Plusieurs centaines de personnes ont été
violées fin juillet-début août 2010 dans l'est de la République démocratique du
Congo.
©
Thegreatestsilence
Plusieurs centaines de personnes ont été
violées fin juillet-début août 2010 dans l'est de la République démocratique du
Congo.
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Le lieutenant colonel Mayele, chef d'état-major du groupe de miliciens Maï Maï Cheka, est depuis mardi 5 octobre 2010 aux mains de l'armée nationale. Il est accusé d'avoir dirigé l'attaque contre des villages où plusieurs centaines de personnes ont été violées fin juillet-début août 2010 dans l'est de la RDC. L'arrestation a été effectuée mardi matin lors d'une opération militaire de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco), en collaboration avec la justice militaire congolaise.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Bruno
Minas
C’est pour essayer de redorer son blason que le chef Maï Maï Checka accusé d’être à la tête d’une bande criminelle de violeurs a décidé ni plus ni moins d’arrêter et de livrer celui qui se fait appeler lieutenant colonel Mayele.
La chef de la Monusco, la force de paix dans le nord Kivu, Hiroute Guebre Sellassie explique qu’il existe encore des canaux de communication avec ce groupe armé et ils ont permis à Checka d’organiser une rencontre où Mayele a été livré une délégation de la justice militaire, accompagnée de civils de la Monusco.
Mayele a ensuite été transporté par hélicoptère à Goma où il a subi une visite médicale dans le camp des Nations unies avant d’être transféré à l’armée nationale. Nul doute qu’un procès exemplaire sera organisé.
Cette arrestation ne signifie cependant pas que la menace des viols par les groupes armés s’éloigne. Loin de là. Près de 10 000 femmes ont subi ce sort dans le Nord Kivu en un an et demi. Sans doute, Mayele servira d'exemple. Mais beaucoup d’autres restent dans les forêts de l’Est du Congo.
C’est pour essayer de redorer son blason que le chef Maï Maï Checka accusé d’être à la tête d’une bande criminelle de violeurs a décidé ni plus ni moins d’arrêter et de livrer celui qui se fait appeler lieutenant colonel Mayele.
La chef de la Monusco, la force de paix dans le nord Kivu, Hiroute Guebre Sellassie explique qu’il existe encore des canaux de communication avec ce groupe armé et ils ont permis à Checka d’organiser une rencontre où Mayele a été livré une délégation de la justice militaire, accompagnée de civils de la Monusco.
Mayele a ensuite été transporté par hélicoptère à Goma où il a subi une visite médicale dans le camp des Nations unies avant d’être transféré à l’armée nationale. Nul doute qu’un procès exemplaire sera organisé.
Cette arrestation ne signifie cependant pas que la menace des viols par les groupes armés s’éloigne. Loin de là. Près de 10 000 femmes ont subi ce sort dans le Nord Kivu en un an et demi. Sans doute, Mayele servira d'exemple. Mais beaucoup d’autres restent dans les forêts de l’Est du Congo.
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