Une femme déplacée avec son enfant
devant les forces du M23 dans le Nord-Kivu, le 26 juillet 2012.
AFP PHOTO/PHIL
MOORE
Une femme déplacée avec son enfant
devant les forces du M23 dans le Nord-Kivu, le 26 juillet 2012.
AFP PHOTO/PHIL
MOORE
Un nouveau sommet des pays des grands lacs s'est achevé ce samedi 8 octobre à Kampala. L'objectif de la rencontre était une fois de plus de trouver une issue à la crise dans l'est de la RDC et d'avancer sur le déploiement d'une force neutre dans la région pour mettre un terme aux activités des groupes armés. Etaient présents à ce sommet les dirigeants ougandais, congolais, tanzanien et sud-soudanais, mais pas Paul Kagame. Et cette troisième réunion ne semble pas avoir permis d'avancées majeures
L'absence du président rwandais Paul Kagame à ce troisième sommet des Grands
Lacs laissait présager un nouvel échec. Finalement, à l'issue de la réunion de
ce samedi, les quatre chefs d'Etat présents ont dû se contenter de cosigner un
communiqué à minima.
Le texte publié par la Conférence internationale sur la région des Grands
Lacs indique tout juste que la force neutre chargée de contrecarrer les groupes
armés de l'est de la RDC sera déployée sous un mandat de l'Union Africaine et
des Nations unies.
En revanche, d'épineuses questions restent sans réponse. Quels pays, en dehors de la Tanzanie, vont envoyer leurs soldats sur les collines du Nord-Kivu ? Qui va financer le déploiement de cette force qui pourrait atteindre les 4 000 hommes ? Quel sera le rôle des casques bleus de la MONUSCO ?
Si l'ambition est de mettre sur place cette force dans trois mois au plus tard, la porte n'a pas été fermée à une solution négociée et Yoweri Museveni a été chargé de poursuivre les discussions avec les rebelles du M23.
Pour faire le point des avancées et des blocages, un nouveau sommet a été programmé dans un mois. En attendant, les chefs d'Etat de la région devraient se retrouver le 27 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, pour une réunion avec les membres du Conseil de sécurité des Nations unies.
En revanche, d'épineuses questions restent sans réponse. Quels pays, en dehors de la Tanzanie, vont envoyer leurs soldats sur les collines du Nord-Kivu ? Qui va financer le déploiement de cette force qui pourrait atteindre les 4 000 hommes ? Quel sera le rôle des casques bleus de la MONUSCO ?
Si l'ambition est de mettre sur place cette force dans trois mois au plus tard, la porte n'a pas été fermée à une solution négociée et Yoweri Museveni a été chargé de poursuivre les discussions avec les rebelles du M23.
Pour faire le point des avancées et des blocages, un nouveau sommet a été programmé dans un mois. En attendant, les chefs d'Etat de la région devraient se retrouver le 27 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, pour une réunion avec les membres du Conseil de sécurité des Nations unies.
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