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2 heures, 2 minutes, | Denière mise à jour le 28 septembre, 2012 à 8:55 |
« L’important et toutes les délégations ont insisté là-dessus est de se projeter dans l’avenir. De ce point de vue là, il y a bien sûr des chantiers des fonds manifestés par l’engagement du gouvernement congolais à restaurer la paix et la stabilité dans l’est de son pays. Et donc, pour cela à renforcer et à accélérer la réforme du secteur de la sécurité », a déclaré à la presse le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous au sortir de la réunion à huis clos qui réunissait une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement.
« Il y a aussi les efforts des
pays de la région et d’abord de la Conférence internationale sur la région des
Grands Lacs qui, dans le cadre de trois sommets successifs, a formulé toute une
série de propositions. Concrètement, le mécanisme
conjoint de vérification qui est déjà en train de se déployer sur le
terrain. Et puis la force
internationale neutre, un concept qui a encore besoin d’être approfondi. Les
Nations unies sont en appui pour aider à tous ces travaux », a poursuivi le haut
responsable onusien.
La RDC, l’Onu et les ONG accusent
le Rwanda de soutenir la rébellion du M23. Ce que nie le Rwanda. Dans leurs
discours lors de la réunion à huis clos, les
présidents Joseph Kabila et Paul Kagame n’ont pas infléchi leurs positions,
M. Kabila
réitérant que son pays était victime d’ingérences extérieures, et M. Kagame
demandant que le Rwanda ne soit pas pris pour le bouc émissaire, a déclaré à
l’AFP une source proche du dossier.
Le président rwandais Paul Kagame a quitté la réunion pendant l’intervention du chef
de la diplomatie belge Didier Reynders. Selon la délégation rwandaise,
le geste ne doit pas être interprété comme un incident diplomatique. Le
président Kagame a quitté la salle parce qu’il avait un rendez-vous urgent, a
souligné la même source.
D’autre part,
l’ONG Human Rights Watch qui a publié récemment un
rapport sur les exactions commises par le
M23 sur les populations du Nord-Kivu a estimé que « le sommet a échoué à
reconnaître clairement le problème principal qui est la poursuite du soutien
militaire du Rwanda au M23″.
« Tant que le
Rwanda continuera à soutenir la rébellion, les civils congolais supporteront
les conséquences des combats, quel que soit le nombre de sommets que l’ONU
tiendra », indique Human Rights Watch dans un communiqué.
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