lundi 2 septembre 2013

RDC: LA MONUSCO TIRE SUR LA POPULATION QU'ELLE ETAIT CENSER PROTEGER CONTRE LES BOMBES RWANDAISES A GOMA

RDC  - 
Article publié le : mardi 27 août 2013 à 14:01 - Dernière modification le : mardi 27 août 2013 à 14:01

Fusillade de Goma en RDC: les casques bleus urugayens mis en cause

Patrouille de l'ONU, à Kibati, non loin de Goma, en République démocratique du Congo.
Patrouille de l'ONU, à Kibati, non loin de Goma, en République démocratique du Congo.
Reuters

Par RFI
A Goma, en République démocratique du Congo, le calme est revenu alors qu'une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la fusillade de samedi qui a fait deux morts civils au cours d'une manifestation devant une caserne de la Monusco. Le frère d'une des victimes affirme que ce sont les casques bleus uruguayens qui ont tiré.

Les combats entre l'armée congolaise et le M23 marquent une pause depuis deux jours en République démocratique du Congo. Quelques échanges d'artillerie ont été signalés lundi 26 août à la mi-journée dans la zone de Kibati, dans le nord-Kivu, ne faisant ni morts ni blessés graves selon la Croix-Rouge.
RFI a pu joindre le frère d'une des deux victimes de la fusillade de samedi à Goma. Pour lui, son frère a été assassiné par un Uruguayen : « Lorsque j’ai vu mon grand frère tomber sur place, j’ai été obligé d’aller le secourir. A dix mètres, comme ça, il a été assassiné par un Uruguayen. Mais il y avait aussi d’autres personnes, des victimes, qui ont été aussi assassinées par des policiers. En fait, il y avait un Uruguayen et un policier congolais. Le policier congolais, lui tirait, là…Et il avait aussi assassiné des personnes. Mais pour moi, c’est l’Uruguayen qui a assassiné mon grand frère ».
Selon lui, les gens barricadaient la route et ont commencé à jeter des pierres : « Même l’Uruguayen aussi, avait raison, puisqu’on lui jetait des pierres, alors il était obligé de tirer les balles. Quand je me rappelle de cet événement-là, je pleure. Ce qui me fait mal, c’est quand ces gens-là de la Monusco, sont en train de réfuter, en disant qu’ils n’ont pas tiré de balles. Il y a même des témoignages. Il y a beaucoup de gens qui étaient là. Alors à quoi cela sert de mentir ? ».
L'Uruguay a nié ses accusations, rejettant la responsabilité sur la police congolaise.

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