publié il y a 13 heures, 15 minutes, | Denière mise à jour le 5 juillet, 2013 à 9:50 | sous Revue de presse. Mots clés:
L’historiquement important conclave de l’Opposition, plusieurs fois annoncé et postposé, ne connaitra pas la participation des délégués de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, ni des parlementaires UDPS, alliés et consorts, selon le journal La Prospérité.
Au cours de ce rassemblement prévu du vendredi 5 au lundi 8 juillet 2013, l’opposition politique congolaise doit décider si elle acceptera, ou pas, les concertations nationales, selon les bornes tracées par le chef de l’Etat, Joseph Kabila, rapporte le journal.
Plusieurs ténors de l’Opposition, notamment Vital Kamerhe de l’Union pour la Nation Congolaise, Jean-Pierre Lisanga Bonganga des Fac/Opposition, Michel Bongongo de l’UFC de Kengo, Dyndo Gaston du Mouvement pour le Bien-être du Peuple Congolais et Jean-Baptiste Bomanza ont pris le pari d’y participer, note le quotidien.
De son côté, Forum des As rapporte que Lambert Mende dénonce une démarche «putschiste» des Opposants qui proposent, selon lui, la “neutralisation des institutions constitutionnelles en place, auxquelles serait substituée une structure ponctuelle et extraconstitutionnelle « sui generis » constituée des participants aux concertations”.
Pour le porte-parole du gouvernement, ce n’est «rien de moins qu’un schéma putschiste qui ne peut avoir les faveurs de tous ceux qui aiment ce pays et son peuple», rapporte le journal.
Sur un autre sujet, Le Potentiel rapporte la réponse de Lambert Mende aux évêques catholiques : «Aucune institution ne s’est saisie de la révision de l’article 220 de la Constitution », a affirmé le porte-parole du gouvernement, selon le journal.
M. Mende a affirmé qu’un communiqué de presse de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), publié le 29 juin à l’issue de sa 50ème assemblée plénière du 24 au 28 juin 2013, aurait laissé entendre que le gouvernement envisage une révision de l’article 220 de la constitution.
Cet article stipule que «la forme républicaine de l’Etat, le principe de suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle».
Lambert Mende dénonce un «procès d’intention» fait aux institutions de la République.
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