mercredi 26 décembre 2012

RDC: appel à la mobilisation

Dernière mise à jour: 26 décembre, 2012 - 15:52 GMT

La fuite des habitants de Sake, pres de Goma, au Nord-Kivu, en novembre 2012.
Une vingtaine de personnalités internationales, dont Mohamed Ali et Jacques Chirac, ont appelé l’ONU à “remplir son mandat” dans l’est de la République démocratique du Congo.
 
Dans une tribune publiée dans le quotidien français Le Monde, elles demandent: “Connaissez-vous le Kivu? Un drame s'y joue. Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées. Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. A l'instant. Il lui suffirait de donner l'ordre aux dix-sept mille soldats [de l'ONU] de faire leur métier et de remplir leur mandat".
Le texte est notamment signé par l'ancien président sénégalais Abdou Diouf, la ministre française de la Francophonie Yamina Benguigui, l'ancien boxeur Mohamed Ali, la Libérienne Leymah Gbowee, prix Nobel de la paix 2011, le gynécologue congolais Denis Mukwege et Valérie Trierweiler, la compagne du président français François Hollande.
"Faute d'application réelle de son mandat pour intervenir", les 17.000 soldats de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) "regardent et constatent".
L'ancien boxeur Mohamed Ali a signé l'appel à la mobilisation pour le Kivu.
 
Ils "attendent une résolution du Conseil de sécurité qui leur permettrait d'agir", regrettent les auteurs.

"L'horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré. Des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie", déplorent-ils.

"Ils ravagent et ils tuent. Et ils violent. Ils violent par centaines de milliers les femmes et les enfants pour terroriser la population", poursuivent-ils.
Située dans l'est de la RDC, la région du Kivu reste en proie à des troubles, depuis que la rébellion du M23 s'est officiellement retiré de Goma le 1er décembre, après onze jours d'occupation.
Les rebelles avaient accepté ce retrait en échange de l'ouverture de négociations de paix, qui ont été suspendues vendredi jusqu'à début janvier, sans aucune avancée jusqu'ici.

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