vendredi 21 décembre 2012

"Joyeux Noël" et "Bonne Année 2013"

 


(Cliquez "Mission officielle à Kampala" Tabu Ley)

En 1966, Rochereau avait déjà répondu au problème

des négociations de Kampala, écoutez le sens du texte

"Lokumu ya Congo", donc "ne pas défaillir"

 
À G. Lutonadio,

Melville, USA.

PRÉAMBULE

 
Kabila a une bonne mémoire, avouons-le; ce sont les mêmes propos tenus aux Députés qui ont été repris a l'intention de la presse congolaise mot à mot. Angelo Mobateli du Groupe Potentiel les a bien rendus. On dirait du copier coller! Il est plusieurs fois revenu sur le concept de "l'homme d'Etat" qui est aux antipodes du "politicien"! Ce n'est pourtant pas une trouvaille, je dirais même que Monsieur de Lapalisse l'aurait dit. Il reste que, j'ai beau cherché l'homme d'Etat qu'il prétend être dans la recherche de la moindre solution au drame réel et institutionnel que vit mon pays la RDC ou ma Province l'Équateur, je ne l'ai rencontré ni à la cité de l'UA, ni au Palais de la Nation, ni à Kingakati, ni à la Primature, moins encore au gouvernement.

Tout est clientélisme, tribalisme, népotisme, corruption...j'en passe et des pires! C'est du politicien à l'état pur; on sombre dans la décrépitude, et l'Etat se délite, il agonise même. L'homme de Kingakati veut opposer Sénateurs et Députés. Les premiers seraient sages (hommes d'Etat) et les seconds bruts (politiciens). Il aurait souhaité nous voir le ménager et le caresser dans le sens des poils à l'instar des Sénateurs dont il souhaite devenir le pair demain "si tout va bien", ainsi qu'il l'a dit lui-même. Que nenni ! Source : G. Lutonadio, Melville, USA. Fw: [lecridesopprimes] Tour de Babel, part.3 : suspension des négociations entre le gouvernement et le M23 à Kampala

 

I. QUELLE ANALYSE FAIRE DE CETTE SITUATION ?

Pour réponse aux questions posées, il faut être en possession d'une éthique de la logique de justice, c'est le prérequis

fondamentale. Une éthique de la logique, c'est celle qui consiste à regarder la réalité dans le sens des enjeux au cœur des négociations. en guise d'éclaircissement de cette perception, il faut d'abord faire :

  1. Le diagnostic de la guerre des Grands-lacs par ses causes profondes :
    • Quelle est la nature de cette guerre dans le paysage congolais ?
    • Qui et quels sont les partis en conflit ?
    • Qui se disputent-on un territoire ou bien la guerre a d'autres causes ?
    • Pourquoi le Rwanda et l'Ouganda sont toujours à la première loge ;
    • Pourquoi les Congolais sont faibles et se laissent obliger d'accepter un arbitrage extérieur ;
    • L'élite congolaise est-elle impliquée dans l'évolution de leur pays vu le statut de subalterne qu'occupent les plus hauts de leurs Dirigeants nationaux dans les négociations face aux forces accusées d'agression contre la RDC ;
    • La Communauté internationale s'implique-t-elle ou bien elle est une partie du problème ?

  2. Relire d'une manière synoptiques les itinéraires de résolution du conflit par leurs différents ordres du jour ;
  3. Revisiter les contextes qui ont convoquées toutes ces négociations par leurs tenants et aboutissants :
  4. Évaluer les résultats de tous ces rendez-vous par le visage de l'actualité socio-politique et militaires des premiers jours à aujourd'hui ;
  5. La récurrence des acteurs cruciaux :
    • Sont-ils toujours les mêmes au Politburo des États-Majors de belligérance ?
    • Qui sont ceux qui sont partis et qu'est-ce qu'il ont demandé pour contribuer au changement ;
    • Pourquoi le conflit revient toujours le même et cela chaque fois à Goma et la frontière rwando-congolais-ougandaise ;
    • Pourquoi depuis le début de la guerre des Grands-Lacs, les négociations se font toujours en dehors de la RDC ?
  6. Se poser la question en terme des principes du "Rotary Club" en ce qui concerne l'engagement de ceux qui s'opposent et ceux qui négocient.

