jeudi 20 décembre 2012

« Kagame dans le collimateur d’Obama »

publié il y a 6 heures, 16 minutes, | Denière mise à jour le 20 décembre, 2012 à 7:43 |
Au milieu, le président rwandais Paul Kagame lors d'une visite à Goma en RDC.
Au milieu, le président rwandais Paul Kagame lors d'une visite à Goma en RDC.

Revue de presse du jeudi 20 décembre 2012


Le Potentiel consacre sa manchette de ce matin au coup de fil du président américain à son homologue rwandais au sujet de la crise dans l’Est de la RDC. Longtemps acculé par sa classe politique et son opinion publique pour ce qui paraissait comme une indifférence au drame de l’Est de la République démocratique du Congo, écrit le journal, le président américain, Barack Obama, a finalement rompu le silence en sermonnant le président rwandais, Paul Kagame.
Interpellé par les congresmen américains puis par une coalition d’organisations non gouvernementales occidentales, le président américain, Barack Obama, n’a pas résisté trop longtemps à la pression de son opinion publique, écrit le quotidien.
 
Un coup de fil parti de la Maison Blanche a suffi pour ramener l’homme fort de Kigali sur le droit chemin, commente le Potentiel qui indique que les Etats-Unis ne tolèrent plus l’aventure du Rwanda dans l’Est de la RDC.
Au-delà de simples engueulades, prévient cependant le confrère, l’opinion congolaise attend voir l’administration américaine peser de tout son poids pour obtenir les sanctions recommandées par le groupe d’experts des l’Onu.
Aux dernières nouvelles, croit savoir le journal, l’appel semble avoir été entendu. Barack Obama a obligé Paul Kagame à mettre fin à tout soutien de son régime au M23.
Au sujet du même coup de fil,
 
 l’Avenir rapporte que les deux chefs d’Etat ont également discuté des problèmes de gouvernance de longue date de la RDC.
Le président Obama aurait salué l’engagement du président Kagame à promouvoir la recherche d’une solution pacifique dans l’Est de la République démocratique du Congo, lançant un appel en faveur d’un accord politique qui préserve la souveraineté de la RDC.
 
Le journal trouve quand même curieux que le président Barak Obama ait attendu que la ville de Goma tombe entre les mains des terroristes, que des milliers de populations soient contraints à l’errance, que des centaines de morts soient enregistrés, que les Ong internationales aient dénoncé l’implication du Rwanda, que les experts des Nations Unies aient démontré noir sur blanc l’implication du Rwanda, que les vaillants Sénateurs américains aient exigé à leur président de prendre une position ferme condamnant le Rwanda, pour qu’il se prononce enfin.
Au sujet de la crise dans l’Est de la RDC,
 
la Prospérité s’intéresse au dialogue entre le gouvernement et la rébellion du M23. « Le M23 exige un cessez-le-feu », titre le journal qui s’impatiente : Encore un préalable signé M23 à Kampala.
 
Alors que ses éléments braquent, en pleine journée, une Banque à Goma, emportant la rondelette somme d’USD 1 million, écrit le quotidien, le M23 se permet d’exiger un cessez-le-feu, avant la poursuite des négociations.
Bien plus, poursuit le journal, alors qu’il lui a été demandé de retirer ses troupes à plus de 20 Km de Goma, le M23 a choisi de maintenir la pression sur la ville volcanique, en bivouaquant ses hommes et ses matériels aux alentours de Goma, voire dans la ville même, avec des éléments en tenue civile, créant ainsi une véritable psychose au sein de la population.
Pour maints observateurs, rapporte encore le quotidien, sentant le chavirement de ses visées, le M23 tente, désespérément d’ailleurs, de s’agripper sur des revendications qui lui permettent de prolonger, de quelques jours, sa survie. Surtout lorsqu’on sait que les Fardc n’entendent nullement subir un autre affront, commente la Prospérité.
La Monusco, pour sa part, suffisamment critiquée par certains de ses bailleurs de fonds, ne se laissera plus jamais faire, la prochaine fois, note le tabloïd.

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