mardi 9 juillet 2013

Kalemie: un mort et 7 blessés après un accrochage entre civils et forces de l’ordre


publié il y a 11 heures, 55 minutes, | Denière mise à jour le 9 juillet, 2013 à 1:20 | sous Actualité, Katanga, La Une, Politique, Santé,Sécurité, Société. Mots clés: , , , , , , 

A quand finiront ces assassinats des pesibles citoyens congolais par des hommes en armes au service d' individus au pouvoir. 

TROP C'EST TROP, KABILA TU DOIT ARRETER AVEC CES CRIMES 

La police disperse les manifestants le 1/9/2011 à Kinshasa, lors d’une marche des opposants. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
La police disperse les manifestants le 1/9/2011 à Kinshasa, lors d’une marche des opposants. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Une personne a été tué et sept autres blessées, mardi 9 juillet, au terme d’un accrochage entre les habitants du quartier Kisebwe, à Kalemie (Katanga) et les forces de l’ordre.
Les habitants en colère se sont révoltés contre la mort, lundi soir, par balle d’un cambiste aux environs de l’Hôtel Fizi, non loin d’un poste de garde des militaires.
Les manifestants sont allés vers 6 heures du matin couper la circulation au niveau du pont de la Lukuga en y allumant un grand feu à l’aide des pneus.
Les autorités militaires et policières qui tentaient de négocier avec les manifestants ont été accueillies par des projectiles.
Un officier supérieur des Forces armées de la RDC (FARDC), un soldat et un policier ont été blessés, affirment des sources locales. C’est alors que des militaires ont tiré à balles réelles sur la foule, indiquent les témoins.
«On a jeté des pierres, un militaire a tiré, les balles ont touché trois personnes»,affirme un manifestant.
Deux  parmi des quatre civils blessés ont été conduits au centre médical Camp marin, mais l’un d’eux a succombé en y arrivant.
«Nous avons reçu deux cas, l’un est décédé sur place lorsqu’il descendait de la moto, et le second celui-ci», a affirmé le médecin-directeur du centre médical Camp Marin qui soignait un blessé.
Selon des témoins, ce cambiste est le deuxième à être assassiné dans le quartier Kisebwe en l’espace de quelques mois.
Les activités ont toute fois repris quelques heures plus tard, mais la tension reste perceptible à certains endroits, affirment des sources sur place.
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