A la veille du XIVe sommet de la Francophonie, la presse africaine s'interroge sur la posture du président François Hollande: peut-il améliorer les relations entre la France et l'Afrique.
Kinshasa, le 26 septembre 2012, AFP Photo/Junior D.Kannah
A la veille du XIVe sommet de la Francophonie en République démocratique du Congo, le torchon brûle entre Paris et Kinshasa. Les 56 pays membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) se réunissent à Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012 sous le thème Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale.
C'est une déclaration du président français François Hollande qui a mis le feu aux poudres, lors d’une conférence de presse le 9 octobre.
La presse congolaise est revenue sur cette mésentente qui couve entre la France et la République démocratique du Congo.
«Hollande: procureur ou professeur?» s'interroge le quotidien congolais La Référence Plus. Le Phare se limite à annoncer que Kinshasa est «outrée» par les propos du président français.
«François Hollande étale ses priorités», titre le quotidien congolais L’Observateur, le 10 octobre.
C'est une déclaration du président français François Hollande qui a mis le feu aux poudres, lors d’une conférence de presse le 9 octobre.
«La situation en RDC est tout à fait inacceptable sur le plan des droits, de la démocratie, et de la reconnaissance de l’opposition.»Les autorités congolaises n’ont pas tardé à répliquer par la voix du porte-parole du gouvernement, Lambert Mende: «si cette déclaration concerne tout le pays, c’est une évaluation qui ne correspond à aucune réalité» tout en affirmant que le président français était «mal informé».
La presse congolaise est revenue sur cette mésentente qui couve entre la France et la République démocratique du Congo.
«Hollande: procureur ou professeur?» s'interroge le quotidien congolais La Référence Plus. Le Phare se limite à annoncer que Kinshasa est «outrée» par les propos du président français.
Suspense autour du discours de Hollande
Du coup, «la prochaine grand’messe des chefs d’Etat de la Francophonie s’annonce tendue», rapporte le site d’information burkinabé Fasozine:«Les deux capitales ne voient pas du tout la même situation et, mieux, Kinshasa dénie à Paris le droit d’y voir quoi que ce soit d’«inacceptable». Bonjour pour l’ambiance au cours de ce sommet, où l’hôte et le «principal» invité risquent bien de se regarder en chiens de faïence, au-delà des sourires diplomatiques et courtois.»C'est pourtant le contenu du discours de François Hollande qui maintient en haleine la presse africaine.
«François Hollande étale ses priorités», titre le quotidien congolais L’Observateur, le 10 octobre.
«Sur quoi portera le discours du président français, lors du sommet? A cette question, l’intéressé vient d'apporter lui-même une partie de la réponse, affirme L’Observateur. Il a cité hier les questions liées aux droits de l’homme, à la démocratie et la situation sécuritaire à l’est de la RDC. Selon François Hollande, la situation générale en RDC en rapport avec ces trois questions est inacceptable. Et c’est suite à cela qu’il a décidé de venir à Kinshasa pour en parler de vive voix.»Le Potentiel pronostique, quant à lui, que le discours de François Hollande représentera :
«Sept minutes qui pourraient s'avérer piquantes pour certains dirigeants africains.»
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