Roger Lumbala
Wat.tv
Par RFI
Roger Lumbala
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Le député d’opposition congolais Roger Lumbala est accusé d’avoir ni plus ni moins comploté pour renverser le président Kabila et prendre sa place. L’accusation choc a été lancée le 20 septembre à Kinshasa par le ministre de l’Intérieur. Roger Lumbala est arrivé en France dimanche dernier après s’être réfugié pendant plusieurs jours à l’ambassade d’Afrique du Sud à Bujumbura où il se trouvait, craignant que le Burundi ne le livre aux autorités de RDC.
Les services burundais n’ont pas livré Roger Lumbala à leurs homologues
congolais, ils l’ont laissé partir vers la France. Mais ils ont fourni aux
Congolais des éléments pour l’accuser.
Hier à Kinshasa, le ministre de l’Intérieur Richard Muyej a distribué à la presse des copies de billets d’avion et de visas montrant que le député d’opposition se serait rendu à plusieurs reprises à Kigali ces trois derniers mois. Selon lui, l’analyse des portables et équipements informatiques saisis au Burundi révèle que Roger Lumbala était au centre d’un complot pour renverser le président Kabila, avec la complicité des services rwandais et du mouvement rebelle M23 qui opère à l’Est de la RDC.
Selon le ministre de l’Intérieur toujours, « Roger Lumbala projetait d’assumer les plus hautes charges de l’Etat, en sa qualité de président autoproclamé du Conseil national de transition du Congo ».
Interrogé en France hier soir par RFI, Roger Lumbala a rejeté ces accusations, selon lui les autorités congolaises ont fabriqué des fausses preuves contre lui.
Hier à Kinshasa, le ministre de l’Intérieur Richard Muyej a distribué à la presse des copies de billets d’avion et de visas montrant que le député d’opposition se serait rendu à plusieurs reprises à Kigali ces trois derniers mois. Selon lui, l’analyse des portables et équipements informatiques saisis au Burundi révèle que Roger Lumbala était au centre d’un complot pour renverser le président Kabila, avec la complicité des services rwandais et du mouvement rebelle M23 qui opère à l’Est de la RDC.
Selon le ministre de l’Intérieur toujours, « Roger Lumbala projetait d’assumer les plus hautes charges de l’Etat, en sa qualité de président autoproclamé du Conseil national de transition du Congo ».
Interrogé en France hier soir par RFI, Roger Lumbala a rejeté ces accusations, selon lui les autorités congolaises ont fabriqué des fausses preuves contre lui.
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