Je ne donne pas de réponse à ces questions, mais je crois avoir proposé un questionnement agglomérant les éléments du mode opératoire à suivre. Bien entendu, mon point de vue n'est pas universel, mais il recommande un diagnostic global dès par lequel, on peut voir les possibilités et les limites d'une initiative qui rend nécessaire ou inutile le processus des négociation. En d'autres mots, les questions relevées ci-haut sont celles qui offrent au politicien ou à un chercher, les pistes d'une analyse logique débouchant à l'éthique de la responsabilité par une démarche de justice nourrie par la responsabilité de la raison et du droit.

II. COMMENT SORTIR DE L'IMPASSE ?

Les Congolais qui défendent encore la patrie doivent tout d'abord identifier les véritables énnemis, identifier la priorité des priorités pour barrer la route aux énnemis, àla balkanisation, àla domination étrangère et à l'éxploitation. Que le gouvernement en place en RDC fait partie du problème qu'il faut à tout prix écarter de la gestion du pays et traduire en justice pour trahison.

Càd Combattre énergiquement l'énnemi et faire payer ces trois pays agresseurs les dédomagement de nos 8,5 millions des morts congolais tombés gratuitement et injustement sous leurs balles. Apres une bonne guerre, une justice suivra et finira par une paix durable dans le grand lac.

En ce qui concerne la Deuxième question, celle selon laquelle vous poser une question des voies de sortie, la solution n'est pas ailleurs que chez les Congolais, mais pour que ceux-ci parviennent à la trouver, ils doivent au préalable faire l'exercice de lucidité par un effort qui répond aux questions ci-haut. Autrement dit, même si les interrogations n'iraient pas dans ce sens, il n'en reste pas moins vrai que la voie de sortie de crise demeure la fixation des repères relativement à l'"histoire de la guerre des Grands-Lacs", celle-ci va irrévocablement conduire à la guerre rwando-rwandaise du 6 avril 1994.

Or, en réfléchissant pas ce point nommé, on constatera que la guerre qui sévit au Congo est un prolongement de celle du Rwanda, mais transmuté dans les buts et les raisons de la mauvaise cohabitation "Hutu-Tutsi" depuis des siècles. Il s'ensuivra un constat amer, qui va démontrer de soi que la guerre n'est pas d'origine congolaise, elle menée avec d'autres visées. Bien plus, cette constatation répondra d'elle même à ces questions consistant à savoir :
  • Quelle est la nature de cette guerre dans le paysage congolais ? ;
  • Qui et quels sont les partis en conflit ? ;
  • Se disputent-on un territoire ou bien la guerre a d'autres causes ?
  • Pourquoi le Rwanda et l'Ouganda sont toujours à la première loge depuis 1996 ;

On se rendra compte en fin de lecture générale que la guerre au Congo est une entreprise criminelle de Paul Kagamé et de Yoweri Museveni, associé à Nkurunziza Pierre. Ils savent bien que personne ne pourra leurs en inquiéter car ils en ont encore toutes les assurences. Les codes de la guerre et les assurences, ils les ont été offerts par Bill Clinton en 1996 (C'est par là, le debut et la garantie rwando-ougandaise de cette guerre) car jusque-là ces codes Anglosaxons et contrats ne sont pas encore rompus, contredit ni par Obama, ni par le UK. kabila reconnais ces codes et ces angloxasons faiseurs des roi en Afrique réconnais Kabila comme le leur. Personne n'ignore que Kabila était proposé par l'Ambassade des USA à Kinshasa apres l'assassinat de L Désiré. Comme Mobutu l'était par la CIA en 1965. C'est celà qui complique les chose, les congolais sachant que kabila fait parti du problème et de la solution en même temps. Il se trouve entrain de satisfaire les énnemis de la RDC et son peuple soit disant.
 
