mardi 24 septembre 2013

Nairobi: les shebab disent "résister"

Dernière mise à jour: 24 septembre, 2013 - 10:55 GMT
Les forces de sécurité kényanes en embuscade, le 23 septembre 2013.
Les islamistes somaliens shebab, qui ont revendiqué l’attaque du Westgate à Nairobi, ont affirmé mardi détenir encore des otages vivants dans le centre commercial.
Sur leur compte Twitter, les insurgés déclarent qu’un nombre “incalculable de cadavres” jonche le sol du bâtiment.
Des tirs sporadiques et des explosions ont été entendus mardi matin, quatre jours après l’attaque qui a fait 62 morts, 170 blessés, et plus d’une cinquantaine de disparus.

Un commandant militaire kényan a déclaré à la BBC qu’il pensait que deux ou trois assaillants pourraient toujours se trouver à l’intérieur du Westland.

Après l’assaut lancé la veille par les forces kényanes, le gouvernement avait déclaré que la situation était “sous contrôle”, et que l'opération était dans sa phase finale.
Selon la police, six assaillants ont été tués pendant la nuit.
"Nos forces passent au peigne fin étage après étage à la recherche des personnes qui auraient été oubliées", a déclaré le porte-parole du gouvernement.

La “veuve blanche” impliquée?

De son coté, la ministre kényane des Affaires étrangères, Amina Mohamed, a déclaré lundi soir sur la chaîne américaine PBS que “deux ou trois” Américains et une femme britannique figuraient parmi les assaillants.
Selon elle, les Américains étaient âgés de 18 ou 19 ans, d’origine arabe ou somalienne, et “vivaient au Minnesota et ailleurs”.
Une photo de Samantha Lewthwaite, dite "la veuve blanche" sur son faux passeport sud-africain en 2011.
La ministre a également déclaré que la Britannique était une femme qui avait “commis des actes similaires à de nombreuses reprises”.
La police kényane avait affirmé plus tôt qu’elle suspectait la Britannique Samantha Lewthwaite, dite la “veuve blanche”, veuve d’un des kamikazes des attentats du 7 juillet 2005 à Londres, d'être impliquée.

Les autorités britanniques ne confirment pas cette hypothèse, et disent attendre la poursuite de l'enquête.
Les shebabs ont démenti la présence d’étrangers parmi les assaillants.

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