Si les informations recueillies par Human Rights Watch sont confirmées, ces crimes pourraient être jugés par la Cour pénale internationale. « Nous avons documenté au moins quarante-quatre cas d'exécutions sommaires et au
moins soixante et un cas de viols par des combattants du M23 depuis le mois de mars », explique Carina Tersakian, qui supervise les recherches sur les Grands Lacs pour Human Rights Watch.
Elle accuse aussi le mouvement rebelle d'avoir « recruté de force des jeunes gens et des adolescents de moins de dix-huit ans ».
Du côté du M23, on dément en bloc ces accusations, dénonçant le manque de professionnalisme de l'organisation. « Ce rapport ne se fonde pas sur des faits réels », estime Bertrand Bisimwa, président du M23.
« Il repose sur des témoignages non crédibles : ils ont rencontré des gens qui disent avoir fait défection de notre organisation.
Ces gens-là ont rejoint le clan gouvernemental et on ne peut pas parler de crime ou d'homicide si l'on ne parle pas à des victimes. HRW ramasse la rumeur et veut en faire un rapport ».
Le Rwanda pointé du doigt
Pour l'organisation de défense des droits de l'homme, le soutien du Rwanda au M23 n'a jamais cessé.
« Ce soutien existe depuis longtemps, explique Carina Tersakian, mais les informations que nous venons de publier portent sur la période plus récente depuis le mois de mars.
De nombreux témoignages que nous avons recueillis, de la part par exemple de déserteurs, mais également de civils et de gens habitant près de la frontière, ont confirmé ce soutien. Ils évoquent notamment les mouvements fréquents d'hommes armés, en uniforme militaire, qui traversaient le Rwanda vers le Congo pour rejoindre le M23 ».
Soutien en hommes, en armes, en nourriture. Pour Kigali, les accusations de Human Rights Watch ne sont pas nouvelles. Comme le M23, le Rwanda taxe l'organisation de manquer de professionnalisme et de faire preuve de partialité.
Pour preuve, insiste-t-on à Kigali, ce témoignage affirmant que les formateurs rwandais seraient d'anciens casques bleus déployés en Somalie.
Or, le Rwanda n'a jamais eu de contingent dans ce pays. Human Rights Watch reconnaît qu'il s'agit d'une erreur, mais que cela ne remet pas en cause la validité du reste du rapport.
moins soixante et un cas de viols par des combattants du M23 depuis le mois de mars », explique Carina Tersakian, qui supervise les recherches sur les Grands Lacs pour Human Rights Watch.
Elle accuse aussi le mouvement rebelle d'avoir « recruté de force des jeunes gens et des adolescents de moins de dix-huit ans ».
Du côté du M23, on dément en bloc ces accusations, dénonçant le manque de professionnalisme de l'organisation. « Ce rapport ne se fonde pas sur des faits réels », estime Bertrand Bisimwa, président du M23.
« Il repose sur des témoignages non crédibles : ils ont rencontré des gens qui disent avoir fait défection de notre organisation.
Ces gens-là ont rejoint le clan gouvernemental et on ne peut pas parler de crime ou d'homicide si l'on ne parle pas à des victimes. HRW ramasse la rumeur et veut en faire un rapport ».
Le Rwanda pointé du doigt
Pour l'organisation de défense des droits de l'homme, le soutien du Rwanda au M23 n'a jamais cessé.
« Ce soutien existe depuis longtemps, explique Carina Tersakian, mais les informations que nous venons de publier portent sur la période plus récente depuis le mois de mars.
De nombreux témoignages que nous avons recueillis, de la part par exemple de déserteurs, mais également de civils et de gens habitant près de la frontière, ont confirmé ce soutien. Ils évoquent notamment les mouvements fréquents d'hommes armés, en uniforme militaire, qui traversaient le Rwanda vers le Congo pour rejoindre le M23 ».
Soutien en hommes, en armes, en nourriture. Pour Kigali, les accusations de Human Rights Watch ne sont pas nouvelles. Comme le M23, le Rwanda taxe l'organisation de manquer de professionnalisme et de faire preuve de partialité.
Pour preuve, insiste-t-on à Kigali, ce témoignage affirmant que les formateurs rwandais seraient d'anciens casques bleus déployés en Somalie.
Or, le Rwanda n'a jamais eu de contingent dans ce pays. Human Rights Watch reconnaît qu'il s'agit d'une erreur, mais que cela ne remet pas en cause la validité du reste du rapport.
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