(L'Avenir Quotidien
17/10/2012)
Incroyable mais vrai. Visiblement, les tracasseries
routières ont la peau dure sur la nationale n°1. Ce, en dépit du fait que sous
peu, le Gouvernement de la République eût levé personnellement une dizaine de
barrières, du reste de trop, sur cette route. Le but poursuivi étant de réduire
les tracasseries routières tant décriées par les commerçants et autres usagers
de la nationale n°1.
Curieusement à ce jour, toutes ces barrières ont
refait surface. Un voyage nous a permis de compter au moins 7 barrières
routières, outre le péage de Mongata, à plus de 50Km du centre-ville dans la
commune de Maluku.
En clair, les barrières ressuscitées sont : N’sele,
Menkao, Dumi, Mbankana, Pont Kwango, BukangaLonzo(secteur) et Kenge. Le bémol
est que ces barrières, autre fois occupées par les FARDC ou la Garde
Républicaine, est aujourd’hui sous le control de la police de circulation
routière.
Les tracasseries persistent
En tout cas, il n’est pas
aussi faux d’affirmer que les tracasseries se portent bien sur cette nationale,
défiant ainsi l’autorité. Ce ne sont pas des conducteurs et autres personnes
empruntant cette route qui nous contrediront.
Le fait le plus insolite
auquel l’on a assisté à la barrière de Dumi est qu’un chauffeur de taxi qui n’a
pas « libéré » (entendez par là verser une caution aux forces de l’ordre) a été
gravement bousculé par les hommes en uniforme, au point de déchirer ses
habits.
Cette attitude qui consiste à défier l’autorité est à bannir dans
un Congo qui se veut démocratique, c’est-à-dire respectueux des
lois.
MP
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