Rebelles du M23 dans la
région de Rumangabo, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 28
juillet 2012.
REUTERS/James
Akena
La situation dans l'est de la République démocratique du Congo et la progression de la rébellion du M23, soutenue -selon l'ONU- par le Rwanda voisin, provoquent une intense activité politique et diplomatique. Le président de la RDC, Joseph Kabila s'est exprimé à la télévision sur l'agression rwandaise dans l'est de son pays. De leur côté, les autorités du Nord-Kivu se sont dites prêtes à une évaluation des accords de 2009 dont le M23 dénonce la mauvaise application.
Fait assez rare, le président Kabila s’est exprimé samedi 28 juillet au soir
à la télévision congolaise. Pour la première fois le président congolais évoque
ouvertement l’agression rwandaise dans l’est du pays, et attend le soutien de la
communauté internationale.
La présence du Rwanda : «un secret de polichinelle»
Joseph Kabila évoque trois pistes pour ramener la paix : diplomatique, politique, et militaire. Il n’a pas fait son choix. Pour la première fois il évoque publiquement l’agression étrangère dans l’Est. La présence des armées rwandaise et ougandaise n’est plus un sujet tabou : «On a déjà officiellement demandé aux Ougandais de nous expliquer exactement ce qui se passe et la réponse à cette demande est que l'Ouganda n'a rien à voir. Quand à la présence du Rwanda, c'est un secret de polichinelle. Alors, est-ce que la diplomatie peut être une solution ? De toutes les façons, il y a ces trois pistes de solution : militaire, politique et diplomatique. Ca peut être les trois à la fois.»
Le président congolais ne parle pas d’une éventuelle négociation avec le M23. Sur l’idée d’une force neutre à la frontière, il dit qu’elle est nécessaire, mais ne donne aucune précision. Enfin, il évoque le prochain sommet de la Francophonie en octobre à Kinshasa comme une occasion pour les autres pays d’exprimer leur appui au peuple congolais face à l’agression dans l’Est.
Les autorités congolaises sont prêtes à une évaluation des accords du 23 mars
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié samedi 28 juillet par le gouverneur du Nord-Kivu et confirmé par le porte-parole du gouvernement national. Les rebelles du M23 se sont mutinés pour dénoncer la mauvaise application de ces accords du 23 mars 2009. Les accords prévoyaient, entre autre, une reconnaissance des grades des ex-rebelles du CNDP -dont le M23 est issu- et leur intégration dans l'armée nationale.
La présence du Rwanda : «un secret de polichinelle»
Joseph Kabila évoque trois pistes pour ramener la paix : diplomatique, politique, et militaire. Il n’a pas fait son choix. Pour la première fois il évoque publiquement l’agression étrangère dans l’Est. La présence des armées rwandaise et ougandaise n’est plus un sujet tabou : «On a déjà officiellement demandé aux Ougandais de nous expliquer exactement ce qui se passe et la réponse à cette demande est que l'Ouganda n'a rien à voir. Quand à la présence du Rwanda, c'est un secret de polichinelle. Alors, est-ce que la diplomatie peut être une solution ? De toutes les façons, il y a ces trois pistes de solution : militaire, politique et diplomatique. Ca peut être les trois à la fois.»
Le président congolais ne parle pas d’une éventuelle négociation avec le M23. Sur l’idée d’une force neutre à la frontière, il dit qu’elle est nécessaire, mais ne donne aucune précision. Enfin, il évoque le prochain sommet de la Francophonie en octobre à Kinshasa comme une occasion pour les autres pays d’exprimer leur appui au peuple congolais face à l’agression dans l’Est.
Les autorités congolaises sont prêtes à une évaluation des accords du 23 mars
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié samedi 28 juillet par le gouverneur du Nord-Kivu et confirmé par le porte-parole du gouvernement national. Les rebelles du M23 se sont mutinés pour dénoncer la mauvaise application de ces accords du 23 mars 2009. Les accords prévoyaient, entre autre, une reconnaissance des grades des ex-rebelles du CNDP -dont le M23 est issu- et leur intégration dans l'armée nationale.
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