président de la fédération de l’UDPS à Mbuji-Mayi, Denis Kalombo,
affirme avoir été informé du départ des policiers par le responsable provincial
de la police. Des sympathisants du parti d’Etienne Tshisekedi ont timidement commencé
à entrer dans le siège de leur formation politique le samedi dans la matinée.
Plus
de 1 500 enseignants de la fonction publique n’ont pas participé à l’opération
de recensement biométrique en cours dans le territoire d’Isangi, à 125 km à l’Ouest de
Kisangani (Province Orientale). Des sources concordantes indiquent que la
majorité de ces enseignants sont venus de localités situées à des centaines de
kilomètres d’Isangi. Le chef de la
Division provinciale de l’Enseignement primaire secondaire et
professionnel (EPSP) explique que ces enseignants travaillent dans des écoles
créées sans l’aval des autorités compétentes et qui manquent de documents
administratifs. Mais les instituteurs, de leur côté, assurent que leurs écoles
sont agréées et disent percevoir leurs salaires comme leurs collègues des
autres écoles.
©
CongoForum, le mardi 20 août 2013
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