RDC: l'armée intensifie ses bombardements contre les positions du M23 sur les collines de Mutaho

L'offensive de l'armée congolaise a débuté en fin de matinée.

REUTERS/Kenny Katombe

Par RFI

Les combats se poursuivent, ce mercredi 17 juillet, dans l'est de la République démocratique du Congo entre l'armée congolaise et les rebelles du M23. Cela dure depuis quatre jours maintenant. Pour l'heure, aucun bilan indépendant des affrontements n'est disponible. Mardi, l'étau semblait se desserrer autour de Goma et après une demi-journée d'accalmie l'armée congolaise a repris l'offensive et bombardé des positions tenues par le mouvement rebelle.

L'offensive de l'armée congolaise a débuté en fin de matinée. Pendant plusieurs heures des chars, mortiers et mitrailleuses ont pilonné à distance les collines de Mutaho au nord de Goma, à proximité des villages de Kanyaruchinya et Kibati.
Trois hélicoptères des forces régulières sont également intervenus, tirant des roquettes sur les positions rebelles. Vers 14 heures, heure locale, l'offensive s'est poursuivie avec des troupes au sol cette fois. Selon plusieurs sources, les FARDC essaient de tirer profit de l'avantage gagné sur le M23 ces deux derniers jours.
Les rebelles ont répliqué dans l'après-midi, mais leur réponse a été plus timide aujourd'hui. « Si on réagit, on risque de faire des dégâts et d'inviter la Monusco dans la guerre », justifiait en début d'après-midi Bertrand Bisimwa, le président politique du mouvement.
En tirant sur les positions FARDC, les rebelles risquent en effet d'atteindre un camp de la mission des Nations unies. Mais selon des informations RFI, c'est aussi des difficultés d'approvisionnement en munition qui expliqueraient la relative passivité des rebelles aujourd’hui. Des rebelles affaiblis après 4 jours de combats.