Ces actes de profanation ditent des FARDC ne sont pas comparables aux viols tragiques des agresseurs rwandais sur les femmes congolaises ni les enterrements vivantes de Kasika comisent par les FPR, ni les massacres de kiwandja, de Makobola, de Tingitingi, de Ngweshe, ... de 8,5 millions des congolais tués par les rwando-ougandais. La tragédie rwandaise au Congo n'est pas mésurable
De violents combats font rage depuis dimanche entre l’armée congolaise et le mouvement rebelle du M23, non loin de Goma, au nord de la République démocratique du Congo.
Depuis la reprise des hostilités, 130 personnes ont été tuées - 120 rebelles et 10 soldats selon les autorités congolaises. Les affrontements ont éclaté à Mutaho, à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu, et se sont poursuivis depuis. La Monusco, force d’interposition des Nations unies dans la région, n’est pour l’heure pas intervenue, affirme le gouvernement.
Le Congo, théâtre de deux guerres sanglantes ces vingt dernières années, connaît un nouveau cycle de violences depuis qu’un groupe de soldats déserteurs, le M23, a lancé en avril 2012 une offensive au Nord-Kivu contre l’armée congolaise. Le M23 est principalement formé d'ex-rebelles rwandophones qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée congolaise, se sont révoltés. La majorité des combats ont lieu dans la région du Nord-Kivu, une zone stratégique puisqu’elle dispose de ressources minières (or, cassitérite, coltan et pétrole) considérables.
Le gouvernement congolais accuse l’Ouganda et le Rwanda de soutenir la rébellion, en hommes et en munitions, ce que les deux pays récusent.
L’armée congolaise évoque des "cas isolés"
Selon le porte-parole des FARDC au nord Kivu contacté par France 24 : "Nous ne sommes pour l’heure pas au courant de cet incident. Il y a effectivement beaucoup de cadavres à proximité de la ligne de front que nous demandons à la Croix-Rouge de venir chercher. Les prisonniers sont quand à eux bien traités.
Il est possible que, dans des cas isolés de soldats stressés par les combats, des actes de maltraitance aient lieu. Mais en aucune mesure il ne s’agit d’un ordre du commandement, qui fait au contraire tout son possible pour maîtriser ces réactions incontrôlées. Nous déplorons ces actes."
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