publié il y a 4 heures, 18 minutes, | Denière mise à jour le 31 octobre, 2012 à 9:31 |
« Pour l’image du pays, le déroulement et l’issue du procès en appel des assassins de Monsieur Chebeya seront importants. Il n’y a pas deux justices. L’une civile et l’autre militaire. Il n’y en a qu’une qui assure le triomphe de la vérité et le respect des victimes », a déclaré André Flahaut.
La Haute cour militaire a rejeté, mardi 23 octobre, la demande des parties civiles relative à la comparution du général John Numbi comme prévenu et du journaliste belge Thierry Michel comme témoin.
La société civile considère le général Numbi, ex-chef de la police, comme le « principal suspect » dans l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. John Numbi a été suspendu de ses fonctions en juin 2010 après l’assassinat de ces deux militants de droits de l’homme. La veille de la découverte de son corps, Floribert Chebeya s’était rendu à un rendez-vous avec le général Numbi dans les locaux de la police, selon la veuve Chebeya. Un rendez-vous que le général John Numbi avait nié lors du procès au premier degré où il était entendu comme renseignant.
Concernant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), André Flahaut dit souhaiter que les députés se mettent d’accord sur sa restructuration.
« Qu’elle soit ouverte à la demande de la société civile, qu’elle soit le reflet des équilibres du pays aussi », a-t-il déclaré.
La Ceni a subi de nombreuses critiques après les élections législatives et présidentielle de novembre 2011 entachées de nombreuses irrégularités, selon les missions d’observation électorale.
Evoquant la loi sur la mise en place de la Commission nationale des droits de l’homme, André Flahaut indique que son adoption sera un grand accomplissement pour le pays.
« Un pays qui a souffert comme le Congo doit disposer d’un organe de sérénité qui rappelle à tous la nécessité de respecter les droits de l’homme », a-t-il affirmé.
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