Le général Bosco Ntaganda aurait dirigé
les troupes du M23 stationnées à Kibumba.
Reuters
Le général Bosco Ntaganda aurait dirigé
les troupes du M23 stationnées à Kibumba.
Reuters
Par RFI
Des experts de l'ONU avaient déjà accusé le Rwanda d'avoir activement soutenu la rébellion du M23. D'après un nouveau document, plus de mille soldats rwandais auraient facilité la prise de Goma par le M23. Selon le texte, daté du 26 novembre et mis en ligne par le New York Times, plusieurs compagnies des Forces de défense du Rwanda, FDR, sont entrées en territoire congolais et ont pris part à l'offensive sur Goma. Les forces gouvernementales auraient aussi pris part aux combats à l'aéroport de la capitale de la province du Nord-Kivu. Le rapport se base sur des différentes sources, principalement d'anciens responsables militaires rwandais et ougandais, ainsi que des responsables des FARDC sans oublier les sources diplomatiques
Un bataillon entier des FDR, soit entre huit cent et mille soldats, aurait
été déployé dès la fin octobre sur les positions rebelles de Bukima et
Tshengerero. Sept compagnies des FDR auraient par ailleurs appuyé les rebelles
lors de la deuxième offensive sur Kibumba le 17 novembre.
Le M23 selon des photos publiées en annexe, aurait reçu des uniformes au camouflage et aux couleurs similaires à ceux des FDR, afin de permettre aux soldats rwandais d'être moins repérables, notamment lors de la prise de Goma.
Le rapport fait aussi état de tirs d'artillerie, à partir du Rwanda, sur les positions des FARDC afin d'appuyer la progression du M23.
Selon les experts, le général Bosco Ntaganda, recherché par la CPI pour crimes de guerre, aurait dirigé les troupes du M23 stationnées à Kibumba. Mais le commandement de l'offensive sur Goma, selon Steve Hege, coordinateur des experts onusiens, était avant tout une affaire rwandaise. Le général rwandais Emmanuel Ruvusha, déjà cité dans son précédent rapport, a supervisé sur place, l'exécution d'une attaque planifiée par James Kabarebe le ministre rwandais de la Défense, et par son chef d'état-major Charles Kayonga.
Les experts estiment enfin que les informations recueillies ces dernières semaines tendent à confirmer leur thèse selon laquelle « le gouvernement rwandais, avec l'Ouganda, a crée le M23, et qu’il a équipé, entraîné, conseillé, renforcé et commandé la rébellion
».
Le M23 selon des photos publiées en annexe, aurait reçu des uniformes au camouflage et aux couleurs similaires à ceux des FDR, afin de permettre aux soldats rwandais d'être moins repérables, notamment lors de la prise de Goma.
Le rapport fait aussi état de tirs d'artillerie, à partir du Rwanda, sur les positions des FARDC afin d'appuyer la progression du M23.
Selon les experts, le général Bosco Ntaganda, recherché par la CPI pour crimes de guerre, aurait dirigé les troupes du M23 stationnées à Kibumba. Mais le commandement de l'offensive sur Goma, selon Steve Hege, coordinateur des experts onusiens, était avant tout une affaire rwandaise. Le général rwandais Emmanuel Ruvusha, déjà cité dans son précédent rapport, a supervisé sur place, l'exécution d'une attaque planifiée par James Kabarebe le ministre rwandais de la Défense, et par son chef d'état-major Charles Kayonga.
Les experts estiment enfin que les informations recueillies ces dernières semaines tendent à confirmer leur thèse selon laquelle « le gouvernement rwandais, avec l'Ouganda, a crée le M23, et qu’il a équipé, entraîné, conseillé, renforcé et commandé la rébellion
».
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