ces opportunistes des guerres en RDC sont au courant qu'aussi longtemps Kabila au pouvoir, ils vont réussir leur plan en RDC. Ce sont eux qui tirent les ficelles parce qu'ils volent, pillent, assassinent et cherchent à démembrer la RDC dans le sens de leurs ambitions égoïstes voulant que le leadership de l'Afrique centrale revienne à leur guide tribale qui dirige à :

  1. Kigali ;
  2. Kampala ;
  3. Kinshasa;
  4. Bujumbura

En un mot, le Congo fait face à un terrorisme organisé sur son territoire par ses voisins, le Rwanda, l'Ouganda et Burundi, soutenu par l'éxterieur. Ce qui fait tirer à tout observateur qui regarde l'évolution du "Génocide" en RDC que les Congolais se trompent d'interlocuteurs et d'adresse de négociations. En effet, c'est l'agresseur Rwandais et Ougandais qui se vautrent comme l'interlocuteur des Congolais. Aussi, les Congolais ont accepté un paradoxe inacceptable d'aller négocier à Kampala, cette ville-là n'est pas le lieu de discussion pour la fin de conflit quand bien-même, un certain bon sens édicterait une sagesse de compromis pour discuter avec les auteurs des crimes contre l'humanité en RDC.


Il faut donc dire que le "Ministre de la Défense de l'Ouganda", "Monsieur Crispus Kiyonga" n'est pas l'homme qu'il faut placer au milieu des Congolais pour discuter de la fin du conflit dans les Grands-Lacs, car cet individu-là agit au nom des intérêts supérieurs de l'"agression rwando-ougandais" contre la RDC. Le portrait de cette incidence est dans les trois guerres d'occupation de la "Province orientale congolaise" entre les armées que se sont faits le Rwanda et l'Ouganda sur le territoire congolais.


Il est donc inutile d'aller négocier à Kampala, les Congolais doivent revenir chez-eux. Plus que ça, ensembles avec les forces vives, les Organisations des masses et l'élite devraient refuser que l'on infuse en RDC des soldats dits de la "Force Neutre", car la conception de cette force est une émanation de Paul Kagamé et de Yoweri Museveni. Dès lors que ces soldats seront au Congo, quel sera le statut de la MONUSCO ? Comment seront coordonnées la collaboration inter-armée expéditionnaire, à savoir ONU et cet amalgame des pays africains intéressés à brader le Congo à leur tour ? En un mot, il faut cesser de négocier avec le M-23, car l'État congolais ne discute pas avec les mutins, mais avec le Rwanda et l'Ouganda dans la peau de "Shétani Makenga" et de "Jean-Marie Runiga" qui sont tous rwandais et n'ont rien en commun avec les Rdéciens d'origine sur leur terre.


Une analyse lucide et claire laisse voir par les négociations de Kampala que les Congolais sont devenus des petits poucets que l'on soumet à l'humiliation de toutes sortes sans les voir réagir et faire cesser cette petitesse manufacturée à leur dépens. Aussi, pourquoi négocier avec ceux que dont l'ONU a qualifié d'être les vrais responsable de la guerre dans les Grands-Lacs et le génocide des Congolais ? Nous arrivé à une réalité qui retourne le Congo 52 ans en arrière. Car, l'exercice de Kampala est tout simplement une "reprise des négociations de la Table-Ronde de Bruxelles" mais avec des interlocuteurs sauvages et non civilisés. Voilà qui doit nous obliger à quitter la table des négociations avec les voleurs de notre indépendance nationale et notre souveraineté dans le concert des Nations.


J'ose croire avoir formulé un point de vue qui peut être pris en considération.


NB : Mes souhaits spéciaux à "Anti-Lokuta", celui qui a signé l'article auquel j'ai tenté de répondre. Est-ce que c'est G. Lutonadio de Melville aux États-Unis ! ...


Djamba Yohé,

Gaston-Marie F.

Le Congolais de l'Atlantique Nord,

Ottawa, le 20 décembre 2012,

Canada.


********************************************

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire